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La Schola Sainte Cécile chante dans la basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican

Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : travail du souffle, pose de voix, vocalises, découverte du chant grégorien et du chant polyphonique.

Les Petits Chantres de Sainte Cécile - maîtrise d'enfants

Votre enfant a entre 8 et 15 ans et souhaite chanter ? Inscrivez-le aux Petits Chantres de Sainte Cécile (filles et garçons). Répétitions le mercredi à 18h30 et le dimanche à 10h30.

Retrouvez les partitions que nous éditons, classées par temps liturgique ou par compositeur. Elles sont téléchargeables gracieusement.

Marc-Antoine Charpentier – Regina cœli (H. 16)

Marc-Antoine Charpentier (1643 † 1704), maître de la musique de Marie de Lorraine, duchesse de Guise, du Dauphin, fils de Louis XIV, des Jésuites & de la Sainte Chapelle.
Regina cœli (H. 16).
2 voix égales (SA) & basse continue.
2 pages.

Composé autour de 1670 d’après les travaux de datation de Catherine Cessac, ce petit motet Regina cœli (H. 16) offre le texte de l’antienne à la Très-Sainte Vierge pour le Temps pascal à un chœur de femmes à deux parties accompagnées de la basse continue. Il figure en effet au premier volume relié des vingt-huit manuscrits autographes, les fameux Meslanges de Marc-Antoine Charpentier, vendus à la Bibliothèque du Roi par son neveu & héritier Jacques Édouard Charpentier en 1727 et grâce auxquels nous est parvenu l’essentiel de la musique de ce compositeur, qui aurait été perdue sans cela. Ce premier volume des Meslanges de Charpentier referme plusieurs autres pièces composées pour le même effectif féminin, dont l’hymne des fêtes des Vierges – Jesu corona virginum – déjà publié sur ce site.

Ecrit en fa majeur – classé comme “furieux et emporté” dans le tableau des énergies des modes par Charpentier lui-même, le motet s’ouvre par une première section joyeuse et pleine de dynamisme sur le premier vers du quatrain dont se compose l’antienne. Une soliste premier dessus chante ensuite les vers deux et trois de l’antienne (Quia quem meruisti portare / Resurrexit sicut dixit), et le chœur lui-répond avec les mêmes alléluias qui concluent le premier vers. Changement de caractère ensuite, les deux voix entremêlent de somptueux et suppliants retards harmoniques pour chanter “Ora pro nobis Deum”, avant de conclure par le retour des mêmes joyeux alléluias.

L’écriture musicale de Charpentier dans ce motet est remarquable pour sa fraicheur d’inspiration et sa finesse harmonique. Les contrastes dynamiques entre l’oraison suppliante et la jubilation débordante sont subtilement marqués.

Regína cæli, laetáre, alleluia;
Quia quem meruísti portáre, alleluia,
Resurréxit, sicut dixit, alleluia:
Ora pro nobis Deum, alleluia.
Reine du Ciel, réjouis-toi, alléluia,
Car celui que tu as mérité de porter, alleluia,
Est ressuscité, comme il l’avait dit, alleluia,
Prie Dieu pour nous, alleluia.

Les premières mesures de cette partition :

 
Regina cœli de Charpentier H.16
 

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Regina cœli de Charpentier (H. 16) – partition au format PDF, transposée un ton plus bas
 

Regina cœli (H. 16) de Marc-Antoine Charpentier
Regina cœli (H. 16) de Marc-Antoine Charpentier – le manuscrit du tome I. des Meslanges.

Domine, salvam fac Galliam – Prière pour la France du VIIIème ton en faux-bourdon parisien

Arrangements Henri de Villiers.
Prière pour la France : Domine, salvam fac Galliam du VIIème ton en faux-bourdon parisien.
3 voix égales (TBB) ou 4 voix mixtes (SATB).
1 page – La Majeur.

Sous l’Ancien Régime, la prière pour les autorités publiques utilisait le dernier verset du Psaume 19 : Domine, salvum fac Regem, & exaudi nos in die qua invocaverimus te. L’Empire transforma ce verset en Domine, salvum fac imperatorem nostrum Napoleonem, la République en Domine, salvam fac Rem Publicam. Le XXème siècle a chanté également Domine, salvum fac gentem Francorum. Le texte que nous utilisons, Domine, salvam fac Galliam – Seigneur, sauvez la France était déjà en usage au XIXème siècle.

