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La Schola Sainte Cécile chante dans la basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican

Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : travail du souffle, pose de voix, vocalises, découverte du chant grégorien et du chant polyphonique.

Les Petits Chantres de Sainte Cécile - maîtrise d'enfants

Votre enfant a entre 8 et 15 ans et souhaite chanter ? Inscrivez-le aux Petits Chantres de Sainte Cécile (filles et garçons). Répétitions le mercredi à 18h30 et le dimanche à 10h30.

Retrouvez les partitions que nous éditons, classées par temps liturgique ou par compositeur. Elles sont téléchargeables gracieusement.

Programme du XXXIVème dimanche après la Pentecôte – dimanche après la Théophanie – Saint Jean Baptiste – ton 1

Le vénérable & illustre Prophète, Précurseur & Baptiste Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 20 janvier 2019 du calendrier grégorien – 7 janvier 2019 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

Dimanche du ton I de l’Octoèque. Ce dimanche est aussi celui après l’Epiphanie, aussi plusieurs pièces de l’office du jour sont-elles propres à ce dimanche, qui est aussi dans les jours d’après-fête. Le rit byzantin a l’habitude de célébrer après chaque grande fête les protagonistes de celle-ci. C’est ainsi tout naturellement que saint Jean-Baptiste est fêté au lendemain de la Théophanie.

Aux heures
A tierce : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire du Précurseur. Et maintenant. Theotokion de tierce. Kondakion : du Précurseur.
A sexte : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire de la fête. Et maintenant. Theotokion de sexte. Kondakion : de la fête.

Tropaires des Béatitudes : Quatre tropaires du ton occurrent auxquels on ajoute 4 tropaires de la 3ème ode du canon de la fête & 4 tropaires de la 6ème ode du canon de du Précurseur :
1. Du Paradis l’Ennemi fit chasser Adam * lorsqu’il eut mangé le fruit défendu, * mais par la croix le Christ y fit entrer le bon Larron qui lui criait : Souviens-toi de moi, Seigneur, ** quand tu entreras dans ton royaume.
2. Je me prosterne devant ta Passion * et je glorifie ta sainte Résurrection ; * avec Adam & le bon Larron * je te crie : Souviens-toi de moi, Seigneur, ** quand tu entreras dans ton royaume.
3. Librement, Seigneur sans péché, * tu as souffert la croix & la mise au tombeau ; * mais, comme Dieu, tu es ressuscité, * faisant surgir avec toi * Adam qui s’écrie : Souviens-toi de moi, Seigneur, ** quand tu entreras dans ton royaume.
4. Le temple de ton corps, tu l’as relevé * du tombeau le troisième jour ; * avec Adam, ô Christ notre Dieu, * tu as ressuscité le genre humain, * qui chante : Souviens-toi de moi, Seigneur, ** quand tu entreras dans ton royaume.
5. Toi qui jadis étais stérile et sans enfants, * Eglise du Christ, en ce jour réjouis-toi, * car des fils te sont nés par l’eau et par l’Esprit, * qui désormais proclament dans la foi: * Nul n’est saint comme toi, ô notre Dieu, ** nul n’est juste comme toi, Seigneur.
6. A haute voix le Précurseur crie dans le désert: * Préparez les voies du Christ, * redressez les chemins de notre Dieu * en proclamant dans votre foi: * Nul n’est saint comme toi, ô notre Dieu, ** nul n’est juste comme toi, Seigneur.
7. Celui qui dans la création planta la mort * sous l’apparence d’une bête malfaisante * est assombri par la parousie charnelle * et s’attaque au Maître comme aurore paraissant ** pour écraser la tête maudite du Serpent.
8. Il attire à lui la nature créée par Dieu * mais enfouie dans les entrailles du Tyran; * il la fait renaître en reformant le genre humain, * le Seigneur accomplissant son œuvre puissamment, ** car il est venu pour la sauver.
9. Précurseur, voix du Verbe, tu es venu, * tu t’es levé comme l’étoile du matin ** pour annoncer clairement le Soleil de justice.
10. Les soucis de la terre, tu les ignoras, * c’est l’espérance des cieux qui fut ton seul trésor, ** tu passas ta vie sur la terre comme un Ange, Bienheureux.
11. Le sceau des Prophètes, c’est toi nous le savons, * toi qui fais le joint entre l’Ancien et le Nouveau; ** et nous te disons Baptiste et Précurseur du Christ notre Sauveur.
12. Inexplicable est vraiment ta conception, * nul croyant ne peut saisir ton ineffable enfantement: ** c’est l’objet de notre foi, seule Epouse de Dieu.

