Vous êtes chanteurs ou instrumentistes et vous souhaitez vous engager au service de la liturgie traditionnelle, n’hésitez pas à nous rejoindre !

La Schola Sainte Cécile chante dans la basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican

Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : travail du souffle, pose de voix, vocalises, découverte du chant grégorien et du chant polyphonique.

Les Petits Chantres de Sainte Cécile - maîtrise d'enfants

Votre enfant a entre 8 et 15 ans et souhaite chanter ? Inscrivez-le aux Petits Chantres de Sainte Cécile (filles et garçons). Répétitions le mercredi à 18h30 et le dimanche à 10h30.

Retrouvez les partitions que nous éditons, classées par temps liturgique ou par compositeur. Elles sont téléchargeables gracieusement.

Programme du dimanche dans l’octave de Noël

La Nativité des frères Le Nain - Collection Wallace de LondresSaint-Eugène, le dimanche 29 décembre 2024, messe solennelle de 11h. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.

La grandeur des œuvres divines est, mes très chers frères, bien au-dessus des ressources de l’éloquence humaine, et la difficulté de s’exprimer vient ici de la raison même qui nous défend de garder le silence ; car ces paroles du Prophète : « Qui racontera sa génération ? » se doivent entendre non seulement de la divine essence de Jésus-Christ, mais aussi de la nature humaine qui est en lui. Si la foi ne croit que ces deux natures sont unies dans une seule personne, la parole ne peut l’expliquer. Aussi ce sujet de louanges est-il intarissable, parce que le talent de celui qui loue reste toujours insuffisant.
Sermon de saint Léon, pape, IVème leçon des vigiles nocturnes de Noël, au second nocturne.

A la sainte messe :

IIndes vêpres du dimanche dans l’octave de Noël. Au salut du Très-Saint Sacrement :

Télécharger le livret de cette messe au format PDF.
Télécharger le livret des IIndes vêpres & du salut au format PDF.

Programme de la fête de Noël

Philippe de Champaigne, Nativité du Carmel - au Musée de LyonSaint-Eugène, le mardi 24 décembre 2024, matines de Noël à 21h45, puis procession à la crèche & messe solennelle de minuit. Le dimanche 25 décembre 2024, messe basse de l’Aurore à 8h15 , messe solennelle du Jour de Noël de 11h. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.

Notre Sauveur, mes bien-aimés, est né aujourd’hui : réjouissons-nous. Il ne peut y avoir de tristesse au jour où naît la vie, qui, dissipant la crainte de la mort, répand en nos âmes la joie, par la promesse de l’éternité. Il n’y a personne qui n’ait sa part de cette allégresse. Tous ont un même motif de se réjouir, car notre Seigneur, destructeur du péché et de la mort, nous trouvant tous assujettis au péché, est venu pour nous affranchir tous. Qu’il tressaille, celui qui est saint : car la palme approche pour lui. Que le pécheur se réjouisse : voici qu’on l’invite au pardon. Que le Gentil prenne courage : car il est convié à la vie. En effet, le Fils de Dieu, dans la plénitude des temps fixée par les impénétrables profondeurs du conseil divin, a pris la nature humaine, pour la réconcilier avec son auteur, afin que l’inventeur de la mort, le diable, fût vaincu par où il avait triomphé.
Sermon de saint Léon, pape, IVème leçon des vigiles nocturnes de Noël, au second nocturne.

C’est pourquoi, mes bien-aimés, rendons grâces à Dieu le Père, par son Fils, dans le Saint-Esprit : de ce que, “nous ayant aimés dans son infinie charité, il a eu pitié de nous, et comme nous étions morts par les péchés, il nous a vivifiés tous en Jésus-Christ”, afin que nous fussions en lui une nouvelle créature et un ouvrage nouveau. “Dépouillons donc le vieil homme avec ses œuvres” ; et, admis à participer à la naissance du Christ, renonçons aux œuvres de la chair. Reconnais, ô Chrétien, ta dignité, et, “devenu participant de la nature divine”, garde-toi de retomber, par une conduite indigne de cette grandeur, dans ta bassesse première. Souviens-toi de quel chef et de quel corps tu es membre. N’oublie jamais, “qu’arraché à la puissance des ténèbres”, tu as été transporté à la lumière et au royaume de Dieu.
Sermon de saint Léon, pape, VIème leçon des vigiles nocturnes de Noël, au second nocturne.

Matines de Noël

  • Chant des répons en polyphonie sur un ton parisien
  • Ière leçon : Isaïe IX, 1-6 : Car un petit enfant nous est né, et un fils nous a été donné ; l’empire repose sur ses épaules et il sera appelé Admirable, Conseiller, Dieu, Fort, Père du siècle futur, Prince de la paix.
  • IInde leçon : Isaïe XL, 1-8 : Et la gloire du Seigneur sera révélée, et toute chair verra en même temps que la bouche du Seigneur a parlé.
  • IIIème leçon : Isaïe XLII, 1-6 : A cause de cela, mon peuple connaîtra mon nom en ce jour-là : que moi-même qui parlais autrefois, me voici présent.
  • Chant de l’évangile de la généalogie du Christ selon Matthieu (Tradition parisienne)

A minuit – procession à la Crèche

  • Minuit chrétien – Texte de Placide Cappeau (1808 † 1877), musique d’Adolphe Adam (1803 † 1856)
  • Procession vers l’autel : Les Anges dans nos campagnes – noël du Lanquedoc du XIXème siècle