De tradition, ce verset est chanté le dimanche à la grand’messe à la fin de la communion, les dimanches et certaines fêtes (comme le jour Noël selon le Cérémonial parisien de Martin Sonnet de 1662), ainsi qu’aux saluts du Très-Saint Sacrement. Il a été psalmodié sur divers tons, les Vème & VIème tons ayant eu aux XVIIIème & XIXème siècles les plus grandes faveurs. A Saint-Eugène, nous chantons ordinairement le Domine salvam fac dans le ton de l’antienne de communion qui le précède immédiatement (sauf aux grandes fêtes et aux temps festifs, où nous employons en général le VIème ton royal).

Le rythme de cette prière pour la France s’inspire directement de celui utilisé par Charles Gounod dans sa Messe solennelle de sainte Cécile (où le te final est considéré comme enclitique et déplace l’accent tonique d’invocavérimus). D’autres solutions rythmiques ont été utilisées du XVIIème au XIXème siècle pour la cadence finale.

Dans le faux-bourdon à 4 voix, les parties de dessus et de taille sont interchangeables à volonté. Le faux-bourdon parisien employé se retrouve dans de nombreuses éditions liturgiques de ce diocèse depuis le XVIIIème siècle. Il est néanmoins beaucoup plus ancien.

Voici le plain-chant sur lequel est établi ce faux-bourdon :

Domine, salvam fac Galliam - Prière pour la France du VIIIème ton en plain-chant parisien

Les premières mesures de cette partition :

 
Domine, salvam fac Galliam - Prière pour la France du VIIIème ton en faux-bourdon parisien
 

Dómine, salvam fac Gálliam : *
Et exáudi nos in die qua invocavérimus te. (ter).
Seigneur, sauve la France, *
Et exauce-nous au jour où nous t’invoquerons.
(trois fois)

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Domine, salvam fac Galliam – Prière pour la France du VIIème ton en faux-bourdon parisien

Arrangements Henri de Villiers.
Prière pour la France : Domine, salvam fac Galliam du VIIème ton en faux-bourdon parisien.
3 voix égales (TBB) ou 4 voix mixtes (SATB).
1 page – La Majeur.

Sous l’Ancien Régime, la prière pour les autorités publiques utilisait le dernier verset du Psaume 19 : Domine, salvum fac Regem, & exaudi nos in die qua invocaverimus te. L’Empire transforma ce verset en Domine, salvum fac imperatorem nostrum Napoleonem, la République en Domine, salvam fac Rem Publicam. Le XXème siècle a chanté également Domine, salvum fac gentem Francorum. Le texte que nous utilisons, Domine, salvam fac Galliam – Seigneur, sauvez la France était déjà en usage au XIXème siècle.

De tradition, ce verset est chanté le dimanche à la grand’messe à la fin de la communion, les dimanches et certaines fêtes (comme le jour Noël selon le Cérémonial parisien de Martin Sonnet de 1662), ainsi qu’aux saluts du Très-Saint Sacrement. Il a été psalmodié sur divers tons, les Vème & VIème tons ayant eu aux XVIIIème & XIXème siècles les plus grandes faveurs. A Saint-Eugène, nous chantons ordinairement le Domine salvam fac dans le ton de l’antienne de communion qui le précède immédiatement (sauf aux grandes fêtes et aux temps festifs, où nous employons en général le VIème ton royal).

Le rythme de cette prière pour la France s’inspire directement de celui utilisé par Charles Gounod dans sa Messe solennelle de sainte Cécile (où le te final est considéré comme enclitique et déplace l’accent tonique d’invocavérimus). D’autres solutions rythmiques ont été utilisées du XVIIème au XIXème siècle pour la cadence finale.

Dans le faux-bourdon à 4 voix, les parties de dessus et de taille sont interchangeables à volonté. Le faux-bourdon parisien employé se retrouve dans de nombreuses éditions liturgiques de ce diocèse depuis le XVIIIème siècle. Il est néanmoins beaucoup plus ancien.

Voici le plain-chant sur lequel est établi ce faux-bourdon :

Domine, salvam fac Galliam - Prière pour la France du VIIème ton en plain-chant parisien

Les premières mesures de cette partition :

 
Domine, salvam fac Galliam - Prière pour la France du VIIème ton en faux-bourdon parisien
 

Dómine, salvam fac Gálliam : *
Et exáudi nos in die qua invocavérimus te. (ter).
Seigneur, sauve la France, *
Et exauce-nous au jour où nous t’invoquerons.
(trois fois)

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Domine, salvam fac Galliam – Prière pour la France du VIème ton en faux-bourdon parisien

Arrangements Henri de Villiers.
Prière pour la France : Domine, salvam fac Galliam du VIème ton en faux-bourdon parisien.
3 voix égales (TBB) ou 4 voix mixtes (SATB).
1 page – Sol Majeur.