A la petite entrée :
1. Tropaire du dimanche, ton 1 : La pierre scellée par les Juifs, * et ton corps très pur gardé par les soldats, * Tu ressuscites le troisième jour, ô Sauveur, * donnant la vie au monde. * C’est pourquoi les vertus célestes te crient, ô Donateur de vie : * “Gloire à ta résurrection, Christ, * Gloire à ton royaume ! ** Gloire à ton économie, seul Ami de l’Homme !”
2. Tropaire de la fête, ton 1 : Dans le Jourdain, lorsque tu fus baptisé, Seigneur, * fut manifestée l’adoration due à la Trinité : * car la voix du Père te rendit témoignage * en te désignant comme son Fils bien-aimé ; * et l’Esprit, sous forme de colombe * confirma l’irréfragable vérité de cette parole. * Tu t’es manifesté, Christ-Dieu, ** et tu as illuminé le monde, gloire à toi !
3. Tropaire du Précurseur, ton 2 : La mémoire du Juste s’accompagne d’éloges, * mais à toi, Précurseur, suffit le témoignage du Seigneur; * vraiment tu t’es montré en effet * de tous les Prophètes le plus grand ; * aussi tu fus digne de baptiser dans les eaux * celui qu’ils avaient annoncé ; * ayant lutté sur terre pour le vrai, * tu annonças jusqu’aux Enfers, plein de joie, * le Dieu manifesté dans la chair, * qui enlève le péché du monde ** et nous accorde la grâce du salut.
4. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
5. Kondakion du Précurseur, ton 6 : Le Jourdain effrayé par ta venue corporelle * remonta son cours en tremblant; * accomplissant son office spirituel, * Jean, dans sa crainte, se fit tout petit; * l’armée des Anges était saisie de stupeur, * te voyant dans le fleuve baptisé selon la chair; * quant à ceux des ténèbres, ils furent éclairés, * te chantant, Seigneur qui te manifestes et illumines l’univers.
6. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
7. Kondakion de la fête, ton 4 : En ce jour de l’Epiphanie * l’univers a vu ta gloire * car, Seigneur, tu t’es manifesté * et sur nous resplendit ta lumière ; * c’est pourquoi en pleine connaissance nous te chantons : * Tu es venu et t’es manifesté, * Lumière inaccessible.

Prokimen
Du dimanche après la Théophanie, ton 1 :
℟. Que ta miséricorde soit sur nous, Seigneur, * selon l’espérance que nous avons mise en toi. (Psaume 32, 22).
℣. Justes, exultez dans le Seigneur, aux cœurs droits convient la louange (Psaume 32, 1).
Du Précurseur, ton 7 :
℟. Le juste a sa joie dans le Seigneur, et en lui il se réfugie (Psaume 63, 11).

Epîtres
Du dimanche après la Théophanie : Ephésiens (§ 224) IV, 7-13.
Or la grâce a été donnée à chacun de nous, selon la mesure du don du Christ.
Du Précurseur : Actes (§ 42) XIX, 1-8.
Alors Paul leur dit : Jean a baptisé du baptême de la pénitence, en disant au peuple, qu’ils devaient croire en celui qui venait après lui, c’est-à-dire, en Jésus.

Alleluia
Du dimanche après la Théophanie, ton 5 :
℣. Ton amour, Seigneur, à jamais je le chante, d’âge en âge ma parole annonce ta fidélité (Psaume 88, 2).
℣. Car j’ai dit : l’amour est bâti à jamais, aux cieux tu as fondé ta fidélité (Psaume 88, 3).
Du Précurseur :
℣. Le juste fleurira comme un palmier, il grandira comme un cèdre du Liban (Psaume 91, 13).

Evangiles
Du dimanche après la Théophanie : Matthieu (§ 8) IV, 12-17.
Ce peuple qui était assis dans les ténèbres a vu une grande lumière, et la lumière s’est levée sur ceux qui étaient assis dans la région de l’ombre de la mort.
Du Précurseur : Jean (§ 3) I, 29-34.
Et Jean rendit alors ce témoignage, en disant : J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe, et demeurer sur lui.

Versets de communion
Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux.
Du Précurseur : La mémoire du juste sera éternelle (Psaume 111, 6). Alleluia, alleluia, alleluia.

Télécharger le livret des choristes pour ce dimanche.

Programme du VIème dimanche après la Pentecôte – Sainte Fébronie – Après-fête de la Nativité de saint Jean Baptiste – ton 5

Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 8 juillet 2018 du calendrier grégorien, 25 juin 2018 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

Dimanche du ton V de l’Octoèque. Nous faisons mémoire aussi en ce jour de notre Vénérable Mère Martyre Fébronie.

Sainte Fébronie était une vierge vivant au début du IVème siècle à Sibapolis (probablement Nisibe) en Syrie orientale / Mésopotamie, dans un monastère féminin d’une cinquantaine de vierges consacrées, tenu par sa propre tante l’abbesse Brienne. Lors de la persécution de Dioclétien, elle choisit de demeurer dans son monastère avec sa tante Brienne et une autre vierge, Hiérie, tandis que les autres membres de la communauté, comme tous les chrétiens de Nisibe, s’étaient réfugiées dans les montagnes entourant la ville. Le préfet Sélène, chargé d’appliquer dans la région les décrets anti-chrétiens de Dioclétien, fit arrêter Fébronie, âgée de 19 ans et lui proposa de devenir la femme de son neveu Lysimaque. Mais Fébronie répondit :

“J’ai, au ciel, un lit nuptial qui n’a pas été fait par la main des hommes. L’Époux que j’ai choisi est immortel. Ne perdez pas de temps, O juge, ni vos flatteries ni vos menaces ne sauraient me faire changer de résolution.”