Messe solennelle de minuit

  • Introït – Dominus dixit ad me (ton ii.)
  • Kyrie VIII – De Angelis
  • Gloria VIII
  • Epître : Tite II, 11-15 : Car la grâce de Dieu, notre Sauveur, a paru à tous les hommes.
  • Graduel – Tecum principium (ton ii.)
  • Alléluia – Dominus dixit ad me (ton viii.)
  • Evangile : Luc II, 1-14 : Et elle enfanta son Fils premier-né ; et l’ayant emmaillotté, elle le coucha dans une crèche ; parce qu’il n’y avait point de place pour eux dans l’hôtellerie.
  • Credo III
  • Offertoire – Lætentur cœli (ton iv.)
  • Pendant les encensements de l’offertoire : Tollite hostias, chœur final de l’Oratorio de Noël de Camille Saint-Saëns (1835 † 1921), organiste de La Madeleine
  • Sanctus : de la Messe de Minuit de Marc-Antoine Charpentier (1643 † 1704) maître de la musique de la Sainte Chapelle, sur le vieux noël “O Dieu que n’estois-je en vie”
  • A l’élévation : O salutaris sur le vieux noël “A la venue de Noël” – Henri de Villiers
  • Agnus Dei : de la Messe de Minuit de Marc-Antoine Charpentier, sur le vieux noël “A Minuit fut fait un réveil”
  • Pendant la communion : Adeste fideles – cantique du XVIIIème siècle, harmonisation de Nicolas Vardon
  • Communion – In splendoribus sanctorum (ton vi.)
  • Ite missa est VIII
  • Au dernier Evangile : Alma Redemptoris Mater
  • Procession de sortie : Il est né le divin enfant – noël du XIXème siècle, sur une sonnerie du XVIIIème siècle – harmonisation de Maxime Kovalevsky (1903 † 1988), maître de chapelle à Paris
  • Messe solennelle du jour de Noël :

    IIndes vêpres de Noël. Au salut du Très-Saint Sacrement :

    • Motet d’exposition : O Salutaris Hostia – sur le vieux noël français “A la venue de Noël”
    • A la Bienheureuse Vierge Marie : Alma Redemptoris Mater – Vème ton
    • Prière pour Notre Saint Père le Pape : Tu es Petrus – VIIème ton
    • A la bénédiction du Très-Saint Sacrement : Tantum ergo – Vème ton (“Moderne”)
    • Chant final, de Noël : Puer natus in Bethleem – Ier ton – rythme des XIIIème & XIVème siècles

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    Programme du quatrième dimanche de l’Avent

    Saint-Eugène, le samedi 21 décembre 2024, premières vêpres à 17h45, le dimanche 22 décembre 2024, grand’messe de 11h. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45. Couleur liturgique : violet (rit romain) / blanc (rit parisien).

    Vraiment aujourd’hui, selon les anciens Ordines Romani, il ne devrait pas y avoir station, — Dominicat vacat, — puisque la messe dominicale de ce jour était précisément celle qui mettait fin à la vigile nocturne à Saint-Pierre. Ainsi en était-il au début ; pourtant, avec le temps, la pannuchis dominicale ayant été réduite et célébrée par anticipation dans l’après-midi du samedi, il ne parut pas convenable de laisser passer le jour du Seigneur sans offrir le Sacrifice. Peu à peu, s’introduisit l’usage d’une seconde messe stationnale en la basilique des Saints-Apôtres, et cela aussi en conformité avec l’habitude des autres Églises, où l’on ne célébrait pas la vigile, mais où on avait pourtant la coutume d’offrir le sacrifice dominical pour satisfaire à la dévotion du peuple.

    Une tradition très accréditée à Rome, attribuant la rédaction de l’antiphonaire de saint Grégoire à l’inspiration du divin Paraclet, a contribué à cette extrême réserve liturgique. Pour cette raison, l’œuvre était jugée intangible et n’admettait ni retouches ni additions. Par suite, les chants de la messe de ce jour furent empruntés à d’autres messes précédentes, en sorte que ce IVe dimanche de l’Avent n’a de propre que la première lecture de l’Apôtre, les trois collectes et l’offertoire. L’introït est celui du mercredi précédent. L’image de la rosée et de la pluie qui descend lentement pour rafraîchir le gazon aride est tirée de l’épisode bien connu de Gédéon ; elle fut utilisée fort à propos par le psalmiste, puis reprise par le prophète Isaïe, qui s’en servit même pour décrire le caractère tout de suavité et d’amour de la première apparition du Messie dans le monde. Le règne messianique ne se manifeste pas comme un tremblement de terre qui renverse avec impétuosité les maisons et détruit des provinces entières ; mais il est semblable à une petite plante fécondée par la rosée céleste, et qui, en dépit de tous les obstacles, croît et fleurit sous le baiser du soleil. Au contraire, la seconde venue de Jésus sur la terre se fera à l’improviste et soudainement. Alors, avec toute la puissance de son bras, II anéantira en un clin d’œil la gloire du règne de Satan, et le royaume de Dieu atteindra sa splendeur et son accroissement définitifs.”
    Bienheureux cardinal Schuster, archevêque de Milan. Liber Sacramentorum.

