Vous êtes chanteurs ou instrumentistes et vous souhaitez vous engager au service de la liturgie traditionnelle, n’hésitez pas à nous rejoindre !

La Schola Sainte Cécile chante dans la basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican

Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : travail du souffle, pose de voix, vocalises, découverte du chant grégorien et du chant polyphonique.

Les Petits Chantres de Sainte Cécile - maîtrise d'enfants

Votre enfant a entre 8 et 15 ans et souhaite chanter ? Inscrivez-le aux Petits Chantres de Sainte Cécile (filles et garçons). Répétitions le mercredi à 18h30 et le dimanche à 10h30.

Retrouvez les partitions que nous éditons, classées par temps liturgique ou par compositeur. Elles sont téléchargeables gracieusement.

Programme de la fête de l’Immaculée Conception

L'Immaculée Conception par Francesco de RosaSaint-Eugène, le vendredi 8 décembre 2023, grand’messe de 19h.

Catéchisme sur l’Immaculée Conception

Les qualités et les grandeurs de la bienheureuse et glorieuse Marie, toujours vierge, l’ange nous les déclare de la part de Dieu, quand il dit : “Salut, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous, vous êtes bénie entre toutes les femmes.” Il convenait que de tels dons fussent assurés à la Vierge. Celle-là devait être pleine de grâce, qui a donné de la gloire au ciel et le Seigneur à la terre, qui a fait luire la paix, qui a apporté la foi aux nations, une fin aux vices, une règle de vie, une discipline pour les mœurs. Pleine de grâce, en effet, Marie en a reçu la plénitude, tandis que la grâce n’est donnée aux autres que partiellement. Vraiment pleine de grâce, parce que si la grâce s’est trouvée dans les saints Pères et dans les Prophètes, elle ne leur fut pas octroyée dans sa plénitude ; mais en Marie fut mise, quoique d’une manière différente, toute la somme des grâces qui se trouvent dans le Christ. Et c’est pourquoi l’Ange lui dit : “Vous êtes bénie entre toutes les femmes ;” c’est-à-dire bénie au-dessus de toutes les femmes. Et par cela même, tout ce qu’il y avait de malédiction attirée par Ève, a été effacé par la bénédiction de Marie. C’est d’elle que Salomon chante comme à sa louange dans ses Cantiques : “Viens, ma colombe, mon immaculée ; déjà l’hiver est passé, la pluie a cessé ;” et il ajoute : “Viens du Liban, viens, tu seras couronnée.”
Sermon de saint Jérôme, prêtre, IVème leçon des vigiles nocturnes de cette fête, au second nocturne.

On fait mémoire du jeudi de la seconde semaine de l’Avent à la messe & aux vêpres.

A la sainte messe :

  • Procession d’entrée : Ave maris stella – Hymne des fêtes de la Sainte Vierge, à Vêpres, ton dit “des Pèlerinages”, en alternance avec le ton de Notre-Dame des Victoires
  • Kyrie VIII – De Angelis
  • Gloria VIII
  • Credo III
  • Pendant les encensements de l’offertoire : Sol sub nube latuit – conduit à deux voix sur l’Incarnation – Poésie de Gautier de Châtillon, chancelier de l’Eglise de Reims puis chanoine d’Amiens – musique de l’Ecole de Notre-Dame de Paris : Magnus Liber Organi de Graduali et Antiphonario pro servitio divino, XIIème siècle
  • Sanctus : de la Missa Secunda (1599) de Hans Leo Hassler (1564 † 1612), organiste et maître de chapelle de l’électeur de Saxe
  • Benedictus : de la Missa Secunda de Hans Leo Hassler
  • Agnus Dei : de la Missa Secunda de Hans Leo Hassler
  • Pendant la communion :
  • Ite missa est VIII
  • Au dernier Evangile : Alma Redemptoris Mater
  • Station à l’autel de la Sainte Vierge : Sub tuum præsidium – Plus ancienne prière mariale connue, attestée en Egypte dès l’an 250
  • Acte de consécration de la paroisse à l’Immaculée Mère de Dieu la Très-Sainte Vierge Marie
  • Procession de sortie : Vierge, notre espérance – cantique de l’abbé Chevojon, curé de Notre-Dame des Victoires au XIXème siècle

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Programme du premier dimanche de l’Avent

Avent01Saint-Eugène, le samedi 2 décembre 2023, vêpres à 17h45, le dimanche 3 décembre 2023, grand’messe le dimanche de 11h. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.

Catéchisme de l’Avent

Le temps de l’Avent – du latin adventus qui signifie venue – est le temps liturgique préparatoire de Noël. Cette période a été instituée en Occident au cours du Vème siècle, sans doute en écho des conciles d’Ephèse et de Chalcédoine qui orientèrent les prédicateurs sur le mystère de l’Incarnation. A Rome, la messe stationale de ce premier jour de l’année liturgique se fait en la Basilique de Sainte-Marie-Majeure, reconstruite en 432 après le Concile d’Ephèse en l’honneur de la Mère de Dieu. Du reste, l’homélie de saint Grégoire le Grand qui se lit cette nuit à l’office nocturne a été prononcée dans cette basilique.

Dans l’Eglise romaine, l’Avent commence quatre dimanches avant Noël. Suivant le 9ème canon du concile de Macon de 581, l’Avent de l’ancien rit des Gaules comportait lui six dimanches (et commençait par la saint Martin le 11 novembre), comme du reste le font toujours les Milanais qui suivent le rit ambrosien et les Mozarabes (qui l’adoptèrent en 650). Les syriaques orientaux (assyriens & chaldéens) observent un Avent de quatre semaines comme les romains, et ce sont les seuls orientaux à avoir un temps liturgique spécial avant Noël. Chez les byzantins, seul un jeûne préparatoire commençant le 15 novembre est observé, sans incidence vraiment marquée dans les textes liturgiques, et les deux dimanches avant Noël font mémoire des ancêtres du Christ selon la chair.