Sélène ordonna alors qu’on l’attachât à quatre pieux et qu’on y mît le feu en dessous et que, tandis qu’elle serait brûlée, on déchargeât sur son dos une grêle de coups. Cela fut exécuté avec tant de violence que la foule demandait – en vain – au tyran d’avoir de la compassion pour la jeunesse de l’enfant. Puis Sélène la fit suspendre sur le chevalet. Fébronie avait tellement mal qu’elle était devenue incapable de dire quoi que ce soit. Aussi, Sélène ordonna qu’on lui coupât la langue puisqu’elle refusait de parler. Elle la présenta aussitôt au bourreau comme si elle avait voulut dire “la voila, coupe !” Mais tandis qu’on allait la lui couper, l’assemblée l’empêcha. Sélène ordonna alors qu’on lui arrachât les dents. On lui en tira dix-sept. Après un moment de répit, Sélène ordonna qu’on lui coupât les seins. Lorsque les deux mamelles eurent été tranchées, Sélène ordonna d’appliquer le feu sur les blessures. Beaucoup de spectateurs ne purent supporter la vue de ces tortures et s’en allèrent en disant “Maudit soit Dioclétien et ses dieux !”

Hiérie ne pouvant plus supporter qu’on tourmentât si cruellement sa compagne Fébronie, cria à Sélène : “O monstre d’inhumanité ! Tous les maux dont tu as fait souffrir Fébronie ne te suffisent donc pas ? Tu as oublié ta propre mère dont le corps fut semblable au sien. Tu ne te rappelles donc pas que, né sous de funestes auspices, tu reçus de ses mamelles ta première nourriture et que ce fut là le premier pas qui te conduisit à la situation élevée dont tu abuses aujourd’hui pour le malheur des autres !”

Sélène tout bouillant de colère ordonna de traîner Hiérie à son tribunal. Mais les amis qui étaient auprès de lui l’en empêchèrent. Alors il ordonna qu’on coupât les deux mains et les pieds de Fébronie, puis qu’on lui tranchât la tête.

Mais après le sanglant martyre de sainte Fébronie, le neveu de Sélène, Lysimaque, traumatisé par ce supplice, pleurait sans discontinuer. Sélène, apprenant cette affliction, tomba dans une noire mélancolie puis dans un délire furieux. Dans un accès de rage, il se frappa la tête contre une colonne et tomba sans mouvement et sans vie. Lysimaque ordonna qu’on fit un cercueil de bois incorruptible pour y mettre le corps de Fébronie. Pour lui, il prit la tête, les mains, les pieds et les dents, et tout ce qui avait été séparé du corps, et les ayant enveloppés dans son manteau, il les emporta au monastère. Là, à la vue du corps de Fébronie, Brienne tomba évanouie. S’étant relevée, elle s’écriait en pleurant :

“Laissez-moi embrasser ces pieds qui ont écrasé la tête du serpent; laissez-moi baiser les plaies qui serviront au salut de mon âme; laissez-moi orner sa tête d’une couronne de louanges, puisqu’elle a été la gloire de notre sexe par la victoire qu’elle a remporté dans le combat.”

Le lendemain on plaça le corps dans le cercueil et prenant soin de mettre les membres coupés à leur place. Les dents que l’on ne pouvait remettre dans leurs alvéoles furent placées sur la poitrine. On lui bâtît une église dans laquelle on voulut mettre le corps de Fébronie. Les évêques vinrent au monastère pour demander le corps, mais quand on voulut le prendre, un tremblement de terre leur fit comprendre que la sainte voulait que son corps demeura au lieu où elle était si attachée. Une dent de Fébronie fut néanmoins placée dans l’église qui lui fut dédiée.

La mémoire de sainte Fébronie est célébrée à la même date dans le rit romain. Voici ce que dit le Martyrologe romain au 25 juin :

A Sibapolis, en Mésopotamie, sainte Fébronie, vierge et martyre. Durant la persécution de Dioclétien et sous le juge Silène, pour avoir voulu conserver sa foi et sa chasteté, elle fut d’abord battue de verges et tourmentée sur le chevalet; ensuite déchirée avec des peignes de fer et éprouvée par le feu; enfin ayant eu les dents brisées, puis les seins et les pieds coupés, on lui trancha la tête. Parée de ces souffrances comme d’autant d’ornements, elle monta vers l’époux.

*

Nous fêtons aussi en 25 juin l’après-fête de la Nativité du vénérable & glorieux Prophète, le Précurseur & Baptiste Jean.

La Nativité de saint Jean-Baptiste est raconté par saint Luc au premier chapitre de son évangile. Conformément à l’évangile, six mois jours pour jours – mais comptés selon le calendrier romain (VIII des calendes de juillet (soit le 24 juin) – VIII des calendes de janvier (soit le 25 décembre) séparent les fêtes de la Nativité de saint Jean-Baptiste et de celle de Notre Seigneur.