    Jean disait à ceux qui accouraient en foule pour être baptisés : “Race de vipères, qui vous a montré à fuir la colère à venir ?” Or, la colère à venir est le châtiment final, que ne pourra fuir alors le pécheur, s’il ne recourt maintenant aux gémissements de la pénitence. Et il faut remarquer que ces rejetons mauvais, imitant la manière d’agir de parents méchants, sont appelés : race de vipères ; parce qu’en portant envie aux bons, en les persécutant, en faisant du mal à leur prochain, en se vengeant du dommage qu’on leur porte, ils suivent en tout cela les voies de leurs pères selon la chair, et agissent comme des enfants envenimés, nés de parents remplis eux-mêmes de venin.
    Homélie de saint Grégoire, pape, VIIème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au troisième nocturne.

    Catéchisme de l’Avent

    Ières vêpres du IVème dimanche de l’Avent.

    A Magnificat : première antienne d’O : O Oriens.

    A la sainte messe :

    IIndes vêpres du IVème dimanche de l’Avent.
    A Magnificat, grande antienne O Rex gentium. Au salut du Très-Saint Sacrement :

    • Motet d’exposition : O Salutaris Hostia – sur le ton de Conditor Alme siderum, hymne des vêpres de l’Avent
    • A la Bienheureuse Vierge Marie : O Virgo virginum – IInd ton
    • Prière pour Notre Saint Père le Pape : Tu es Pastor ovium – Ier ton
    • A la bénédiction du Très-Saint Sacrement : Tantum ergo – Ton “moderne”
    • Chant final, de l’Avent : Rorate cœli desuper – Ier ton

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    Télécharger le livret de la grande antienne O Oriens et du Magnificat des Ières vêpres au format PDF.
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    Programme du XXVIème dimanche après la Pentecôte – Conception de la Mère de Dieu – ton 1

    Conception de la Mère de Dieu par sainte AnneParoisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 22 décembre 2024 du calendrier grégorien – 9 décembre 2024 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, office de matines de la Résurrection à 9h.

    Dimanche du ton I de l’Octoèque. Nous fêtons aussi en ce jour la Conception par sainte Anne de la Mère de Dieu.

    La fête de la Conception de la Mère de Dieu par sainte Anne a été célébrée assez tôt en Orient – au moins avant le VIIIème siècle – puisque saint André de Crête († 712) est l’auteur d’un des deux canons des matines. En voici un extrait :

    Anne, tu as conçu dans ton sein * la myrrhe de suave odeur qui recevra * merveilleusement le Parfum de notre vie, * le Maître qui embaume nos esprits ** par le souffle de la grâce. (tropaire de la 7ème ode).

    A pareille époque, une homélie du moine Jean d’Eubée (début du VIIIème compte la Conception parmi la liste des dix fêtes mariales, encore qu’elle ne soit pas célébrée partout. Georges de Nicomédie, dans le dernier quart du IXème siècle, la considérait de même comme une fête de la Vierge, la plus récente, et ce n’est qu’en 1166 que l’empereur Manuel Comnène la rangea parmi les fêtes de précepte à laquelle on donna, au siècle suivant, une avant-fête.

    L’étude magistrale publiée par le Père Martin Jugie en 1952 “L’Immaculée-Conception dans l’Écriture Sainte et dans la tradition orientale” – compte-rendu ici) fournit par ailleurs une mine de travail impressionnante de références positives sur la théologie traditionnelle de l’Orient byzantin relative à l’Immaculée Conception et montre l’apparition progressive et tardive de sa négation dans un contexte de controverses grandissantes avec Rome.

    En Occident, la même fête est célébrée le 8 décembre (la fête de la Nativité de la Vierge étant le 8 septembre). Elle apparait la première fois en Italie du Sud sous influence grecque au tournant du VIIIème et du IXème siècle et figure sur un calendrier napolitain (latin) du milieu du IXème siècle. La fête de la Conception de Marie est déjà connue et commentée par les bénédictins anglais au Xème siècle. Cette fête s’est surtout introduite en Occident à l’occasion des croisades, et on la voit apparaître à l’abbaye du Bec puis en Angleterre et à Lyon dès le XIIème siècle. Après avoir défendu théologiquement l’Immaculée Conception en 1388, le cardinal Pierre d’Ailly, aumônier du roi Charles VI, lui conseilla la célébration de la fête. La Chapelle royale commença de ce fait cette célébration en décembre sous le règne de ce souverain, vraisemblablement en 1389. Le Pape Sixte IV étendit la fête à tout le rit romain en 1477 et on dit que l’octave de l’Immaculée Conception aurait été accordée par le pape sur une demande expresse du roi Louis XIV.

    Cette fête est précédée d’un jour d’avant-fête (le 8 décembre donc) dans le rit byzantin.

    Catéchisme sur l’Immaculée Conception.

    *

    A matines

    Versets du matin, ton 1
    1. Tropaire du dimanche, ton 1 : La pierre scellée par les Juifs, * et ton corps très pur gardé par les soldats, * Tu ressuscites le troisième jour, ô Sauveur, * donnant la vie au monde. * C’est pourquoi les vertus célestes te crient, ô Donateur de vie : * “Gloire à ta résurrection, Christ, * Gloire à ton royaume ! ** Gloire à ton économie, seul Ami de l’Homme !” (deux fois)
    2. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
    3. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
    4. Tropaire de la Conception, ton 4 : Aujourd’hui les liens de la stérilité sont déliés, * car Dieu ayant entendu les prières de Joachim et Anne, * il leur promet clairement * qu’ils enfanteront, au delà de toute espérance, l’enfant de Dieu, * de laquelle lui-même, devenu homme, naîtra, lui l’Incirconscriptible, * qui ordonna aux anges de lui clamer : ** réjouis-toi, pleine de grâce, le Seigneur est avec toi.