L’Avent dans le rit romain est un temps de pénitence, que les usages liturgiques marquent de plusieurs façons : le violet devient la couleur de la liturgie, on n’orne plus les autels de fleurs, l’orgue cesse de se faire entendre seul, le diacre & le sous-diacre déposent leur dalmatique & leur tunique pour prendre les chasubles pliées. Le chant du Te Deum est supprimé de l’office nocturne et celui du Gloria de la messe (ce dernier, qui commence par les paroles même du chant des Anges lors de la naissance du Sauveur, se fera de nouveau entendre à Noël à la messe de minuit). Toutefois, ce temps de pénitence est aussi un temps de joyeuse espérance, avec l’emploi de textes magnifiques qui la chantent, l’alleluia n’y est du reste pas supprimé, contrairement au Carême, il est au contraire plus fréquemment utilisé à l’office divin. A l’office nocturne, on commence en ce jour la lecture du livre du prophète Isaïe, laquelle s’achèvera à Noël. On cantile les leçons d’Isaïe sur un ton spécial, particulièrement joyeux.

Il convient que tout homme se prépare à l’avènement du Sauveur ; de crainte qu’il ne le trouve livré à la gourmandise, ou embarrassé dans les soucis du siècle. Il est prouvé, par une expérience de tous les jours, que la vivacité de l’esprit s’altère par l’excès du boire, et que l’énergie du cœur est affaiblie par une trop grande quantité d’aliments. Le plaisir de manger peut devenir nuisible, même à la santé du corps, si la raison et la tempérance ne le modèrent, ne résistent à l’attrait, et ne retranchent au plaisir ce qui serait superflu.
Sermon de saint Léon le Grand, pape, Vème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au second nocturne.

Ières vêpres du Ier dimanche de l’Avent. Au salut du Très-Saint Sacrement :

  • Motet d’exposition : O Salutaris Hostia – sur le ton de Conditor Alme siderum, hymne des vêpres de l’Avent
  • Motet de l’Avent : Rorate cœli desuper – Ier ton
  • A la Bienheureuse Vierge Marie : Alma Redemptoris Mater – Vème ton
  • Prière pour Notre Saint Père le Pape : Tu es Pastor ovium – Ier ton
  • Prière pour Mgr l’Archevêque de Paris : Oremus pro antistite nostro Laurentio – VIIème ton
  • Prière pour la paix : Da pacem Domine – IInd ton
  • Prière pour la France : Domine salvam fac Galliam – VIème ton royal
  • A la bénédiction du Très-Saint Sacrement : Tantum ergo – IIIème ton
  • Chant d’action de grâces : Laudate Dominum – Psaume CXVI – VIème ton royal

A la sainte messe :

IIndes vêpres du Ier dimanche de l’Avent. Au salut du Très-Saint Sacrement :

  • Motet d’exposition : O Salutaris Hostia – sur le ton de Conditor Alme siderum, hymne des vêpres de l’Avent
  • A la Bienheureuse Vierge Marie : Alma Redemptoris Mater – Vème ton
  • Prière pour Notre Saint Père le Pape : Tu es Pastor ovium – Ier ton
  • A la bénédiction du Très-Saint Sacrement : Tantum ergo – Ton “moderne”
  • Chant final, de l’Avent : Rorate cœli desuper – Ier ton

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Programme du XXVIème dimanche après la Pentecôte – avant-fête de l’Entrée au Temple de la Mère de Dieu – saint Grégoire le Décapolite – ton 1

Présentation au Temple de la Sainte ViergeParoisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 3 décembre 2023 du calendrier grégorien – 20 novembre 2023 du calendrier julien, office de matines de la Résurrection à 9h.

Dimanche du ton I de l’Octoèque. Ce dimanche coïncide avec l’avant-fête de la Présentation (ou Entrée) de la Très-Sainte Vierge Marie au Temple de Jérusalem. La divine liturgie de cette grande fête sera célébrée lundi 4 décembre grégorien (/21 novembre julien) à 12h à la paroisse de la Très-Sainte-Trinité.

La fête de l’Entrée au Temple de la Mère de Dieu célébrée le 21 novembre (4 décembre grégorien) constitue l’une des 12 grandes fêtes de l’année liturgique byzantine (la 2nde dans l’ordre du calendrier des 5 grandes fêtes dédiées à la Sainte Vierge). Elle est précédée dans le rit byzantin d’un jour d’avant-fête le 20 novembre et suivie de 4 jours d’après-fête qui se clôturent le 25 novembre.

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Saint Grégoire le Décapolite - miniature du XI-XIIe siècle - Mont-Athos
Saint Grégoire le Décapolite – miniature du XI-XIIe siècle – Mont-Athos.
Nous fêtons aussi en ce jour notre vénérable Père saint Grégoire le Décapolite.

Saint Grégoire vit le jour à la fin du VIIIème siècle dans une des villes de la Décapole d’Isaurie, appelée Irénopolis. Il était apparenté au patriarche de Constantinople Euthyme (qui siégea de 907 à 912). Grâce à es parents Serge & Marie, le jeune garçon reçut une éducation élémentaire mais, dès l’âge de huit ans, il manifesta nettement sa préférence pour l’étude des saintes Ecritures et la fréquentation des offices.

Parvenu adulte, ses parents cherchèrent à le marier, mais Grégoire s’enfuit de la maison familiale et se rendit dans un monastère à la tête duquel se trouvait l’évêque d’Irénopolis exilé à cause de la persécution iconoclaste. Quelques années passèrent et, après la mort de son père, sa mère finit par le retrouver. Elle ne s’opposa pas à sa vocation, toutefois elle lui demanda de rejoindre son frère, qui était moine dans un monastère voisin. Grégoire obéit, mais il ne put rester dans cet établissement, car l’higoumène était hérétique iconoclaste. Il se rendit alors dans un autre monastère, dirigé par son oncle maternel Syméon. Au bout de 14 ans de vie cénobitique, il obtint de son supérieur l’autorisation de se retirer dans une grotte des environs pour s’y consacrer à la vie érémitique. Là il subit les assauts des tentations des démons, mais y reçut également des extases consolantes.