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les dates de naissance de saint Jean-Baptiste le 24 juin et de son cousin le Christ, six mois plus tard le 25 décembre (Elisabeth étant enceinte de six mois lors de la Visitation de sa cousine la Vierge Marie), n’ont pas été fixé arbitrairement ou pour prétendument christianiser des fêtes païennes. Le professeur Shemarjahu Talmon (1920 † 2010), de l’Université Hébraïque de Jérusalem, après avoir étudié les documents de Qumran et le calendrier du Livre des Jubilés, avait réussi à préciser l’ordre de succession des 24 classes sacerdotales dans le Temple de Jérusalem autour de notre ère (chacune servant deux fois par an), selon le curieux calendrier solaire alors en usage en Palestine dans les communautés juives. Ses résultats furent livrés dans l’article “The Calendar Reckoning of the Sect from the Judean Desert. Aspects of the Dead Sea Scrolls”. Dans cette étude, le professeur Talmon indique que la classe d’Abia (ab-Jah) servait ainsi deux fois dans le Temps : la première fois, du 8 au 14 du troisième mois du calendrier ; la seconde fois du 24 au 30 du huitième mois du calendrier. Ce second tour correspond à la dernière décade de notre mois de septembre. Or nous savons par saint Luc que Zacharie, père de saint Jean-Baptiste, était prêtre de la classe d’Abia et servait dans le Temple lorsqu’il fut frappé de mutisme en raison de son incrédulité après que l’Ange lui a annoncé la naissance d’un fils (Luc I). Le rite byzantin, de façon très ancienne, fait mémoire de l’annonce à Zacharie le 23 septembre. C’est donc très logiquement que 9 mois après, nous célébrons la naissance de saint Jean Baptiste le 24 juin et celle du Christ six mois plus tard le 25 décembre (les bergers gardant leurs troupeaux durant la nuit suggèrent davantage une naissance en hiver qu’en été, comme l’aurait été si on prenait pour point de référence le premier service annuel de la classe d’Abia dans le Temple de Jérusalem). Rappelons aussi que saint Jean Chrysostome justifiait l’adoption de la date du 25 décembre pour fêter Noël par l’examen des archives impériales mises à la disposition de l’Eglise de Rome.

Fils du prêtre Zacharie & d’Elisabeth la stérile, fruit de la promesse, Jean délia par sa naissance la langue de son père devenu muet, et “combla de joie le monde entier”. C’est alors que son père, prononçant l’immortel cantique où il chante la réalisation de la promesse faite à Abraham, prédit à son petit enfant le rôle grandiose de Précurseur, devant préparer les voies sur terre à l’Astre qui vient d’en-haut, “afin de mettre nos pieds dans le droit chemin, sur la voix de la paix”. Ce cantique de Zacharie est joint dans le rit byzantin au cantique de la Vierge Marie, et tous deux forment le 9ème cantique de l’office de matines. Les tropaires de la 9ème ode des canons de matines ont été à l’origine écrits pour être chantés entre les versets de ce cantique double.

Dans le rit byzantin, la fête de la Nativité de saint Jean-Baptiste – célébrée comme au romain le 24 juin – est suivie d’un jour d’après-fête le 25 juin.

Aux heures
A tierce : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire de la Vénérable Mère Martyre. Kondakion : du dimanche.
A sexte : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire du Précurseur. Kondakion : du dimanche.

Béatitudes, ton 5. Tropaires des Béatitudes : huit tropaires du ton dominical :
1. Le bon Larron sur la croix * eut foi en ta divinité, ô Christ ; * il te confessa d’un cœur sincère en s’écriant : ** De moi, Seigneur, en ton royaume souviens-toi.
2. Sur le bois de la croix * pour nous les hommes tu fis fleurir la vie * et se flétrir la malédiction de l’arbre défendu : ** Sauveur & Créateur, nous te chantons d’un même chœur.
3. Par ta mort, ô Christ, * tu as brisé la force de la mort, * ressuscitant tous les morts depuis Adam, ** qui te chantent comme vrai Dieu & Sauveur du genre humain.
4. Venues à ton sépulchre, Sauveur, * les saintes Femmes te cherchaient * pour embaumer la Source de vie, ** mais un Ange leur apparut pour leur dire : Il est ressuscité, le Seigneur !
5. O Christ, lorsque tu fus crucifié * au milieu de deux larrons, * l’un fut justement condamné pour t’avoir insulté, ** l’autre par sa confession devint l’hôte du Paradis.
6. Devant le chœur des Apôtres, * les saintes Femmes s’écriaient : * Le Christ est vraiment ressuscité, ** adorons en lui notre Maître & Créateur.
7. Unique & indivisible Trinité, Dieu créateur & tout-puissant, * Père, Fils & Saint-Esprit, ** nous te chantons comme Sauveur & vrai Dieu.
8. Réjouis-toi, porte infranchissable & temple vivant du Seigneur, * réjouis-toi, trône de feu non consumé, * réjouis-toi, ô Mère de l’Emmanuel, ** le Christ notre Dieu est avec nous.