Sous l’Ancien Régime, la prière pour le roi utilisait le dernier verset du Psaume 19 : Domine, salvum fac Regem, & exaudi nos in die qua invocaverimus te – Seigneur, sauve le roi et exauce-nous au jour où nous t’invoquerons. L’Empire transforma ce verset en Domine, salvum fac imperatorem nostrum Napoleonem, la République en Domine, salvam fac Rem Publicam. Le XXème siècle a chanté également Domine, salvum fac gentem Francorum. Le texte que nous utilisons, Domine, salvam fac Galliam – Seigneur, sauvez la France était déjà en usage au XIXème siècle.

De tradition, ce verset est chanté le dimanche à la grand’messe à la fin de la communion, les dimanches et certaines fêtes (comme le jour Noël selon le Cérémonial parisien de Martin Sonnet de 1662), ainsi qu’aux saluts du Très-Saint Sacrement. Il a été psalmodié sur divers tons, les Vème & VIème tons ayant eu aux XVIIIème & XIXème siècles les plus grandes faveurs. A Saint-Eugène, nous chantons ordinairement le Domine salvam fac dans le ton de l’antienne de communion qui le précède immédiatement (sauf aux grandes fêtes et aux temps festifs, où nous employons en général le VIème ton royal). Le faux-bourdon parisien employé se retrouve dans de nombreuses éditions liturgiques de ce diocèse depuis le XVIIIème siècle. Il est néanmoins beaucoup plus ancien.

Le rythme de cette prière pour la France s’inspire directement de celui utilisé par Charles Gounod dans sa Messe solennelle de sainte Cécile (où le te final est considéré comme enclitique et déplace l’accent tonique d’invocavérimus). D’autres solutions rythmiques ont été utilisées du XVIIème au XIXème siècle pour la cadence finale.

Dans le faux-bourdon à 4 voix, les parties de dessus et de taille sont interchangeables à volonté.

Voici le plain-chant sur lequel est établi ce faux-bourdon :

Domine, salvam fac Galliam - Prière pour la France du VIème ton en plain-chant parisien

A noter que cette partition donne ici l’harmonisation ordinaire à 3 et 4 voix en faux-bourdon du ton psalmique parisien pour le VIème ton : c’est le même que le romain, sans modulation toutefois à la médiante (comme les tons ambrosiens – c’est un signe d’archaïsme). Il ne faux pas confondre ce ton avec le VIème ton royal, qui lui fait alterner deux cordes de récitation (la puis sol) sur chaque verset psalmique, avec changement à la médiante. Vous trouverez le Domine, salvam fac Galliam du VIème ton royal ici.

Les premières mesures de cette partition :

 
Domine, salvam fac Galliam - Prière pour la France du VIème ton en faux-bourdon parisien
 

Dómine, salvam fac Gálliam : *
Et exáudi nos in die qua invocavérimus te. (ter).
Seigneur, sauve la France, *
Et exauce-nous au jour où nous t’invoquerons.
(trois fois)

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Antoine de Boësset – Jesu nostra redemptio – Hymne de l’Ascension (et O salutaris Hostia sur le même ton)

Attribuable à Antoine de Boësset, sieur de Villedieu (1587 † 1643).
Maître de la musique de la Reine.
Jesu nostra redemptio, hymne de l’Ascension (et O salutaris Hostia adapté sur le même ton).
4 & 5 voix (SATB, puis SATBB pour l’Amen final) et basse continue.
4 pages – Ré mineur (ou Ut mineur).

Cette hymne pour la fête de l’Ascension – Jesu nostra redemptio – figure dans un manuscrit de la Bibliothèque nationale de France connu sous le nom de manuscrit “Deslauriers” mais qui semble avoir été le répertoire personnel d’André Péchon, maître de chapelle de la cathédrale de Meaux au XVIIème siècle, dans lequel celui-ci a consigné les œuvres des compositeurs qu’il admirait tout particulièrement. Dans ce manuscrit, fondamental pour la connaissance de la musique française au temps de Louis XIII, un corpus de pièces se détachent très nettement par leur style et leur composition vocale insolite (le plus souvent 3 voix de femmes, basse & basse continue). En marge de certaines de ces œuvres, le copiste a indiqué Boësset. L’attribution plus précise de ces œuvres a entraîné une vieille dispute entre musicologues (et ce dès Sébastien de Brossard au XVIIIème siècle) : ces œuvres devaient-elles être attribuées à Antoine de Boësset, sieur de Villedieu (1587 † 1643), surintendant de la Musique du Roi Louis XIII, maître de la musique d’Anne d’Autriche et des bénédictines de Montmartre, ou bien à son fils Jean-Baptiste de Boësset, écuyer, sieur de Dehaut (1614 † 1685) qui occupa les mêmes fonctions que son père à la cour où il fut également gentilhomme ordinaire de la Chambre du Roi ? La question parait définitivement tranchée en faveur du père depuis l’article que Peter Bennett fit paraître en 2005 dans la Revue française de Musicologie : Antoine Boësset’s sacred music for the royal abbey of montmartre : Newly identified polyphony and plain-chant musical from the “Deslauriers” Manuscript (F-Pn Vma ms. rés. 571). Se fondant sur une datation des différents papiers du manuscrit Deslauriers et sur la reprise des thèmes du plain-chant propre à Montmartre, l’auteur montre de façon convaincante le lien entre ce corpus et les bénédictines de Montmartre et dès lors son attribution au père (plus connu par ailleurs pour ses nombreux airs de cours publiés).