Il reçoit le commandement divin de quitter sa sainte solitude pour devenir pèlerin et prêcher la foi véritable & la vénération des saintes icônes, alors que l’Empire était ravagé par le second iconoclasme, pourtant déjà condamné par le second Concile œcuménique de Nicée tenu l’an 787. Commence alors une longue série de pérégrinations

Saint Grégoire le Décapolite - icône russe XVIIème-XVIIIème siècle.
Saint Grégoire le Décapolite – icône russe XVIIème-XVIIIème siècle.
Grégoire se rendit d’abord à Éphèse, où il passa l’hiver dans un monastère. Le printemps venu, il embarqua sur un bateau en partance pour Constantinople, où il voulait se rendre car la capitale impériale était le foyer principal de l’iconoclasme politique. Mais il ne put atteindre que l’île de Proconnèse, dans l’archipel des Princes. Ne pouvant entrer dans la capitale par suite des édits impériaux chassant les moines orthodoxes, le saint partit pour la ville d’Énos en Thrace et de là parvint à Thessalonique, après avoir échappé à une bande de brigands slaves à proximité de Christoupolis (l’actuelle Kavala). Se joignant à un moine qui était en partance pour Rome, il parvint à Corinthe par voie de terre. De là, il s’embarqua pour l’Italie et atteignit Reggio de Calabre puis Rome. Cependant, après avoir chassé un démon d’un possédé, il fut sollicité par la foule qui le vénérait comme un saint. Il s’enfuit alors à Syracuse, où il établit sa retraite dans une tour abandonnée près du port. Là, il convertit même une prostituée qui exerçait sa triste profession à proximité, et la convainquit de devenir moniale et de transformer sa maison de débauche en monastère. Il prit une nouvelle fois la route de l’exil volontaire pour fuir la gloire des hommes, mais ne put cependant rester à Otrante où il s’était arrêté, car l’évêque y était gagné à l’hérésie, aussi s’embarqua-t-il pour Thessalonique. Il s’installa dans l’église abandonnée de Saint-Mennas. C’est alors que saint Joseph l’Hymnographe devint son disciple. D’autres disciples vinrent se joindre à eux, et cette communauté devint un centre de rayonnement de la vraie foi et de la grâce de Dieu, par le grand nombre de miracles que saint Grégoire y accomplissait, grâce au don de clairvoyance que Dieu lui avait accordé, gagnant son surnom de νέος θαυματουργός (Le Nouveau Thaumaturge). On possède de cette époque un sermon qu’il prononça concernant la conversion d’un musulman au christianisme.

Saint Grégoire le Décapolite - ménologue de Basile II
Saint Grégoire le Décapolite – ménologue de Basile II.
Vers la fin de sa vie, il fut atteint gravement de maladies mais put enfin se rendre à Constantinople et séjourner quelque temps au sein de la fameuse communauté monastique du Mont Olympe de Bithynie, ce haut lieu de la vie monastique et de la défense de l’Orthodoxie. De retour à Byzance, il s’installa avec Joseph dans l’église de Saint-Antipas, située près de Saint-Mocios, et rendit visite dans sa prison à saint Syméon, son père spirituel, qui avait subi de nombreuses persécutions pour la défense des saintes icônes. Tourmenté encore pendant une année par la maladie, saint Grégoire prédit, douze jours à l’avance, le moment de son trépas. Il s’endormit dans la paix le 20 novembre 842, quelques mois avant le rétablissement définitif de la vénération des saintes icônes et le triomphe de l’Orthodoxie.

Vers 850, son disciple saint Joseph l’Hymnographe transféra ses reliques dans le monastère qu’il fondait près de l’église des Saints-Apôtres, monastère qu’il dédia à saint Barthélémy et à saint Grégoire le Décapolite. Il composa aussi le canon de matines en son honneur.

Après la conquête de Constantinople par les Turcs en 1453, les reliques de saint Grégoire le Décapolite furent transportées en Valachie. En 1498, le boyard Barbu Craiovescu les racheta pour une somme considérable, afin de les placer dans l’église principale du monastère de Bistritsa qu’il fonda près de la ville de Râmnicu Vâlcea, dans la province d’Olténie, où elles sont restées jusqu’à nos jours.

A matines

Versets du matin, ton 1
1. Tropaire du dimanche, ton 1 : La pierre scellée par les Juifs, * et ton corps très pur gardé par les soldats, * Tu ressuscites le troisième jour, ô Sauveur, * donnant la vie au monde. * C’est pourquoi les vertus célestes te crient, ô Donateur de vie : * “Gloire à ta résurrection, Christ, * Gloire à ton royaume ! ** Gloire à ton économie, seul Ami de l’Homme !”
2. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
3. Tropaire du Vénérable Père Grégoire, ton 3 : Tu fus un modèle d’abstinence, * illuminant tout avec l’Esprit divin, * tu as achevé la course de la foi orthodoxe, * ayant illuminé le monde par ton enseignement, * et dénoncé les pensées des hérétiques ; * Vénérable Père Grégoire, ** prie le Christ-Dieu, afin qu’il nous accorde la grande miséricorde.
4. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
5. Tropaire de l’avant-fête, ton 4 : Anne annonce maintenant la joie à tous, * en portant le fruit qui dissipe toute tristesse, celle qui seule fut toujours Vierge. * En accomplissement de son vœu, * elle présente aujourd’hui dans la joie au Temple du Seigneur ** celle qui est le véritable temple de Dieu le Verbe et la Mère très pure.

Tropaires de la Résurrection, ton 5

Hypakoï du dimanche, ton 1
Par son repentir le larron a ravi le paradis, * et par leurs lamentations les femmes myrrhophores ont annoncé la joie, * car Tu es ressuscité, Christ Dieu, ** en accordant au monde la grande miséricorde.

Anavathmi, ton 1

Prokimen
Du dimanche, ton 1 :
℟. Maintenant Je ressuscite, dit le Seigneur, * Je serai leur salut, Je le resterai fidèlement (Psaume 11, 6).
℣. Loue le Seigneur, ô mon âme ! * Je louerai le Seigneur toute ma vie, je chanterai mon Dieu tant que je serai. (Psaume 11, 7).

Chant de la Résurrection. Psaume 50. Stichères du Psaume 50, ton 6

Canon

Canon du dimanche, ton 1 (hirmi et 3 tropaires), de la Mère de Dieu, ton 1 (2 tropaires) de l’Avant-fête (4 tropaires), œuvre de saint Joseph l’Hymnographe (816 † 886) & du Vénérable Père Grégoire (4 tropaires), aussi de Joseph l’Hymnographe.

Après la 3ème ode : Kondakion de l’avant-fête, ton 4 : Aujourd’hui l’univers entier, plein d’allégresse * en l’heureuse fête de la Mère de Dieu, s’écrie : ** Voici le tabernacle céleste.
Kondakion du vénérable Père Grégoire, ton 3 : L’Église te reconnaît comme un rayon de soleil, * rayonnant des beautés des vertus et des rais de guérisons, * illuminant tout, ô favori du Christ ; * Par conséquent, nous célébrons ta mémoire honorable et nous honorons tes luttes, ** Père béni entre tous, sage Grégoire.