A la petite entrée :
1. Tropaire du dimanche, ton 5 : Les vertus angéliques sur ton tombeau, * les gardes pétrifiés de crainte, * Marie près de ton sépulcre cherchait ton corps très pur ; * Toi, Tu captives l’enfer sans être séduit. * Tu vas à la rencontre de la Vierge, ** Tu donnes la Vie, ô Ressuscité des morts, gloire à toi !
2. Tropaire du Précurseur, ton 4 : Prophète & Précurseur de la venue du Christ * nous ne pouvons te louer dignement, nous qui t’honorons avec amour : * la stérilité d’une mère & la mutité d’un père ont cessé, * par ta glorieuse & vénérable nativité ** tandis que l’incarnation du Fils de Dieu est annoncée au monde.
3. Tropaire de la Vénérable Mère Martyre, ton 4 : Ta brebis, ô Jésus, Fébronie, * crie d’une voix forte : * “Mon époux, c’est toi que j’aime, * c’est pour te chercher que je combats, * c’est avec toi que je suis crucifiée * et ensevelie par ton baptême. * Pour toi je souffre, afin de régner avec toi. * Pour toi je meurs, afin de vivre en toi. * Accueille, comme victime sans tache, * celle qui par amour est immolée pour Toi”. ** Par son intercession, parce que tu es miséricordieux, sauve nos âmes.
4. Kondakion du Précurseur, ton 3 : Celle qui fut jadis stérile enfante en ce jour le Précurseur du Christ, * celui qui récapitule toutes les prophéties ; * Celui qui avait été annoncé par les prophètes * il Lui imposa la main dans le Jourdain ** & il est apparu à la fois comme le prophète du Verbe de Dieu, le prédicateur et son Précurseur.
5. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
6. Kondakion de la Vénérable Mère Martyre, ton 6 : O Christ, mon tendre époux, s’écriait Fébronie, * à ta suite il m’est aisé de courir, * car la douceur de ton amour * remplit mon âme d’espoir * & la splendeur de ta miséricorde est un baume sur mon cœur, * au point que je désire boire après toi le calice de ta passion * pour être digne de ta chambre nuptiale & d’exulter * avec les vierges sages auprès de toi. * Et nous, célébrant tes pénibles exploits, * nous te prions, vénérable martyre Fébronie : * intercède auprès du Christ notre Dieu * pour qu’il ne nous ferme pas les portes de sa demeure dans les cieux.
7. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
8. Kondakion du dimanche, ton 5 : Tu es descendu aux enfers, ô mon Sauveur, * tu as brisé leurs portes, comme Tout-Puissant, * avec toi tu as ressuscité les morts, comme Créateur ; * et tu as brisé l’aiguillon de la mort * et Adam a été délivré de la malédiction, ô Ami des hommes. * Aussi te clamons-nous : ** Sauve-nous, Seigneur.

Prokimen
Du dimanche, ton 5 :
℟. Toi, Seigneur, tu nous prends en garde, tu nous protèges d’une telle engeance, à jamais (Psaume 11, 8).
℣. Sauve-moi, Seigneur, il n’est plus de saints (Psaume 11, 2).
[De la Vénérable Mère Martyre, ton 4 :
℟. Dieu est admirable dans ses saints, lui le Dieu d’Israël (Psaume 67, 36).]

Epîtres
Du dimanche : Romains (§ 110) XII, 6-14.
Bénissez ceux qui vous persécutent ; bénissez-les, et ne faites point d’imprécation
[De la Vénérable Mère Martyre : 2 Corinthiens (§ 181) VI, 1-10.]

Alleluia
Du dimanche, ton 5 :
℣. Ton amour, Seigneur, à jamais je le chante, d’âge en âge ma parole annonce ta fidélité (Psaume 88, 2).
℣. Car j’ai dit : l’amour est bâti à jamais, aux cieux tu as fondé ta fidélité (Psaume 88, 3).
[De la Vénérable Mère Martyre, ton 1 :
℣. J’espérais le Seigneur d’un grand espoir, il s’est penché vers moi, et il écouta mon cri (Psaume 39, 1).]

Evangiles
Du dimanche : Matthieu (§ 29) IX, 1-8.
Car lequel est le plus aisé, ou de dire, Vos péchés vous sont remis ; ou de dire, Levez-vous, et marchez ?
[De la Vénérable Mère Martyre : Luc (§ 33) VII, 36-50.]

Versets de communion
Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. (Psaume 148, 1).
[De la Vénérable Mère Martyre : La mémoire du juste sera éternelle (Psaume 111, 6).] Alleluia, alleluia, alleluia.

Télécharger le livret des choristes pour ce dimanche.

Programme de la fête de la Nativité de saint Jean-Baptiste

Saint-Eugène, le dimanche 24 juin 2018, grand’messe en rit romain traditionnel de 11h. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.

La fête de la naissance de saint Jean-Baptiste est célébrée six mois avant celle du Christ, en accord avec l’évangile de Luc, qui rapporte que la conception du Précurseur avait eut lieu six mois avant celle du Sauveur :

Et sachez qu’Élisabeth, votre cousine, a conçu aussi elle-même un fils dans sa vieillesse, et que c’est ici le sixième mois de celle qui est appelée stérile (Luc I, 36).