    Polyeleos puis tropaires de la Résurrection, ton 5

    Hypakoï du dimanche, ton 1
    Par son repentir le larron a ravi le paradis, * et par leurs lamentations les femmes myrrhophores ont annoncé la joie, * car Tu es ressuscité, Christ Dieu, ** en accordant au monde la grande miséricorde.

    Prokimen
    Du dimanche, ton 1 :
    ℟. Maintenant Je ressuscite, dit le Seigneur, * Je serai leur salut, Je le resterai fidèlement (Psaume 11, 6).
    ℣. Loue le Seigneur, ô mon âme ! * Je louerai le Seigneur toute ma vie, je chanterai mon Dieu tant que je serai. (Psaume 11, 7).

    IVème évangile de la Résurrection : Marc (§ 112) XXIV, 1–12.
    Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant ?

    Chant de la Résurrection (une fois). Psaume 50. Stichères du Psaume 50, ton 6.

    Canon

    Canon du dimanche (hirmos et 4 tropaires), œuvre de saint Jean Damascène (676 † 749), de la Mère de Dieu alphabétique (2 tropaires), et du premier canon de la Conception d’Anne, œuvre de saint André de Crète, évêque de Gortyne (c. 660 † 740) (4 tropaires). Catavasies de Noël, ton 1.

    Après la 3ème ode : Kondakion de la Conception, ton 4 : Le monde entier célèbre aujourd’hui * Anne qui conçoit par la volonté de Dieu, ** car indiciblement elle a enfanté celle qui enfantera le Verbe.

    Après la 6ème ode : Kondakion du dimanche, ton 1 : Ressuscité du tombeau dans la gloire divine, * tu as ressuscité le monde avec toi ; * la nature humaine te chante comme Dieu, * la mort s’évanouit, * Adam jubile, Seigneur, * & Eve, désormais libérée de ses liens, * proclame dans l’allégresse : ** O Christ, c’est toi qui accordes à tous la résurrection.

    A la 9ème ode : chant du Magnificat.

    Les Laudes, ton 1

    Grande doxologie
    Tropaire du dimanche (impair), ton 1

    Conclusion des matines

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    Programme du Vendredi des Quatre-Temps de l’Avent

    Saint-Eugène, le vendredi 20 décembre 2024, grand’messe en rit romain traditionnel de 19h.

    > Catéchisme sur les Quatre-Temps

    La semaine qui suit le dimanche de Gaudete, l’Eglise romaine célèbre le jeûne des Quatre-Temps de l’Avent. Les Quatre-Temps sont des jours spéciaux de prière et de pénitence qui surviennent le mercredi, le vendredi et le samedi de la semaine, quatre fois dans l’année au commencement des saisons. Cette pratique, qui remonte à la plus haute antiquité, s’inspire directement de l’Ecriture : le prophète Zacharie parle ainsi du Jeûne du quatrième, du cinquième, du septième (= “septembre”) et du dixième (“décembre”) mois. Il est de règle que la station du vendredi des Quatre-Temps soit toujours à Rome dans la basilique des Douze-Apôtres.

    La station qui précède les ordinations solennelles à Rome, est toujours à l’Apostoleion de Pelage Ier ; cela, en vue de rendre hommage au chœur des Apôtres, dont la mission pour l’évangélisation du monde devra désormais être continuée par les lévites de demain, et aussi à cause de la grande célébrité qu’avait acquise cette vénérable basilique au début de la période byzantine. Le Liber Pontificalis dit que son premier auteur fut le pape Jules Ier ; mais l’édifice dut être, grâce à l’or byzantin, restauré de fond en comble, sous les pontifes Pelage et Jean III, en sorte que le souvenir du pape Jules ayant disparu, le temple passa communément pour une œuvre de Pelage Ier, monument votif de la victoire remportée par Narsès sur les Goths. En 1873, des fouilles pratiquées sous le maître-autel mirent au jour une cassette contenant des fragments d’os des saints apôtres Philippe et Jacques, mêlés à des résidus de baume, et certainement déposés là à l’occasion de la seconde dédicace de la basilique. Au IXe siècle, plusieurs corps d’anciens martyrs transportés du cimetière d’Apronianus sur la voie Latine, trouvèrent aussi asile en cette église ; parmi eux se trouvait celui de sainte Eugénie, très vénéré et, pour cette raison, conservé dans un oratoire spécial, contigu à l’Apostoleion.
    Bienheureux Cardinal Schuster, Liber Sacramentorum/blockquote>

    A la sainte messe :

    • Propre grégorien du jour
    • Kyrie : des féries de pénitence au propre de Paris
    • Pendant l’offertoire : Rorate cœli, de la liturgie de rit ambrosien
    • Sanctus XVIII
    • Après la Consécration : O salutaris sur le ton de Conditor alme siderum – d’après Virgile Le Blanc (1592)
    • Agnus Dei XVIII
    • Benedicamus Domino XVIII
    • Au dernier Evangile : Alma Redemptoris Mater
    • Procession de sortie : Rorate cœli, plain-chant de l’Oratoire de France – 1615 – harmonisations du refrain : traditions de Langres et d’Avignon – chant des versets : tradition de Rouen

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    Programme du Mercredi des Quatre-Temps de l’Avent – la Messe d’Or

    Philippe de Champaigne - l'AnnonciationSaint-Eugène, le mercredi 18 décembre 2024, grand’messe en rit romain traditionnel de 19h.