Après la 6ème ode : Kondakion du dimanche, ton 1 : Ressuscité du tombeau dans la gloire divine, * tu as ressuscité le monde avec toi ; * la nature humaine te chante comme Dieu, * la mort s’évanouit, * Adam jubile, Seigneur, * & Eve, désormais libérée de ses liens, * proclame dans l’allégresse : ** O Christ, c’est toi qui accordes à tous la résurrection.

A la 9ème ode : chant du Magnificat.

Exapostilaires
Saint est le Seigneur notre Dieu, ton 1

Les Laudes, ton 1

Grande doxologie
Tropaire du dimanche (impair)

Conclusion des matines

Télécharger le livret des choristes pour ce dimanche.

Programme de la solennité de sainte Cécile, Vierge & Martyre, patronne de la paroisse, de notre schola & des musiciens

Sainte Cécile par Simon Vouet ca. 1626, Wadsworth Atheneum, Hartford (Connecticut)Saint-Eugène, le dimanche 26 novembre 2023, messe solennelle de 11h avec la Missa Assumpta est Maria (H.11) par Marc-Antoine Charpentier (1643 † 1704), chantée avec orchestre. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.

Sainte Cécile est l’une des plus illustres parmi les vierges-martyres de Rome. C’est à la fin du IIIème siècle qu’elle joignit à la couronne des vierges celle des martyrs. Mariée de force au païen Valérien, elle le convertit à la foi véritable ainsi que son beau-frère Tiburce. Les Actes de sainte Cécile nous rapportent que le jour de son mariage forcé, tandis que résonnait la musique païenne des noces, Cécile chantait en son cœur une hymne au Christ, le priant de la garder immaculée. Pour cette raison Cécile est devenue patronne des musiciens. Valérien, Tiburce et Cécile recevront tous les trois la palme du martyre, proclamant jusque dans leur mort leur fidélité au Christ Rédempteur. Cécile fut ébouillantée, puis reçut les trois coups de glaives légaux, auxquels elle survivra néanmoins trois jours encore, agonisant péniblement dans sa maison qu’elle laissa en héritage au Pape Urbain ; plus tard cette maison fut dédicacée comme église un 22 novembre, et placée sous son patronage. En octobre 1599, lorsque, sous les ordres du cardinal Sfondate, on y ouvrit le sarcophage de la sainte, son corps était encore intact. Le nom de sainte Cécile figure au Canon de la Messe romaine.

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La Missa Assumpta est Maria H.11 de Marc-Antoine Charpentier fut probablement l’une des dernières œuvres écrites par cet auteur prolifique dont il nous reste 550 compositions, alors qu’il était maître de chapelle de la Sainte Chapelle. On sait qu’elle fut utilisée non seulement pour la fête de l’Assomption mais surtout pour accompagner la « Messe rouge », cérémonie pontificale glorieuse qui tous les ans depuis son institution par saint Louis en 1245 ouvrait la session du Parlement de Paris, dans le Palais de l’Ile de la Ci-té, chaque 12 novembre, lendemain de la Saint Martin.
La Schola Sainte Cécile a choisi cette année ce chef d’œuvre où Charpentier livre son testament musical, y exprimant la maturité de son talent, pour fêter sa sainte patronne, patronne de notre paroisse, patronne des musiciens.

Nous vous convions à venir nombreux & à faire venir vos amis à Saint-Eugène fêter avec nous cette fête de la musique sacrée chrétienne !

A la sainte messe :

IIndes vêpres de la solennité de sainte Cécile suivies du salut du Très-Saint Sacrement. Au salut du Très-Saint Sacrement :

  • Motet d’exposition : ave verum, VIème ton – Prose du Très-Saint Sacrement du XIVème siècle, attribuée au pape Innocent VI († 1362)
  • A la Bienheureuse Vierge Marie : Ave Maria, du Ier ton
  • En l’honneur de sainte Cécile : Tuba cum citharis, du Ier ton – prose du XVème siècle
  • Prière pour Notre Saint Père le Pape : Tu es pastor ovium du Ier ton
  • A la bénédiction du Très-Saint Sacrement : Tantum ergo du Vème ton “Moderne”
  • Chant d’action de grâces : Christus vincit – plain-chant d’Aloys Kunc (1832 † 1895), maître de chapelle de la cathédrale de Toulouse.

Télécharger le livret de cette messe au format PDF.
Télécharger le livret des IIndes vêpres de la solennité de sainte Cécile et du salut du Très-Saint Sacrement.

Précédentes Céciliades :

  • Messe solennelle Sainte Cécile de Charles Gounod (2001 & 2002),
  • Messe de sainte Cécile de Touve Ratovondrahety (2003),
  • Vêpres en musique de sainte Cécile avec psaumes & antiennes de Marc-Antoine Charpentier et Henry du Mont (2004, dans le cadre de l’année Charpentier),
  • Missa secunda de Hans Leo Hassler (2005),
  • Missa Salve Regina de Jean Langlais (2006),
  • Messe à 4 voix et deux dessus (H.1) de Marc-Antoine Charpentier (2007),
  • Messe Gaudete in Domino semper, du Sacre de Louis XVI, de François Giroust (2008),
  • Missa Octava de Hans Leo Hassler (2009),
  • Missa secunda de Hans Leo Hassler (2010),
  • Messe solennelle Sainte Cécile de Charles Gounod (2012),
  • Messe Gaudete in Domino semper, du Sacre de Louis XVI, de François Giroust (2013)
  • Messe solennelle Sainte Cécile de Charles Gounod (2014),
  • Messe à 4 chœurs (H.4) de Marc-Antoine Charpentier (2015),
  • Missa secunda de Hans Leo Hassler (2016),
  • Missa Decantabat populus à deux chœurs de Giovanni Croce (2017),
  • Messe solennelle Sainte Cécile de Charles Gounod (2018),
  • Messe Gaudete in Domino semper, du Sacre de Louis XVI, de François Giroust (2019),
  • Messe royale du IInd ton, d’Henry du Mont (2020),
  • Messe à 4 chœurs (H.4) de Marc-Antoine Charpentier (2021),
  • Missa Gaudeamus omnes de François Cosset (2021).