Aussi la fête de la Nativité de saint Jean-Baptiste est-elle aussi appelée la “Noël d’été”. On pourrait s’étonner que l’Eglise ait choisi le 24 juin plutôt que le 25 juin pour la célébrer, mais de fait la coïncidence entre les deux Noëls fonctionne si l’on utilise l’ancienne computation des dates romaines : le 24 juin est en effet le VIIIème jour des calendes de juillet et le 25 décembre le VIIIème jour des calendes de janvier.

Alors que la fête de la lumineuse & glorieuse naissance du Christ survient aux alentours du solstice d’hiver, là où la nuit est la plus noire, la fête de la nativité de saint Jean-Baptiste survient au moment du solstice d’été, lequel marque le moment où les jours recommencent à décroître. Jean-Baptiste ne disait-il pas du Christ : “Il faut qu’il croisse, et que je diminue.” (Jean III, 30).

Comme l’institution de la fête de Noël fut romaine à l’origine, il paraît bien que celle de la Noël d’été le fut également, avant de se répandre en Orient. On conserve 8 sermons de saint Augustin (354 † 430) pour cette fête. Le Sacramentaire Léonien – dont les formules remontent au pontificat de saint Léon le Grand (440-461), nous conserve pas moins de cinq messes différentes : une messe pour la vigile la veille au soir, une messe probablement de l’aurore, une messe du jour et deux messes célébrées au baptistère de Saint-Jean-de-Latran.

Le parallélisme liturgique entre les 2 Noëls est assez frappant. Comme l’Avent précède Noël, la Nativité de saint Jean-Baptiste était précédée d’un jeûne préparatoire de plusieurs semaines. Dans le sacramentaire grégorien, comme à Noël, la veille – entre none & vêpres – se célèbre la messe de la vigile (celle-ci est toujours marquée dans notre Missel Romain). Puis avait lieu une seconde messe durant la nuit ou à l’aurore (disparue de notre missel) et enfin une troisième messe du jour (l’actuelle messe de la fête), célébrée entre tierce & sexte. Comme à Pâques, les IIndes vêpres de la saint Jean étaient des vêpres stationales au cours desquelles on se rendait en procession aux fonts baptismaux.

Les trois hymnes de la fête ont été composées en action de grâce par Paul Diacre, moine du Mont-Cassin au VIIIème siècle. Celui-ci en effet avait perdu sa voix avant de chanter l’Exultet pascal et avait invoqué le secours de saint Jean Baptiste qui avait guéri par sa naissance le mutisme de son père Zacharie. La poésie distinguée de Paul Diacre, ami de Charlemagne, constitue un beau témoignage de la Renaissance Carolingienne des lettres & des Arts.

L’hymne des vêpres – Ut queant laxis – est tout à fait fameux, car il a servi à donner leurs noms aux notes de la musique. Guy d’Arezzo en effet utilisa la mélodie en usage en Italie – laquelle monte de degré en degré de l’Ut au La au début de chaque hémistiche – pour nommer les notes (le Si n’est pas dans la mélodie et il est formé de la réunion des deux initiales Sancte Iohannes) :

Il convenait que le divin Précurseur, la Voix dont les accents révélèrent au monde l’harmonie du Cantique éternel, eût cet honneur de voir se rattacher à son nom l’organisation des mélodies de la terre. (dom Guéranger).

A noter que les Eglises de France, & à leur suite, le rit dominicain, employaient depuis le haut Moyen-Age pour cette hymne un autre ton (sa mélodie ne progresse pas en degrés successifs, à l’inverse du ton italien).

On fait mémoire du Vème dimanche après la Pentecôte.

IIndes vêpres de la fête de la Nativité de saint Jean-Baptiste, avec mémoire du Vème dimanche après la Pentecôte. Au salut du Très-Saint Sacrement :

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Programme de la fête de la Nativité de saint Jean-Baptiste

Nativité de saint Jean-BaptisteSaint-Eugène, le samedi 24 juin 2017, messe de 11h célébrée dans le rit dominicain (avec l’association SOS Chrétiens d’Orient).

La fête de la naissance de saint Jean-Baptiste est célébrée six mois avant celle du Christ, en accord avec l’évangile de Luc, qui rapporte que la conception du Précurseur avait eut lieu six mois avant celle du Sauveur :

Et sachez qu’Élisabeth, votre cousine, a conçu aussi elle-même un fils dans sa vieillesse, et que c’est ici le sixième mois de celle qui est appelée stérile (Luc I, 36).

Aussi la fête de la Nativité de saint Jean-Baptiste est-elle aussi appelée la “Noël d’été”. On pourrait s’étonner que l’Eglise ait choisi le 24 juin plutôt que le 25 juin pour la célébrer, mais de fait la coïncidence entre les deux Noëls fonctionne si l’on utilise l’ancienne computation des dates romaines : le 24 juin est en effet le VIIIème jour des calendes de juillet et le 25 décembre le VIIIème jour des calendes de janvier.

Alors que la fête de la lumineuse & glorieuse naissance du Christ survient aux alentours du solstice d’hiver, là où la nuit est la plus noire, la fête de la nativité de saint Jean-Baptiste survient au moment du solstice d’été, lequel marque le moment où les jours recommencent à décroître. Jean-Baptiste ne disait-il pas du Christ : “Il faut qu’il croisse, et que je diminue.” (Jean III, 30).