    > Catéchisme sur les Quatre-Temps
    > Catéchisme de l’Avent
    > Une tradition liturgique d’Avent : la « Messe d’Or »

    La semaine qui suit le dimanche de Gaudete, l’Eglise romaine célèbre le jeûne des Quatre-Temps de l’Avent. Les Quatre-Temps sont des jours spéciaux de prière et de pénitence qui surviennent le mercredi, le vendredi et le samedi de la semaine, quatre fois dans l’année au commencement des saisons. Cette pratique, qui remonte à la plus haute antiquité, s’inspire directement de l’Ecriture : le prophète Zacharie parle ainsi du Jeûne du quatrième, du cinquième, du septième (= “septembre”) et du dixième (“décembre”) mois. Il est de règle que la station du mercredi des Quatre-Temps soit toujours à Rome dans la basilique de Sainte-Marie-Majeure. La messe des Mercredis des Quatre-Temps comporte deux prophéties de l’Ancien Testament avant l’Evangile. Une première oraison est dite avant la première prophétie, et le chant de la collecte de la messe n’arrive qu’après le chant d’un premier graduel.

    Le Mercredi des Quatre-Temps de l’Avent, la liturgie romaine célèbre l’Annonciation de l’Ange Gabriel à la Vierge Marie qu’elle serait la Mère du Sauveur. Originairement, cette célébration est plus ancienne que la fête du 25 mars, aussi ce jour était-il revêtu autrefois d’une très grande solennité ; cette messe était appelée au Moyen-Age la “messe d’or“.

    On voit, par d’anciens Ordinaires à l’usage de plusieurs Églises insignes, tant Cathédrales qu’Abbatiales, que l’on transférait les fêtes qui tombaient en ce Mercredi ; qu’on ne disait point ce jour-là, à genoux, les prières fériales ; que l’Évangile Missus est, c’est-à-dire de l’Annonciation, était chanté à Matines par le Célébrant revêtu d’une chape blanche, avec la croix, les cierges et l’encens, et au son de la grosse cloche ; que, dans les Abbayes, l’Abbé devait une homélie aux Moines, comme aux fêtes solennelles. C’est même à cet Usage que nous sommes redevables des quatre magnifiques Sermons de saint Bernard sur les louanges de la Sainte Vierge, et qui sont intitulés : Super Missus est.
    Dom Guéranger, L’Année liturgique

    A la sainte messe :

    • Propre grégorien du jour
    • Kyrie : des féries de pénitence au propre de Paris
    • Pendant l’offertoire : Rorate cœli, de la liturgie de rit ambrosien
    • Sanctus XVIII
    • Après la Consécration : O salutaris sur le ton de Conditor alme siderum – d’après Virgile Le Blanc (1592)
    • Agnus Dei XVIII
    • Antienne de communion : Ecce Virgo, chantée avec des versets du psaume XVIII
    • Benedicamus Domino XVIII
    • Au dernier Evangile : Alma Redemptoris Mater
    • Procession de sortie : Rorate cœli, plain-chant de l’Oratoire de France – 1615 – harmonisations du refrain : traditions de Langres et d’Avignon – chant des versets : tradition de Rouen

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    Programme du troisième dimanche de l’Avent – dimanche de Gaudete

    Saint-Eugène, le samedi 14 décembre 2024, premières vêpres à 17h45, le dimanche 15 décembre 2024, grand’messe de 11h. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45. Couleur liturgique : rose (rit romain) / blanc (rit parisien).

    Ce dimanche est appelé dimanche de Gaudete en raison des premiers mots de l’introït, qui est aussi le premier verset de l’épître lue aujourd’hui (Philippiens IV, 4). Comme pour le dimanche de Lætare pendant le Carême, ce dimanche marque une pause pendant la pénitence de l’Avent, dont l’austérité est tempérée en ce jour par la liturgie : on orne de fleurs les autels, l’orgue peut se faire entendre seul, on peut user d’ornements roses au lieu des violets, le diacre et le sous-diacre déposent les chasubles pliées des temps de pénitence pour revêtir la dalmatique et la tunique qui sont des ornements de joie, de même les évêques usent de la mitre précieuse. Néanmoins, tant le Te Deum aux vigiles nocturnes que le Gloria à la messe restent supprimés jusqu’à Noël. Autrefois, au dimanche de Gaudete, on bénissait les fiançailles de ceux qui se devaient marier après Noël ainsi que les oriflammes et les bannières. A matines, on annonce par la leçon suivante tirée d’une homélie de saint Léon le Grand le jeûne solennel des Quatre-Temps du dixième mois (=décembre).