Programme du XXVème dimanche après la Pentecôte – saint Jean Chrysostome – ton 8

Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 26 décembre 2023 du calendrier grégorien – 13 novembre 2023 du calendrier julien, office de matines de la Résurrection à 9h.

Le curé de la paroisse russe étant malade (merci pour vos prières pour lui), il n’y aura pas de divine liturgie ce dimanche, mais l’office de matines sera chanté par le chœur à 9h.

Dimanche du ton VIII de l’Octoèque. En ce jour se célèbre aussi la fête de notre Père parmi les Saints, Sa Sainteté Jean Chrysostome (“Bouche d’or”), archevêque de Constantinople.

Saint Jean Chrysostome naquit à Antioche, sur les bords de l’Oronte vers l’an 349. Sa mère Anthousa, femme très remarquable et veuve à vingt ans, n’épargna rien pour lui donner une brillante éducation (il aurait été élève du célèbre rhéteur païen Libanios). Après une jeunesse désordonnée, il est conquis à la perfection de l’Évangile par saint Mélèce Ier, patriarche d’Antioche, des mains duquel il reçoit le saint baptême à 18 ans. Il suit les cours de théologie que Diodore de Tarse dispense dans la célébre Ecole d’Antioche, et reçoit les ordres mineurs dans le clergé d’Antioche puis renonce complètement aux vanités du siècle, s’installe en ermite aux portes d’Antioche, et se consacre à la théologie. Il ne paraît qu’avec une tunique pauvre. La prière, la méditation, l’étude de l’Écriture Sainte, partagent son temps : il jeûne tous les jours et prend sur le plancher de sa chambre le peu de sommeil qu’il accorde à son corps, après de longues veilles. Durant l’hiver 380–381, il est ordonné diacre par saint Mélèce, puis devient prêtre quelques années plus tard. Il devient alors prédicateur et directeur spirituel. Il poursuit son travail d’écriture, et rédige de nombreux traités. Son éloquence est si grande que toute la ville accourt par milliers à ses prédications. Il devient l’œil, le bras, la bouche de son évêque.

En 397, après le décès de Nectaire, archevêque de Constantinople, & au terme d’une bataille de succession acharnée, l’empereur Arcadius choisit Jean dont la réputation s’est considérablement répandue en dehors d’Antioche. Il est sacré archevêque de la Nouvelle Rome le 13 novembre 397, et c’est cette date qui est l’origine de la fête de ce jour. Son zèle, comme l’indépendance de son langage face aux puissants ne furent égalés que par sa charité. Son éloquence séduisante, qui brillait alors de tout son éclat, attirait les foules autour de sa chaire, ce qui lui valut son surnom de Chrysostome (“Bouche d’or”). Il ranimait la foi au cœur des fidèles et convertissait une multitude d’hérétiques et de païens. Il est vrai l’éloquence de l’orateur n’était pas de façade, mais révélait un homme de prière, un père, un apôtre et un saint.

S’il jouit au départ de la faveur du couple impérial, saint Jean Chrysostome n’hésite pas à comparer dans un sermon fameux l’impératrice Eudoxie, qui s’était accaparé l’héritage de deux veuves, à l’infâme reine Jezabel de l’Ancien Testament, s’en faisant une ennemie. A la demande de l’empereur Arcadius, Chrysostome doit trancher un conflit entre le patriarche d’Alexandrie Théophile et des moines égyptiens, mais Théophile prend les devant et réunit le concile du Chêne (403) dans la banlieue de Chalcédoine où 36 évêques (dont 29 Egyptiens) déposent l’archevêque de Constantinople. L’empereur – encouragé par l’impératrice – applique cette décision et condamne saint Jean à l’exil. Mais le pouvoir impérial dut le rappeler aussitôt pour apaiser le peuple indigné, mais également parce que l’impératrice, qui avait fait une fausse couche, y avait vu un signe de la condamnation de son péché. Cependant, la tension avec la cour impériale reprend très vite et Chrysostome attaque à nouveau ouvertement l’impératrice Eudoxie, la comparant cette fois à Hérodiade demandant à Hérode la tête de Jean sur un plateau. L’archevêque est déposé et sans attendre la réponse à son appel au pape Innocent 1er, il est exilé par un édit impérial. En quittant Constantinople (404), il fit porter à l’impératrice ce message : “Chrysostome ne craint qu’une chose : ce n’est ni l’exil, ni la prison, ni la pauvreté, ni la mort, c’est le péché”. Il est exilé d’abord sur les confins arméniens de l’Empire, puis après diverses pérégrinations, il s’affaisse épuisé en chemin, près de Comana du Pont (sur la Mer Noire), et meurt le 14 septembre 407 en disant : “Gloire à Dieu pour tout”.

L’Église romaine est toujours restée fidèle à l’archevêque Jean : Le pape Innocent Ier condamna le concile du Chêne qui l’avait déposé, et ne reconnut que Jean comme seul évêque légitime de Constantinople, refusant de traiter avec les successeurs que le pouvoir impérial avait installés à sa place ; le Pape lui écrivit également dans son exil pour le consoler.

En janvier 438, Théodose II fait rapatrier triomphalement les restes de Saint Jean à Constantinople, qui sont déposés dans l’église des Saints Apôtres. La translation de ces reliques est fêtée le 27 janvier. La majeure partie de ses reliques furent emportées en 1204 à Rome où elles sont vénérées dans la basilique Saint-Pierre du Vatican. Une portion notable de ces reliques a été offerte le 27 novembre 2004 au patriarche de Constantinople par le pape saint Jean Paul II. Ces reliques sont désormais dans la cathédrale patriarcale Saint-Georges de Constantinople, au Phanar.

Dans le rit byzantin, la fête de saint Jean Chrysostome est fixée au 13 novembre, anniversaire de son sacre comme archevêque de Constantinople, la date de sa naissance au ciel le 14 septembre étant prise par la célébration de la grande fête de l’Exaltation de la Sainte Croix.

Il a organisé la liturgie de son Eglise. La liturgie de saint Jean Chrysostome est la liturgie ordinaire du rit byzantin.

Saint Jean Chrysostome sur la présence réelle du Christ dans l’Eucharistie :

Combien disent : je voudrais voir Sa figure, Ses traits, Sa beauté moins que Ses vêtements… Mais, dans l’Eucharistie, c’est Lui-même que vous voyez, Lui-même que vous touchez, lui-même que vous mangez. Pensez-y et adorez, car c’est le même qui est aux Cieux et que les anges adorent !