Comme l’institution de la fête de Noël fut romaine à l’origine, il paraît bien que celle de la Noël d’été le fut également, avant de se répandre en Orient. On conserve 8 sermons de saint Augustin (354 † 430) pour cette fête. Le Sacramentaire Léonien – dont les formules remontent au pontificat de saint Léon le Grand (440-461), nous conserve pas moins de cinq messes différentes : une messe pour la vigile la veille au soir, une messe probablement de l’aurore, une messe du jour et deux messes célébrées au baptistère de Saint-Jean-de-Latran.

Le parallélisme liturgique entre les 2 Noëls est assez frappant. Comme l’Avent précède Noël, la Nativité de saint Jean-Baptiste était précédée d’un jeûne préparatoire de plusieurs semaines. Dans le sacramentaire grégorien, comme à Noël, la veille – entre none & vêpres – se célèbre la messe de la vigile (celle-ci est toujours marquée dans notre Missel Romain). Puis avait lieu une seconde messe durant la nuit ou à l’aurore (disparue de notre missel) et enfin une troisième messe du jour (l’actuelle messe de la fête), célébrée entre tierce & sexte. Comme à Pâques, les IIndes vêpres de la saint Jean étaient des vêpres stationales au cours desquelles on se rendait en procession aux fonts baptismaux.

Les trois hymnes de la fête ont été composées en action de grâce par Paul Diacre, moine du Mont-Cassin au VIIIème siècle. Celui-ci en effet avait perdu sa voix avant de chanter l’Exultet pascal et avait invoqué le secours de saint Jean Baptiste qui avait guéri par sa naissance le mutisme de son père Zacharie. La poésie distinguée de Paul Diacre, ami de Charlemagne, constitue un beau témoignage de la Renaissance Carolingienne des lettres & des Arts.

L’hymne des vêpres – Ut queant laxis – est tout à fait fameux, car il a servi à donner leurs noms aux notes de la musique. Guy d’Arezzo en effet utilisa la mélodie en usage en Italie – laquelle monte de degré en degré de l’Ut au La au début de chaque hémistiche – pour nommer les notes (le Si n’est pas dans la mélodie et il est formé de la réunion des deux initiales Sancte Iohannes) :

Il convenait que le divin Précurseur, la Voix dont les accents révélèrent au monde l’harmonie du Cantique éternel, eût cet honneur de voir se rattacher à son nom l’organisation des mélodies de la terre. (dom Guéranger).

A noter que les Eglises de France, & à leur suite, le rit dominicain, employaient depuis le haut Moyen-Age pour cette hymne un autre ton (sa mélodie ne progresse pas en degrés successifs, à l’inverse du ton italien).

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Plain-chant dominicain – Nativité de saint Jean-Baptiste – Hymne Ut queant laxis

Die 24 Junii
In Nativitate S. Ioannis Baptistæ
Ad vesperas. Hymnus.

Hymne - Ut queant laxis -  ton 2

UT queant laxis REsonáre fibris
MIra gestórum FAmuli tuórum,
SOLve pollúti LAbii reátum
Sancte Ioánnes.
Pour que tes serviteurs puissent chanter à pleine voix les merveilles de ta vie, efface le péché qui souille leurs lèvres, saint Jean !
Núntius celso véniens Olympo
Te patri magnum fore nascitúrum,
Nomen, et vitæ sériem geréndæ
Ordine promit.
Un messager venu du haut du ciel dévoile à ton père ta naissance, ta grandeur future, ton nom, et tout le déroulement de ta vie.
Ille, promíssi dubius supérni,
Pérdidit promptæ módulos loquélæ :
Sed reformásti génitus perémptæ
Organa vocis.
Mais lui, doutant des promesses célestes, perdit le libre usage de sa langue ; par ta naissance, tu lui rendis la voix qu’il avait perdue.
Ventris obstrúso pósitus cubíli,
Sénseras Regem thálamo manéntem :
Hinc parens nati méritis utérque
Abdita pandit.
Enfermé dans le sein de ta mère, tu avais reconnu la présence du roi dans sa chambre nuptiale ; aussi tes parents ont-ils tous deux, par les mérites de leur fils, révélé des mystères cachés.
Láudibus cives célébrent supérni
Te Deus simplex, paritérque trine :
Súpplices et nos véniam precámur :
Parce redémptis. Amen.
Les habitants du Ciel te célèbrent par leurs louanges, toi Dieu un et trine à la fois. Nous aussi nous venons prier et te supplions d’avoir pitié de ceux que tu as rachetés. Amen.

Cette célèbre hymne de la fête de la Nativité de saint Jean Baptiste, à vêpres, fut écrite par Paul Diacre au VIIIème siècle. Les premières lettres de chacun des vers de la première strophe ont servi à donner leurs noms aux notes de musique.