L’inédite répartition des voix dans ce corpus (deux dessus, un bas dessus, une basse, avec la basse continue) s’expliquerait donc par un usage dans un monastère féminin (la basse serait chantée par Boësset selon Peter Bennett (?!). Pourtant plusieurs musicologues s’étaient aperçus que si l’on répartissait les voix autrement, la marche harmonique de ces œuvres sonnaient nettement mieux. Denise Launay en particulier préconisait la mutation du second dessus en taille, ce que nous avons suivi ici pour cette transcription (et en effet, cela sonne parfaitement bien ainsi). En transcription moderne, il ne serait de toutes manières pas difficile de lire la partie de ténor par un soprano 2 et vice-versa.

Voici un très bel enregistrement par l’excellent ensemble Correspondes sous la direction de Sébastien Daucé :

L’hymne Jesu nostra redemptio est employée par le rit romain pour les premières et secondes vêpres, ainsi que pour les laudes de la fête de l’Ascension de Notre Seigneur Jésus-Christ, ainsi que pendant toute son octave. Son texte, établi sur le modèle des hymnes ambrosiennes classiques, remonte au moins au VIIème siècle.

Nous donnons deux versions de cette partition : en ré mineur (ton original) ou en ut mineur majeur. Nous adjoignons également un O salutaris Hostia adapté sur la polyphonie d’Antoine de Boësset, qui pourra être employé pour l’Ascension et son octave.
 

Jesu, nostra redémptio,
Amor et desidérium,
Deus Creátor ómnium,
Homo in fine témporum.
O Jésus ! notre Rédemption !
Divin objet de notre amour et de nos désirs,
Dieu, qui étant le créateur de tous les êtres,
Vous êtes fait homme à la fin des temps.
Quæ te vicit cleméntia,
Ut ferres nostra crímina,
Crudélem mortem pátiens,
Ut nos a morte tólleres !
Quel excès de clémence et de bonté
Vous a fait prendre nos crimes sur nous,
Et souffrir la plus cruelle mort
Pour nous sauver nous-mêmes de la mort !
Inférni claustra pénetrans,
Tuos captívos rédimens,
Victor triúmpho nóbili
Ad dextram Patris résidens :
Vous êtes descendu dans les enfers,
D’où vous avez retiré vos captifs ;
Vainqueur et triomphant, vous êtes monté au ciel
Où vous êtes assis à la droite de votre Père.
Ipsa te cogat píetas,
Ut mala nostra súperes
Parcénd(o), et voti cómpotes
Nos tuo vultu sáties.
Que votre miséricorde vous engage
A nous délivrer de nos maux,
En nous accordant le pardon : rassasiez enfin
Notre désir en nous faisant voir votre face.
Tu esto nostrum gáudium,
Qui es futúrus præmium :
Sit nostra in te glória
Per cuncta semper sæcula. Amen.
Soyez ici-bas toute notre joie,
Vous qui devez être notre récompense dans le ciel
Que nous ne mettions notre gloire qu’en vous
Maintenant et dans toute l’éternité. Amen.

 

O salutáris Hóstia,
Quæ cœli pandis óstium :
Bella premunt hostília,
Da robur, fer auxílium.
Ô victime salutaire,
Qui nous ouvres la porte du ciel,
L’ennemi nous livre la guerre,
Donne-nous force, porte-nous secours.
O vere digna Hóstia,
Spes única fidélium :
In te confídit Fráncia,
Da pacem, serva lílium.
Ô vraiment digne Hostie
Unique espoir des fidèles,
En toi se confie la France,
Donne-lui la paix, conserve le lys.
Uni trinóque Dómino
Sit sempitérna glória :
Qui vitam sine término
Nobis donet in pátria. Amen.
Au Seigneur un et trine
Soit la gloire sempiternelle ;
Qu’il nous donne dans la patrie
La vie qui n’aura point de terme. Amen.