Saint Jean Chrysostome sur la liturgie :

Que personne donc ne prenne part à ces hymnes sacrées et mystiques avec une ferveur relâchée ; que personne à ce moment-là ne garde ses pensées tournées vers la vie matérielle, mais que chacun, bannissant de son esprit toute idée terrestre et se transportant tout entier dans le Ciel, comme s’il s’y trouvait volant à côté du trône de gloire en compagnie des Séraphins, adresse ainsi l’hymne très sainte au Dieu de gloire en de magnificence. Voilà pourquoi on nous exhorte à nous tenir comme il convient à l’homme en présence de Dieu, avec terreur et tremblement, avec une âme vigilante et attentive. (Sur l’incompréhensibilité de Dieu, homélie 4)

A matines

Versets du matin, ton 8
1. Tropaire du dimanche, ton 8 : Du ciel tu descendis, ô Dieu de miséricorde, * trois jours dans le tombeau tu souffris de demeurer * pour nous délivrer de nos péchés ; ** notre Vie & notre Résurrection, Seigneur, gloire à toi.
2. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
3. Tropaire de Sa Sainteté, ton 8 : Comme l’éclat du feu, la grâce a jailli de tes lèvres * pour illuminer l’univers ; * tu as découvert au monde les trésors du détachement des biens, * tu lui as montré la grandeur de l’humilité, * ainsi toi qui nous instruits de tes paroles, ô Père Jean Chrysostome, ** prie le Christ Dieu de sauver nos âmes.
4. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
5. Théotokion de l’octoèque, ton 8 : Toi qui pour nous es né d’une vierge et as enduré la Croix, ô Très-Bon, * qui par la mort as dépouillé la mort, * et, en tant que Dieu, as manifesté la Résurrection, * ne dédaigne pas ceux que Tu as créés de ta main, * montre ton amour pour les hommes, ô Miséricordieux. * Accueille l’intercession de celle qui t’a enfanté, la Mère de Dieu, ** et sauve un peuple désespéré, ô notre Sauveur.

Après le Polyeleos
Mégalinaire de Sa Sainteté : Nous te magnifions, * nous te magnifions, * Sainteté Père Jean, * et nous vénérons ta sainte mémoire, * car tu intercèdes pour nous ** auprès du Christ notre Dieu.

Tropaires de la Résurrection, ton 5

Hypakoï du dimanche, ton 8
Ayant devancé l’aurore, Marie & ses compagnes, * et ayant trouvé la pierre du tombeau roulée de côté, * entendirent la voix de l’Ange : Celui qui est dans la lumière éternelle, * pourquoi le cherchez-vous parmi les morts, comme un homme ? * Voyez les linges, courez, et proclamez au monde, * que le Seigneur est ressuscité après avoir mis à mort la mort, ** car il est le Fils de Dieu qui sauve le genre humain.

Cathismes de Sa Sainteté
Cathisme I, ton 8 : Ayant appris la sagesse qui vient d’en haut et reçu de Dieu la grâce du parler, * tu resplendis pour tous comme l’or en la fournaise ; * tu prêchas l’unité de la sainte Trinité, * et les flèches de tes paroles transpercèrent le vice de la cupidité ; * aussi, dans ton zèle, tu repris l’impératrice pour ce motif et par injustice fus éloigné de ton troupeau ; * bienheureux Jean Chrysostome, intercède auprès du Christ notre Dieu, ** pour qu’il accorde la rémission de leurs péchés à ceux qui fêtent de tout cœur ta sainte mémoire.
Vois, ô Vierge, mon âme affligée prise dans la tempête des tentations de cette vie, * qui n’ayant pas de guide, est submergée par le fardeau des péchés * et risque de sombrer jusqu’au fond des enfers ; * hâte-toi, ô Mère de Dieu, par ta miséricordieuse intercession * de lui procurer l’apaisement et de la sauver des dangers. * Car tu es pour moi, serviteur indigne, un havre de quiétude et mon seul espoir, ** toi qui pries ton Fils et Dieu de m’accorder la rémission de mes péchés.

Cathisme II, ton 3: Tu fus le vase sacré de l’Eglise, l’inviolable trésor de la piété, * saint Archevêque qui fis briller ta vie par l’absence-de-passions. * Vénérable Père, toi la source de miséricorde pour qui se trouve dans le besoin, * prie le Christ notre Dieu d’accorder à nos âmes la grande miséricorde.
Gloire, ton 5
Le pré des paroles inspirées de l’Ecriture, * celui qui nous montre le chemin du repentir, celui qui supporta les épreuves les plus variées, * c’est Jean Chrysostome ; * aussi, nous les fidèles que sa doctrine a formés, * vénérons-le comme il convient, * car il intercède auprès du Seigneur pour qu’il prenne nos âmes en pitié.

Cathisme III, ton 4 : Arrosée par le fleuve d’or de tes discours, * l’Eglise abreuve tout croyant de la richesse de tes flots ** et guérit les maladies de ceux qui te chantent, bienheureux Archevêque.
Gloire, ton 5
Ni l’injuste aversion du synode contre toi * ni la haine insensée de l’impératrice, * n’ont pu éteindre le foyer de tes vertus, Père saint ; * mais, puisque tu as subi comme l’or le feu des épreuves, * désormais tu intercèdes constamment auprès de la sainte Trinité, * pour laquelle tu as lutté de toute l’ardeur de ton esprit.
Et maintenant.
Le grand mystère de ton enfantement divin, * la manière ineffable dont tu conçus, ô Mère toujours-vierge, * nous sont connus en vérité ; * ta gloire, ô Mère de Dieu, * frappe nos esprits et bouleverse nos pensées, * et s’étend sur nous tous pour le salut de nos âmes.

Anavathmi, ton 8

Prokimen
Du dimanche, ton 8 :
℟. Le Seigneur régnera pour les siècles ; * Il est ton Dieu, ô Sion, d’âge en âge (Psaume 145, 10).
℣. Loue le Seigneur, ô mon âme ! * Je louerai le Seigneur toute ma vie, je chanterai mon Dieu tant que je serai. (Psaume 145, 2).