    Nous vous avertissons publiquement, mes très chers frères, et avec une sollicitude pastorale d’observer le jeûne du dixième mois. Le temps où nous sommes et la coutume de notre dévotion nous y engagent. Par ce jeûne, qu’on célèbre lorsque la récolte de tous les fruits de la terre est terminée, on offre à Dieu, qui nous a donné ces fruits, un très juste sacrifice de continence. En effet, que peut-il y avoir de plus utile que le jeûne ? Par son observance, nous nous approchons de Dieu, et, résistant au démon, nous surmontons les attraits des vices.
    Sermon de saint Léon, pape, IVème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au second nocturne.

    Catéchisme de l’Avent

    Ières vêpres du IIIème dimanche de l’Avent.

    A la sainte messe :

    IIndes vêpres du IIIème dimanche de l’Avent.
    Au salut du Très-Saint Sacrement :

    • Motet d’exposition : O Salutaris Hostia – sur le ton de Conditor Alme siderum, hymne des vêpres de l’Avent
    • A la Bienheureuse Vierge Marie : Alma Redemptoris Mater – Vème ton
    • Prière pour Notre Saint Père le Pape : Tu es Pastor ovium – Ier ton
    • A la bénédiction du Très-Saint Sacrement : Tantum ergo – Ton “moderne”
    • Chant final, de l’Avent : Rorate cœli desuper – Ier ton

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    Programme du XXVIème dimanche après la Pentecôte – saint prophète Habacuc – ton 8

    Le saint prophète HabacucParoisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 15 décembre 2024 du calendrier grégorien – 2 décembre 2024 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

    Dimanche du ton VIII de l’Octoèque. Nous fêtons aussi en ce jour le saint Prophète Habacuc.

    Durant la période de jeûne avant Noël (laquelle commence le 15 novembre en la fête de saint Philippe – aussi est-il appelé populairement le “jeûne de Philippe”), le rit byzantin commémore à de nombreuses reprises les prophètes de l’Ancien Testament qui ont annoncé la venue du Sauveur.

    Habacuc (en hébreux : חֲבַקּוּק) est le 8ème des douze petits prophètes. Il prophétisa probablement aux jours de Joachim, roi de Juda (608 † 598 avant Jésus-Christ). Le livre des prophéties d’Habacuc rapporte en 2 courts chapitres cinq oracles sur l’invasion des Chaldéens et la déportation des Juifs à Babylone, et se conclut au 3ème chapitre par un cantique (ou prière d’Habacuc).

    Ce cantique d’Habacuc (“Seigneur ! j’ai entendu ta parole, et j’ai été saisi de crainte”), qui forme le 3ème et dernier chapitre de son livre, a été utilisé – très tôt et universellement – par les liturgies chrétiennes à l’office de matines (office du matin). Dans le rit byzantin, ce cantique constitue le 4ème du canon de l’orthros (il n’est plus figuré en général de nos jours que par les tropaires de la 4ème ode du canon). Dans le rit romain traditionnel (et dans l’office bénédiction qui en dépend sur ce point), il est employé à l’office des laudes de chaque vendredi. Dans le rit ambrosien, c’est le cantique du troisième nocturne de l’office nocturne du dimanche. Dans le rit mozarabe, il est chanté à l’office du matin des dimanches.

    En dehors de ce livre de prophétie, Habacuc est également cité dans la Bible au livre de Daniel (14, 32-38) :

    32 Or le prophète Habacuc était en Judée ; après avoir fait cuire une bouillie et émietté du pain dans un vase, il allait aux champs le porter à ses moissonneurs.
    33 L’ange du Seigneur dit à Habacuc : “Porte le repas que tu tiens à Babylone, à Daniel, qui est dans la fosse aux lions.”
    34 Habacuc dit : “Seigneur, je n’ai jamais vu Babylone, et je ne connais pas la fosse.”
    35 Alors l’ange le prit par le haut de la tête, le porta, par les cheveux de sa tête, et le déposa à Babylone, au-dessus de la fosse, avec toute l’agilité de sa nature spirituelle.
    36 Et Habacuc cria : “Daniel, serviteur de Dieu, prends le repas que Dieu t’envoie.”
    37 Daniel répondit : “Vous vous êtes, en effet, souvenu de moi, ô Dieu, et vous n’avez pas abandonné ceux qui vous aiment.”
    38 Et Daniel se leva et mangea. Et l’ange du Seigneur remit aussitôt Habacuc en son lieu.

    L’historien ecclésiastique Sozomène (Historia Ecclesiastica VII, 29) rapporte au Vème siècle que les reliques d’Habacuc (et celles du prophète Michée) ont été découvertes à Qeïla au IVème siècle sous le règne de Théodose le Grand, suite à une révélation faite à Zebennus, évêque d’Eleuthéropolis.

    Aux heures
    A tierce & à sexte : Tropaire du dimanche. Gloire au Père. Tropaire du prophète. Et maintenant. Theotokion de tierce. Kondakion : du dimanche seulement.