 

Les premières mesures de ces deux partitions partition :

 
Jesu nostra Redemptio - hymne de l'Ascension par Antoine de Boësset
 
O salutaris hostia sur Jesu nostra Redemptio d'Antoine de Boësset
 
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O salutaris hostia sur Jesu nostra Redemptio d'Antoine de Boësset

Henry du Mont – Cantate Domino

Henry du Mont (1610 † 1684), abbé de  Silly, maître de la chapelle du roi Louis XIV, organiste de Saint-Paul & du duc d’Anjou, maître de musique de la Reine.
Cantate Domino
4 voix mixtes (SATB).
8 pages – Sol majeur.

Ce motet à quatre voix Cantate Domino est la XXVIIIèmeCantica Sacra, recueil de motets qu’Henry du Mont choisit de faire publier chez Robert Ballard en 1652, l’année même où il obtient son premier poste à la Cour auprès du duc d’Anjou, avant de devenir maître de la chapelle du roi Louis XIV en 1663. Ce recueil des Cantica Sacra de 1652, réimprimé en 1662, eut un succès certain dans toute l’Europe et marque une étape majeure dans l’histoire de la musique française : c’est en effet la première fois qu’une basse continue est publiée en France avec des parties vocales, de même, c’est la première fois où l’on imprime dans notre pays de la musique sacrée vocale avec instruments concertants. Les motets des Cantica Sacra de 1652 sont de factures variées, allant d’une à quatre voix, avec ou sans parties de violons.

Ce joyeux motet illustre avec allégresse les cinq premiers versets du Psaume XCV. Notre édition précise les différentes répartitions entre les solistes et le chœur de l’édition originale, en plaçant en italique le texte des solistes (selon une convention en usage au XVIIème), et propose la reprise du premier chœur en refrain à certains endroits de l’œuvre, si l’on veut allonger celle-ci et utiliser ce beau thème en leitmotiv. Nous offrons également la partie de basse continue en partie séparée.

Voici le texte de ce petit motet et sa traduction française :

Cantáte Dómino, omnis terra. Chantez au Seigneur un cantique nouveau, toute la terre.
Cantáte Dómino, et benedícite nómini ejus. Chantez et bénissez son Nom.
Annuntiáte de die in diem salutári ejus. Annoncez de jour en jour son salut.
Annuntiáte inter genter glóriam ejus, in ómnibus pópulis mirabília ejus. Annoncez parmi les nations sa gloire, en tous les peuples ses merveilles.
Quóniam magnus Dóminus, et laudábilis nimis. Car grand est le Seigneur et digne de louanges.
Cantáte Dómino, omnis terra. Chantez au Seigneur un cantique nouveau, toute la terre.

Les premières mesures de cette partition :

Cantate Domino - motet d'Henry du Mont tiré des Cantica Sacra

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Partition complète
Partie séparée de basse continue
 

Cantate Domino - motet d'Henry du Mont - édition Schola Sainte Cécile

Cantate Domino  - partie de Superius de l'édition des Cantica Sacra de 1652
Cantate Domino partition de Superius de l’édition des Cantica Sacra de 1652

Henry du Mont – Tristitia vestra

Henry du Mont (1610 † 1684), sous-maître de la chapelle royale, maître de la musique de la Reine, organiste de Saint-Paul & du duc d’Anjou.
Tristitia vestra – petit motet à deux voix pour le IIIème dimanche après Pâques
2 voix égales (SA ou TB) & basse continue.
4 pages.

Tristitia vestra est le Vème motet des Cantica Sacra d’Henry du Mont.

Il fait partie d’un groupe de trois petits motets à deux voix et basse continue composés par Henry du Mont pour servir durant les offices du Temps pascal :

  • Alleluia Hæc dies pour le jour de Pâques et son octave,
  • Surrexit Pastor bonus, particulièrement adapté pour le IInd dimanche après Pâques, dimanche dit du Bon Pasteur,
  • Tristitia vestra, dont le texte est tiré de l’évangile du IIIème dimanche après Pâques.

Voici le texte de ce petit motet (Jean XVI, 20) et sa traduction française :

Tristítia vestra, alleluia, convertétur in gáudium : alleluia. Votre tristesse, alleluia, se changera en joie, alleluia.
Mundus autem gáudebit, vos vero contristabímini, sed tristítia vestra convertétur in gáudium, alleluia. Et le monde se réjouira, vous serez dans la tristesse, mais votre tristesse se changera en joie, alleluia.