Chant de la Résurrection. Psaume 50. Stichères du Psaume 50, ton 6

Canon

Canon du dimanche, ton 8 (hirmi et 4 tropaires), de la Mère de Dieu, ton 8 (2 tropaires) et de Sa Sainteté (8 tropaires), œuvre de Théophane le Marqué, l’Hymnographe, métropolite de Nicée (c. 778 † 845), avec l’acrostiche : Je te chante, saint Jean, bouche d’or de l’Esprit.

Après la 3ème ode : Kondakion de Sa Sainteté, ton 6 : Tu as reçu des cieux la grâce divine, * et de tes lèvres tu nous enseignes tous à adorer en la Trinité un seul Dieu ; * Jean Chrysostome, vénérable Père très bienheureux, nous te louons dignement, * car tu es un maître qui éclaire pour nous les mystères divins.
Cathisme de Sa Sainteté, ton 8.

Après la 6ème ode : Kondakion du dimanche, ton 8 : Ressuscité du tombeau, Tu as relevé les morts * et ressuscité Adam ; * Eve exulte en ta résurrection ** et les confins du monde célèbrent ** ta résurrection d’entre les morts, ô Très-miséricordieux.

A la 9ème ode : chant du Magnificat.

Exapostilaires
Saint est le Seigneur notre Dieu, ton 8
Exapostilaires du dimanche, les deux de Sa Sainteté, Théotokion du dimanche.

Les Laudes, ton 8
4 stichères de la résurrection, ton 8, 4 stichères de Sa Sainteté, ton 4

Grande doxologie
Tropaire du dimanche, ton 8

Conclusion des matines

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Tropaire de saint Jean Chrysostome, chant du monastère de Valaam :

Programme de la solennité de saint Eugène, premier évêque de Tolède & martyr, patron

Le martyre de saint Eugène - fresque de Francisco Bayeu y Subías (1734 † 1795) - cloître de la cathédrale de TolèdeSaint-Eugène, le dimanche 19 novembre 2023, procession des reliques de saint Eugène, puis messe solennelle de 11h en rit dominicain, célébrée par le Fr. Augustin-Marie Aurby, prieur de la Fraternité Saint-Vincent-Ferrier. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.

Saint Eugène est mis au nombre des disciples ou des compagnons de saint Denys Ier, évêque de Paris, dans plusieurs actes des martyrs. Ce saint évêque l’envoya dans plusieurs lieux pour visiter les Eglises confiées à ses soins. Revenu de ses visites après le martyr de saint Denys, lorsque la persécution était encore des plus vives, il fut pris dans un village qu’on appelle Deuil, qui est à trois lieues de Paris ; et là, après avoir donné des marques éclatantes de sa foi, il fut condamné à avoir la tête tranchée, par la sentence du gouverneur Sisinnius Fescenninus. Son corps fut jeté par les gentils dans un certain lac, dit le lac Marchais. Hercold, homme d’une grande considération, qui avait déjà fait bâtir une église sur le tombeau de saint Denys, le chercha dans ce lac, et l’ayant trouvé, l’ensevelit honorablement, à l’endroit même où il avait souffert le martyre, et il y fit élever un magnifique oratoire. Son corps ayant été transporté, avant le Xe siècle, dans le monastère de saint Denys en France, plusieurs portions de ses reliques furent envoyées dans différentes églises de France et d’Espagne, où elles sont en grande vénération.
Du Propre de Paris, au 15 novembre, IVe leçon du IInd nocturne de l’office de la nuit, en la fête de saint Eugène.

A la sainte messe :

IIndes vêpres de la solennité de saint Eugène – mémoire des IIndes vêpres du XXVème dimanche après la Pentecôte. Au salut du Très-Saint Sacrement :

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Histoire de saint Eugène et de ses reliques

Programme du XXIVème dimanche après la Pentecôte

Vème dimanche après l'Epiphanie : le bon grain & l'ivraieSaint-Eugène, le dimanche 12 novembre 2023, grand’messe de 11h. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.

Les oraisons & lectures de la messe, ainsi que l’antienne du Magnificat des secondes vêpres sont reprises du Vème dimanche après l’Epiphanie.

Le bon grain & l’ivraie.

“Mais comme le Seigneur nous dit qu’ils ont été semés au milieu du blé, il semblerait bien qu’ils signifient ceux qui appartiennent à une même communion. D’autre part, le Seigneur interprète le champ comme étant non pas l’Église mais ce monde ; on peut aussi comprendre qu’il s’agit d’hérétiques car en ce monde, ils sont mêlés aux bons non pas dans la société d’une même Église ou dans celle d’une même foi, mais dans la société du seul nom chrétien. Quant à ceux qui, au sein d’une même foi, sont mauvais, il faut les regarder comme de la paille, plutôt que comme de l’ivraie, car la paille a la même souche que le blé et une racine commune.”
Homélie de saint Augustin, évêque, VIIIème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au troisième nocturne.

A la messe :

IIndes vêpres du XXIVème dimanche après la Pentecôte. Au salut du Très-Saint Sacrement :

  • Motet d’exposition : Panis angelicus, du Ier ton
  • A la Bienheureuse Vierge Marie : Salve regina, du Ier ton
  • Prière pour Notre Saint Père le Pape : Exaudi Christe – extrait des Laudes regiæ – ton de Reims.
  • A la bénédiction du Très-Saint Sacrement : Tantum ergo du IIIème ton.
  • Chant d’action de grâces : Te laudamus Domine – Transitus (antienne de communion) de la liturgie ambrosienne pour le IVème dimanche après l’Epiphanie

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Programme du XXIIIème dimanche après la Pentecôte

Saint-Eugène, le dimanche 5 novembre 2023, grand’messe de 11h. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.

La guérison de l’hémorroïsse & la résurrection de la fille de Jaïre

Et voilà qu’une femme affligée d’une perte de sang depuis douze ans, s’approcha de lui par derrière, et toucha la frange de son vêtement.” Nous lisons dans l’Évangile selon saint Luc que la fille du prince de la synagogue avait douze ans. Cette femme, je veux dire le peuple gentil, commence donc à être malade au temps même où le peuple juif naissait à la foi. Ceci est à remarquer ; car un vice ne ressort que par le contraste des vertus.
Homélie de saint Jérôme, prêtre, VIIIème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au troisième nocturne.

A la messe :

IIndes vêpres du XXIIème dimanche après la Pentecôte. Au salut du Très-Saint Sacrement :

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Commémoraison de tous les fidèles défunts

Messe de funéraillesSaint-Eugène, le jeudi 2 novembre 2023, Requiem solennel de 19h.