    Tropaires des Béatitudes : huit tropaires du ton dominical occurent :
    1. Souviens-toi de nous, Christ Sauveur du monde, * comme sur la croix tu t’es souvenu du bon Larron, * & rends-nous dignes, seul Seigneur compatissant, ** d’avoir tous notre part en ton royaume, dans les cieux.
    2. Adam, écoute, avec Eve, réjouis-toi, * car celui qui jadis vous dépouilla tous les deux * & dont la ruse nous rendit captifs ** est anéanti par la Croix du Christ.
    3. Sur l’arbre de la croix, Sauveur, tu acceptas d’être cloué * pour sauver Adam de la malédiction méritée sous l’arbre défendu * et lui rendre la ressemblance à ton image, Dieu de bonté, ** ainsi que le bonheur d’habiter le Paradis.
    4. En ce jour le Christ est ressuscité du tombeau, * à tout fidèle accordant l’incorruptible vie ; * aux Myrrophores il donne l’annonce de la joie ** après ses Souffrances & sa divine Résurrection.
    5. Sages Myrrophores, réjouissez-vous * qui les premières avez vu la Résurrection du Christ * & qui à ses Apôtres avez annoncé ** la restauration du monde entier.
    6. Vous les Apôtres, amis du Christ en cette vie * & destinés à partager son trône dans la gloire du ciel, * comme Disciples intercédez auprès de lui ** pour que sans crainte devant son trône nous puissions nous présenter.
    7. Unité partageant même trône & Trinité sans commencement, * Etre sans division en qui la gloire est partagée, * Royauté qui par nature précèdes tous les temps, ** sauve les fidèles qui chantent pour toi.
    8. Réjouis-toi, vaste demeure de Dieu, * réjouis-toi, arche du nouveau Testament, * réjouis-toi, ciboire qui as renfermé ** pour tous les hommes la manne des cieux.

    A la petite entrée :
    1. Tropaire du dimanche, ton 8 : Tu es descendu des hauteurs, ô Plein de bonté ! * Tu as accepté l’ensevelissement de trois jours, * afin de nous délivrer de nos passions, ** ô notre Vie et notre Résurrection, Seigneur, gloire à toi !
    2. Tropaire du prophète, ton 2 : Célébrant, Seigneur, la mémoire de ton prophète Habacuc, * par ses prières, ** nous t’en supplions, sauve nos âmes.
    3. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
    4. Kondakion du prophète, ton 8 : O Habacuc divinement éloquent qui a annoncé au monde que Dieu viendrait du midi, c’est-à-dire de la Vierge, * et qui, se tenant sous l’assistance divine, a reçu cette nouvelle de l’ange radieux: * tu as proclamé la résurrection du Christ au monde, * c’est pourquoi, dans la joie, nous crions vers toi : * Réjouis-toi, splendide parure des prophètes.
    5. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
    6. Kondakion du dimanche, ton 8 : Ressuscité du tombeau, Tu as relevé les morts * et ressuscité Adam ; * Eve exulte en ta résurrection * et les confins du monde célèbrent ** ta résurrection d’entre les morts, ô Très-miséricordieux.

    Prokimen
    em>Du dimanche, ton 8 :
    ℟. Prononcez des vœux et accomplissez-les pour le Seigneur, notre Dieu (Psaume 75, 12).
    ℣. Dieu est connu en Judée, en Israël son Nom est grand (Psaume 75, 2).

    Epître
    En raison du dimanche des Ancêtres avant Noël, c’est l’épître du XXIVème dimanche après la Pentecôte qui est lue en ce jour.
    Du dimanche : Ephésiens (§ 224) IV, 1-6.
    Un Seigneur, une foi, un baptême.

    Alleluia
    Du dimanche, ton 8 :
    ℣. Venez, crions de joie pour le Seigneur, acclamons le Dieu qui nous sauve (Psaume 94, 1).
    ℣. Allons devant lui en actions de grâces, au son des musiques, acclamons-le (Psaume 94, 2).

    Evangile
    En raison du dimanche des Ancêtres avant Noël, c’est l’évangile du 30ème dimanche après la Pentecôte qui est lu en ce jour.
    Du dimanche : Luc (§ 91) XVIII, 18-27.
    Ce que Jésus ayant entendu, il lui dit : Il te manque encore une chose : vends tout ce que tu as, et le distribue aux pauvres, et tu aura un trésor dans le ciel ; puis viens, et me suis.

    Verset de communion
    Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux.

    Télécharger le livret des choristes pour ce dimanche.

    Programme de la fête de l’Immaculée Conception

    L'Immaculée Conception par Francesco de RosaSaint-Eugène, le samedi 7 décembre 2024, premières vêpres à 17h45 ; le dimanche 11 décembre 2024, messe solennelle de 11h. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45. A l’issue des secondes vêpres, départ depuis Saint-Eugène de la procession en l’honneur de la Très-Sainte Vierge Marie jusqu’à l’église Saint-Roch

    Catéchisme sur l’Immaculée Conception

    Les qualités et les grandeurs de la bienheureuse et glorieuse Marie, toujours vierge, l’ange nous les déclare de la part de Dieu, quand il dit : “Salut, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous, vous êtes bénie entre toutes les femmes.” Il convenait que de tels dons fussent assurés à la Vierge. Celle-là devait être pleine de grâce, qui a donné de la gloire au ciel et le Seigneur à la terre, qui a fait luire la paix, qui a apporté la foi aux nations, une fin aux vices, une règle de vie, une discipline pour les mœurs. Pleine de grâce, en effet, Marie en a reçu la plénitude, tandis que la grâce n’est donnée aux autres que partiellement. Vraiment pleine de grâce, parce que si la grâce s’est trouvée dans les saints Pères et dans les Prophètes, elle ne leur fut pas octroyée dans sa plénitude ; mais en Marie fut mise, quoique d’une manière différente, toute la somme des grâces qui se trouvent dans le Christ. Et c’est pourquoi l’Ange lui dit : “Vous êtes bénie entre toutes les femmes ;” c’est-à-dire bénie au-dessus de toutes les femmes. Et par cela même, tout ce qu’il y avait de malédiction attirée par Ève, a été effacé par la bénédiction de Marie. C’est d’elle que Salomon chante comme à sa louange dans ses Cantiques : “Viens, ma colombe, mon immaculée ; déjà l’hiver est passé, la pluie a cessé ;” et il ajoute : “Viens du Liban, viens, tu seras couronnée.”
    Sermon de saint Jérôme, prêtre, IVème leçon des vigiles nocturnes de cette fête, au second nocturne.