L’écriture d’Henry du Mont rend compte admirablement du texte du discours du Christ au chapitre XVI de l’évangile selon saint Jeau, verset 20 : Le début du motet commence tristement avec de nombreux retards expressifs sur les premiers mots “Tristitia vestra” – “Votre tristesse”. Puis le caractère change : le chant comme le rythme deviennent allègres pour “convertetur in gaudium” – “se changera en joie”.

Ce motet pourra être chanté pendant le Temps pascal. Mais il sera bien sûr parfaitement indiqué pour la messe du troisième dimanche après Pâques (dimanche de Jubilate), puisque son texte est un extrait même de l’évangile du jour (Jean XVI, 16-22).

Il doit normalement se chanter en chœur, puisque le verset Mundus autem gaudebit est indiqué pour une voix seule : voce sola. Comme souvent dans les Cantica sacra d’Henry du Mont, la répartition des effectifs s’adapte facilement en fonction de ce dont on disposera : on peut par exemple le faire chanter par des voix de femmes (soprani et alti), des voix d’hommes (ténors et basses) ou un chœur mixte (femmes sur la première voix et hommes sur la seconde).

Les premières mesures de cette partition :


Tristitia vestra - Cantica Sacra - Henry du Mont

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Cantica Sacra - motet d'Henry du Mont pour le Temps pascal

Tristitia vestra dans l'édition originale des Cantica Sacra d'Henry du Mont - partie de Superius vel Altus.
Tristitia vestra dans l’édition originale de 1652 des Cantica Sacra d’Henry du Mont – partie de Superius vel Altus.
Tristítia vestra - dans l'édition originale des Cantica Sacra d'Henry du Mont - partie de Cantus vel Tenor
Tristítia vestra – dans l’édition originale des Cantica Sacra d’Henry du Mont – partie de Cantus vel Tenor
Tristítia vestra dans l'édition de 1662 des Cantica Sacra d'Henry du Mont - partie de Basse continue
Tristítia vestra dans l’édition de 1662 des Cantica Sacra d’Henry du Mont – partie de Basse continue

Henry du Mont – Surrexit Pastor bonus

Henry du Mont (1610 † 1684), sous-maître de la chapelle royale, maître de la musique de la Reine, organiste de Saint-Paul & du duc d’Anjou.
Surrexit Pastor bonus – petit motet à deux voix pour le Temps pascal et le Dimanche du Bon Pasteur
2 voix égales (SB), violon ad libitum & basse continue.
4 pages.

Surrexit Pastor bonus est le IXème motet des Cantica Sacra d’Henry du Mont.

Plusieurs petits motets des Cantica Sacra, publiés par Henry du Mont chez Ballard en 1652, qui furent réédités en 1662, sont établis sur des textes du Temps pascal (comme par exemple l’Alleluia Hæc dies pour le jour de Pâques et son octave, déjà publié sur ce site).

Le texte du cantique sacré Surrexit Pastor bonus est tiré d’un répons de l’office divin chanté au nocturne du Lundi de Pâques après la seconde leçon, qui interprète un peu librement le verset 11 du chapitre X de l’Evangile de saint Jean (évangile du Bon Pasteur). Ce même texte était aussi utilisé au Moyen-Age pour un alleluia chanté à la messe durant le Temps pascal dans certains usages diocésains, comme par exemple dans ce graduel à l’usage de l’Abbatiale Saint-Vaast d’Arras datant du XIème siècle (Cambrai, Bibliothèque municipale, 0075 (0076), f. 127v v°). Les psallettes des cathédrales du Nord de la France (Picardie et Flandres) l’ont conservé en usage, comme l’atteste les versions polyphoniques de Jean L’Héritier (c. 1480 † ap. 1551), originaire du diocèse de Thérouanne, ou celle de Jacob Regnart (c.1540 † 1599), natif de Douai. Aussi, le voir repris au siècle suivant par le liégeois Henry du Mont n’est pas surprenant.

Ce motet pourra être chanté pendant tout le Temps pascal. Il sera tout particulièrement indiqué pour le second dimanche après Pâques, qui est le dimanche du Bon Pasteur.

Voici le texte de ce petit motet et sa traduction française :

Surréxit Pastor bonus, qui ánimam suam pósuit pro óvibus suis, et pro grege suo mori dignátus est, alleluia. Le bon Pasteur est ressuscité, lui qui a offert son âme pour ses brebis, et qui, pour son troupeau, a daigné mourir, alléluia.

Nous vous proposons la partition d’Henry du Mont dans sa tonalité originelle de sol mineur pour Superius et Bassus. La partie de violon est indiquée, comme souvent dans les Cantica Sacra, “si placet”.