Catéchisme sur le Purgatoire & sur la prière pour les morts

La prière pour les morts existe dès les premiers temps du christianisme. A côté de la célébration d’offices pour tel et tel défunt se développèrent par la suite des offices célébrés de façon plus générale (en particulier pour tous les bienfaiteurs défunts d’un monastère). Au VIIIème siècle, le monastère de Fulda célébrait chaque mois une commémoraison générale des fidèles défunts.

La célébration annuelle de l’office pour tous les fidèles défunts au 2 novembre, au lendemain de la Toussaint remonte à saint Odilon, abbé de Cluny. Celui-ci ordonne par un édit de 998 pour la centaine de monastères de sa congrégation que le 1er novembre, après les vêpres solennelles de la Toussaint, les cloches sonnent le glas funèbre et que les moines célèbrent au chœur l’office des défunts. Le lendemain, tous les prêtres doivent offrir à Dieu le divin sacrifice pro requiem omnium defunctorum. Diffusé dans toute l’Europe par les moines de Cluny, cet usage fut accueilli très vite par des diocèses (dès 1008 pour Liège) et finit par devenir général au XIVème siècle.

En raison des ravages causés dans la chrétienté par la Ière guerre mondiale, S.S. le Pape Benoît XV a autorisé tous les prêtres à célébrer le 2 novembre 3 messes pour les défunts, étendant un privilège que le Pape Benoît XIV avait accordé initialement aux états dépendants de la couronne d’Espagne. A cette occasion fut insérée dans le Missel Romain la préface pour les défunts, composition moderne inspirée d’une préface similaire en usage de longue date dans les diocèses français & qui figure au propre de Paris (hélas, de ce vénérable & antique texte, seule la sublime phrase vita mutatur non tollitur a été conservée intacte).

A la sainte messe :

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Programme de la fête de tous les saints

Page de garde d'un martyrologe romainSaint-Eugène, le mercredi 1er novembre 2023, grand’messe en rit romain traditionnel de 11h. Secondes vêpres, salut du Très-Saint Sacrement & vêpres des morts à 17h45.

Catéchisme sur la fête de tous les saints

Aujourd’hui, bien-aimés frères, nous célébrons, dans l’allégresse d’une solennité commune, la fête de tous les Saints. Leur société réjouit les cieux, leur protection console la terre, leur triomphe couronne la sainte Église. Plus la profession de leur foi a été ferme dans les tourments, plus ils ont d’éclat dans la gloire. Car la violence du combat s’augmentant, l’honneur des combattants s’est aussi accru. Les diverses tortures du martyre rehaussent le triomphe, et des souffrances plus affreuses ont procuré de plus délicieuses récompenses. Notre mère l’Église catholique, répandue au loin dans tout l’univers, à qui Jésus-Christ, son chef, apprit par son exemple à ne craindre ni les outrages, ni les croix, ni la mort, s’est de plus en plus fortifiée, non par la résistance, mais par la patience. Pour encourager toutes ces légions d’illustres athlètes, jetés en prison comme des criminels, et pour les animer tous à soutenir le combat avec la même ardeur et un courage égal, elle leur a inspiré la sainte ambition d’un glorieux triomphe.
Sermon de saint Bède le Vénérable, prêtre, IVème leçon des vigiles nocturnes de cette fête, au second nocturne.

A la messe :

  • Propre grégorien du jour
  • Kyrie IV – Cunctipotens Genitor Deus
  • Gloria IV
  • Epître : Apocalypse VII, 2-12 : Je vis ensuite une grande multitude que personne ne pouvait compter, de toute nation, de toute tribu, de tout peuple et de toute langue. Ils se tenaient debout devant le trône et devant l’Agneau, vêtus de robes blanches, et ayant des palmes dans leurs mains.
  • Séquence parisienne : Sponsa Christi, quæ per orbem – selon la tradition, l’orgue figure les versets impairs
  • Evangile : Matthieu V, 1-12 : Bienheureux ceux qui souffrent persécution pour la justice ; parce que le royaume des cieux est à eux.
  • Credo III
  • Pendant les encensements de l’offertoire : Altaria tua – Beati qui habitant – extrait du grand motet Quam dilecta tabernacula tua de Michel Richard de Lalande (1657 † 1726), maître de la chapelle des rois Louis XIV et Louis XV (Psaume LXXXIV)
  • Sanctus IV
  • Après la Consécration : O salutaris – d’après Dimitri Stepanovitch Bortniansky (1751 † 1825), maître de la chapelle impériale de Russie
  • Agnus Dei IV
  • Pendant la communion : Christe Redémptor ómnium – hymne de la fête, à vêpres. Texte d’Helisachar, Abbé de Saint-Riquier, chancelier de Louis le Pieux (IXème siècle). Alternances d’orgue de Guillaume-Gabriel Nivers (1632 † 1714), organiste de Saint Sulpice et des damoiselles de Saint-Cyr (strophes 1 & 3) – improvisations Touve Ratovondrahety (strophes 5 et 7)
  • Ite missa est IV
  • Pendant le dernier Evangile : Salve Regina
  • Procession de sortie : Chantons les combats – texte de l’Abbé Jean-Baptiste Marduel (1763 † 1848), vicaire de Saint-Roch, chanoine des cathédrales de Lyon & de Paris (in Nouveau Recueil de cantiques sur les principales vérités de la foi et de la morale à l’usage du diocèse de Lyon, 1805) – musique : Henri Adam de Villiers

IIndes vêpres de la Toussaint suivies du salut du Très-Saint Sacrement et des vêpres des morts. Au salut du Très-Saint Sacrement :

  • Motet d’exposition : ave verum, VIème ton – Prose du Très-Saint Sacrement du XIVème siècle, attribuée au pape Innocent VI († 1362)
  • A la Bienheureuse Vierge Marie : Ave Maria, du Ier ton
  • Prière pour Notre Saint Père le Pape : Exaudi Christe – extrait des Laudes regiæ – ton de Reims.
  • A la bénédiction du Très-Saint Sacrement : Tantum ergo nancéen – mélodie du Ier ton en usage dans le diocèse de Nancy
  • Chant d’action de grâces : O salutaris hostia sacra – motet au Très-Saint Sacrement, pour les défunts – plain-chant musical de François de La Feillée (Méthode de plain-chant de 1748)

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