Plain-chant dominicain – Nativité de saint Jean-Baptiste – Officium De ventre

Die 24 Junii
In Nativitate S. Ioannis Baptistæ
Officium

Officium - De ventre - ton 2 - chant dominicain

De ventre matris meæ vocávit me Dóminus nómine meo : et pósuit os meum ut gládium acútum : sub teguménto manus suæ protéxit me, et pósuit me quasi sagíttam eléctam. Dès le sein de ma mère, le Seigneur m’a ap-pelé par mon nom ; et il a fait de ma bouche un glaive acéré ; il m’a abrité à l’ombre de sa main, et il a fait de moi une flèche aigüe.
(Isaïe XLIX, 1-2).
℣. Audíte ínsulæ, & atténdite pópuli de longe : Dóminus ab útero vocávit me. ℣. Iles, écoutez, & vous, peuples lointains, soyez attentifs. Le Seigneur m’a appelé dès le sein maternel.
(Isaïe XLIX, 1).
Glória Patri, & Fílio, & Spirítui Sancto. Sicut erat in princípio, & nunc, & semper, & in sæcula sæculórum. Amen. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit. Comme il était au commencement, & maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.

Le même office, avec Gloria Patri noté en plain-chant dominicain :

Officium - De ventre - avec Gloria Patri - ton 2 - chant dominicain

Plain-chant dominicain – Nativité de saint Jean-Baptiste – Cantilène de l’épître

Die 24 Junii
In Nativitate S. Ioannis Baptistæ
Epistola

Proposition de cantilène de l’épître, selon les règles du plain-chant dominicain (cf. Processionarium juxta ritum S. Ordinis Prædicatorum Apostolica auctoritate approbatum Reverendissimi in Christo Patris Fratris Hyacinthi Mariæ Cormier, Rome, 1913, pp. 414-424) :

Epître - saint Jean-Baptiste - rit dominicain

Epître - saint Jean-Baptiste - rit dominicain

Léctio Libri Isaíæ Prophétæ.

Isaie. XLIX, 1-3, 5, 6-7

Audíte, ínsulæ, et atténdite, pópuli, de longe : Dóminus ab útero vocávit me, de ventre matris meæ recordátus est nóminis mei. Et pósuit os méum quasi gládium acútum : in umbra manus suæ protéxit me, et pósuit me sicut sagíttam eléctam : in pháretra sua abscóndit me. Et dixit mihi : Servus meus es tu, Israel, quia in te gloriábor. Et nunc dicit Dóminus, formans me ex útero servum sibi : Ecce, dedi te in lucem géntium, ut sis salus mea usque ad extrémum terræ. Reges vidébunt, et consúrgent príncipes, et adorábunt propter Dóminum et sanctum Israel, qui elégit te. Iles, écoutez-moi ! peuples lointains, soyez attentifs ! Le Seigneur m’a appelé dès le sein maternel, dès les entrailles de ma mère il a prononcé mon nom. Il a fait de ma bouche une épée tranchante, il m’a caché dans l’ombre de sa main ; il a fait de moi une flèche de choix, il m’a serré dans son carquois. Et il m’a dit : “Tu es mon serviteur, Israël, en toi je me glorifierai.” Et maintenant le Seigneur parle, lui qui m’a formé dès le sein de ma mère pour être son serviteur. Et il dit : “Voici que j’ai fait de toi la lumière des nations, pour que mon salut parvienne jusqu’aux extrémités de la terre. Des rois verront, et ils se prosterneront, à cause du Seigneur, à cause du Saint d’Israël, qui t’a choisi.”

Livret téléchargeable.

Plain-chant dominicain – Nativité de saint Jean-Baptiste – Répons Priusquam te formarem

Die 24 Junii
In Nativitate S. Ioannis Baptistæ
Responsorium

Répons - Priusquam te formarem - tons 6 & 5

Priúsquam te formárem in útero, novi te : et ántequam exíres de ventre, sanctificávi te. Avant que je t’eusse formé dans le sein maternel, je t’ai connu ; et avant ta naissance, je t’ai sanctifié.
(Jérémie I, 5).
℣. Misit Dóminus manum suam, et tétigit os meum. ℣. Le Seigneur a étendu sa main et a touché ma bouche.
(Jérémie I, 19).

Plain-chant dominicain – Nativité de saint Jean-Baptiste – Alleluia Inter natos mulierum

Die 24 Junii
In Nativitate S. Ioannis Baptistæ
Alleluia

Alleluia - Inter natos mulierum - ton 1

Alleluia, alleluia.
℣. Inter natos mulíerum non surréxit major Ioánne Baptísta.
Alleluia.
Alléluia, alléluia.
℣. Parmi les enfants des femmes, il ne s’en est pas élevé de plus grand que Jean-Baptiste.
Alléluia.

(Matthieu XI, 11).

Plain-chant dominicain – Nativité de saint Jean-Baptiste – Offertoire Iustus ut palma

Die 24 Junii
In Nativitate S. Ioannis Baptistæ
Offertorium

Offertoire - Iustus ut palma - ton 4

Iustus ut palma florébit : sicut cedrus, quæ in Libano est, multiplicábitur. Le juste fleurira comme le palmier ; il se multipliera comme le cèdre du Liban.
(Psaume XCI, 13).