Les premières mesures de cette partition :

Surrexit Pastor Bonus - Cantica Sacra - Henry du Mont

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Cliquer sur ce lien pour ouvrir & télécharger la partition en fichier PDF – ton originel en sol mineur pour Superius et Bassus
 

Surrexit Pastor Bonus - Cantica Sacra - motet d'Henry du Mont pour le Temps pascal

Surrexit Pastor bonus dans l'édition originale des Cantica Sacra d'Henry du Mont
Surrexit Pastor bonus dans l’édition originale des Cantica Sacra d’Henry du Mont – partie de Superius vel Altus.
Surrexit Pastor bonus dans l'édition originale des Cantica Sacra d'Henry du Mont
Surrexit Pastor bonus dans l’édition originale des Cantica Sacra d’Henry du Mont – partie de Bassus.
Surrexit Pastor bonus dans l'édition originale des Cantica Sacra d'Henry du Mont
Surrexit Pastor bonus dans l’édition originale des Cantica Sacra d’Henry du Mont – partie facultative de violon, “si placet”

Guillaume Bouzignac – Quis est iste Rex gloriæ ? – rite de l’ouverture des portes au dimanche des Rameaux

Guillaume Bouzignac (c. 1587 † ap. 1643), maître de chapelle des cathédrales d’Angoulême, de Bourges, de Rodez, de Clermont-Ferrand & de la collégiale Saint-André de Grenoble.
Quis est iste Rex gloriæ ? – rite de l’ouverture des portes au dimanche des Rameaux
6 voix mixtes (SSATTB).
1 page – La Majeur (ton original : Ut Majeur).

Le dimanche des Rameaux, à l’issue de la procession, le clergé stationne devant les portes fermées de l’église, tandis que des chantres – symbolisant les Anges dans le paradis fermé à l’humanité – restés à l’intérieur alternent avec eux l’hymne de Théodulfe d’Orléans Gloria laus.

A l’issue de cette hymne, dans le rit romain, le sous-diacre tape à une seule reprise la porte avec le bas de la hampe de la croix de procession et celle-ci s’ouvre pour laisser entrer la procession dans l’église : le sacrifice du Christ sur la croix nous rouvre les portes du paradis qui nous était fermées.

Cependant, l’usage très ancien de la plupart des Eglises de France, remontant pour le moins au Moyen-Age, donnait un relief bien plus éclatant à ce moment de la longue liturgie du dimanche des Rameaux : ce n’est pas le simple sous-diacre, mais le célébrant lui-même qui va frapper à la porte de l’église avec la croix de procession, en engageant le dialogue suivant avec les chantres placés à l’intérieur de l’église :

Le célébrant :

Attóllite portas príncipes vestras,
& elevámini, portæ æternáles ;
& introíbit Rex glóriæ.
Elevez vos portes, ô princes,
et vous, élevez-vous, portes éternelles,
et il entrera, le Roi de gloire.

Les chantres :

℟. Quis est iste Rex gloriæ ? ℟. Qui est ce Roi de gloire ?

Le célébrant :

Dóminus fortis & potens,
Dóminus potens in prælio :
Attóllite portas príncipes vestras,
& elevámini, portæ æternáles ;
& introíbit Rex glóriæ.
C’est le Seigneur, fort et puissant,
le Seigneur, puissant au combat.
Elevez vos portes, ô princes,
et vous, élevez-vous, portes éternelles,
et il entrera, le Roi de gloire.

Les chantres :

℟. Quis est iste Rex gloriæ ? ℟. Qui est ce Roi de gloire ?
Le célébrant :

Dóminus fortis & potens,
Dóminus potens in prælio :
Attóllite portas príncipes vestras,
& elevámini, portæ æternáles ;
& introíbit Rex glóriæ.
C’est le Seigneur, fort et puissant,
le Seigneur, puissant au combat.
Elevez vos portes, ô princes,
et vous, élevez-vous, portes éternelles,
et il entrera, le Roi de gloire.

Les chantres :

℟. Quis est iste Rex gloriæ ? ℟. Qui est ce Roi de gloire ?
Le célébrant :

Dóminus virtútum,
ipse est Rex glóriæ.
C’est le Seigneur des armées,
c’est lui, le Roi de gloire.

On ouvre ici les portes de l’église, & tous entrent.

Ce dialogue tire son texte du Psaume XXIII, 6-10.

Voici le chant de ce dialogue au rit parisien (livret téléchargeable de cette partition), dans lequel la réponse des chantres (“Quis est iste Rex gloriæ ?”) doit être chantée en montant d’un ton à chaque reprise :

Attolite portas - ouverture des portes de l'église le dimanche des Rameaux - rit parisien

Attolite portas - ouverture des portes de l'église le dimanche des Rameaux - rit parisien

Guillaume Bouzignac a mis en musique cette réponse des chantres – Quis est iste Rex gloriæ ? -, la confiant à un chœur à 6 voix mixtes (premier dessus / second dessus / Bas dessus / Haute taille / Taille / Basse). Dans les deux manuscrits qui contiennent cette partition – le Manuscrit Deslauriers du Département de la Musique de la Bibliothèque nationale de France (BnF Rés Vma ms 571, f° 97 r°) et dans le Manuscrit “Bouzignac” de Tours (F-TO ms 168, f° 61 r°) – elle fait immédiatement suite au Gloria laus des Rameaux, lui aussi composé à six parties.

Par son rythme et par son ampleur vocale, la polyphonie de Bouzignac donne un éclat tout particulièrement glorieux à cette brève acclamation.

Nous offrons cette partition dans son ton original d’Ut Majeur et dans une version transposée d’une tierce en La Majeur.

Les premières mesures de cette partition :

Quis est iste Rex gloriæ ? par Guillaume Bouzignac

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Cliquer sur ce lien pour ouvrir & télécharger la partition (transposé dune tierce vers le bas, en La Majeur) en fichier PDF.
 

Fin du Gloria laus suivi du Quis est iste Rex gloriæ dans le manuscrit de Tours (F-TO ms 168, f° 61 r°)
Fin du Gloria laus suivi du Quis est iste Rex gloriæ dans le manuscrit de Tours (F-TO ms 168, f° 61 r°)
Fin du Gloria laus suivi du Quis est iste Rex gloriæ dans le manuscrit Deslauriers (BnF Rés Vma ms 571, f° 97 r°)
Fin du Gloria laus suivi du Quis est iste Rex gloriæ dans le manuscrit Deslauriers (BnF Rés Vma ms 571, f° 97 r°)

Guillaume-Gabriel Nivers – Troisième O salutaris, à 2 voix et basse continue

Guillaume-Gabriel Nivers (c. 1632 † 1714), organiste du roi Louis XIV & de Saint-Sulpice, maître de musique de la Reine et de la Maison royale de Saint-Louis à Saint-Cyr.
Troisième O salutaris.
2 voix égales (SS) & basse continue.
2 pages.

Cet O salutaris est tiré des “Motets à voix seule, accompagnés de la basse continue et quelques autres motets à deux voix, propres pour les religieuses, avec l’art d’accompagner sur la basse continue pour l’orgue et le clavecin, par le sieur Nivers, organiste de la Chapelle du Roi & de l’église Saint-Sulpice” publiés à Paris chez l’auteur en 1689.

On le retrouve par la suite dans les collections de partitions manuscrites et les livres d’offices destinées à la Maison royale d’éducation de Saint-Cyr, fondée par Madame de Maintenon pour les jeunes filles de la noblesse pauvre, maison pour laquelle Guillaume-Gabriel Nivers va consacrer toute son énergie au cours de la dernière partie de sa vie. Dans les sources de Saint-Cyr, notre motet est appelé “Troisième O salutaris de Mr Nivers” et il est en général privé de sa partie de basse continue.

O salutáris Hóstia,
Quæ cœli pandis óstium :
Bella premunt hostília,
Da robur, fer auxílium.
Ô victime salutaire,
Qui nous ouvres la porte du ciel,
L’ennemi nous livre la guerre,
Donne-nous force, porte-nous secours.

O salutaris, depuis une ordonnance du roi Charles V († 1380), devait être chanté à l’élévation de toutes les messes hautes du Royaume de France. Cette ordonnance fut régulièrement observée jusqu’au XIXème siècle dans notre pays.

Par commodité, nous fournissons cet O salutaris de Nivers selon trois transposition : en si bémol majeur (ton de l’édition des motets de 1689), en la majeur (ton utilisé par les manuscrits de Saint-Cyr) et en sol majeur.

Les premières mesures de cette partition :


Guillaume-Gabriel Nivers - Troisième O salutaris, à 2 voix et basse  continue - partition PDF

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Frontispice de l'édition de 1689 des motets de Guillaume-Gabriel Nivers

Guillaume-Gabriel Nivers - Troisième O salutaris, à 2 voix et basse  continue - 1689
Guillaume-Gabriel Nivers – Troisième O salutaris, à 2 voix et basse continue – Edition de 1689.
Troisième O salutaris de Mr Nivers - Chants & motets de Saint-Cyr
Troisième O salutaris de Mr Nivers – Chants & motets de Saint-Cyr