    On fait mémoire du second dimanche de l’Avent à la messe & aux vêpres.

    *

    Ières vêpres de la fête de l’Immaculée Conception avec mémoire du IInd dimanche de l’Avent.

    A la sainte messe :

    • Procession d’entrée : Stella splendens – cantilène de pèlerinage à la Vierge Marie du Livre vermeil de Montserrat (anonyme, c. 1399)
    • Kyrie VIII – De Angelis
    • Gloria VIII
    • Credo III
    • Pendant les encensements de l’offertoire : Ave Maria – Guillaume Bouzignac (c. 1587 † ap. 1643), maître de chapelle des cathédrales d’Angoulême, de Bourges, de Rodez et de Clermont-Ferrand
    • Sanctus VIII
    • A l’élévation : O salutaris hostia, pour le temps de l’Avent – musique de Virgile Le Blanc (1592)
    • Agnus Dei VIII
    • Pendant la communion : Ave Maria – César Franck (1822 † 1890), organiste & maître de chapelle de la basilique Sainte-Clotilde
    • Ite missa est VIII
    • Au dernier Evangile : Alma Redemptoris Mater
    • Procession de sortie : Sortie en Si bémol majeur (Meditaciones religiosas (op. 122), no. 8 – dédiées à la Reine Isa-belle II d’Espagne) – Louis Lefébure-Wély ( 1817 † 1869 ), organiste de Saint-Roch puis de la Madeleine et de Saint-Sulpice

    IIndes vêpres de la fête de l’Immaculée Conception avec mémoire du IInd dimanche de l’Avent. Départ ensuite en procession jusqu’à Saint-Roch (pas de salut du Très-Saint Sacrement)

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    Programme du XXIVème dimanche après la Pentecôte – Clôture de la fête de l’Entrée au Temple de la Mère de Dieu – Saint Clément – ton 7

    PresentationAuTempleParoisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 8 décembre 2024 du calendrier grégorien – 25 novembre 2024 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

    Dimanche du ton VII de l’Octoèque. Nous fêtons aussi en ce jour la clôture de la fête l’Entrée au Temple de notre très-sainte Dame la Mère de Dieu.

    La fête de l’Entrée au Temple de la Mère de Dieu célébrée le 21 novembre constitue l’une des 12 grandes fêtes de l’année liturgique byzantine (la 2nde des 5 grandes fêtes dédiées à la Sainte Vierge). Elle est précédée dans le rit byzantin d’un jour d’avant-fête le 20 novembre et suivie de 4 jours d’après-fête qui se clôturent le 25 novembre.

    L’épisode de la présentation au Temple de Jérusalem de la Vierge Marie n’est pas scripturaire mais se trouve dans un apocryphe, le Protoévangile de Jacques. Composé probablement en Egypte avant le milieu du IInd siècle, ce texte est déjà évoqué par saint Justin (mort vers 165) dans le Dialogue avec Tryphon, par saint Clément d’Alexandrie et par Origène qui s’y réfère explicitement dans le Commentaire de saint Matthieu. Quoique contenant beaucoup de récits merveilleux visant à satisfaire la curiosité des fidèles et bien qu’il ait subi de nombreuses et complexes modifications ultérieures, le texte, de par son ancienneté, a pu toutefois recueillir des traditions orales authentiques. Voici le passage du Protoévangile de Jacques relatif à l’Entrée au Temple de la Mère de Dieu :

    Les mois se succédèrent pour la petit fille. Lorsqu’elle eut deux ans, Joachim dit : Menons-la au Temple du Seigneur, afin que s’accomplisse la promesse que nous avons faite, sinon le Tout-Puissant nous avertirait et l’offrande que nous lui ferions serait rejetée. Mais Anne répondit : Attendons la troisième année pour que l’enfant soit en âge de reconnaître son père et sa mère. Et Joachim répondit : Attendons !

    Lorsque la petite fille eut trois ans, Joachim dit : Appelez les filles d’Hébreux de race pure, et qu’elles prennent chacune un flambeau, un flambeau qui ne s’éteindra pas. L’enfant ne devra pas retourner en arrière et son cœur ne se fixera pas hors du Temple du Seigneur. Elles obéirent à cet ordre et elles montèrent ensemble au Temple du Seigneur. Et le prêtre accueillit l’enfant et la prit dans ses bras. Il la bénit, en disant : Il a glorifié ton nom, le Seigneur, dans toutes les générations. C’est en toi qu’aux derniers jours il révélera la Rédemption qu’il accorde aux fils d’Israël ! Et il fit asseoir l’enfant sur le troisième degré de l’autel. Et le Seigneur Dieu fit descendre sa grâce sur elle. Et, debout sur ses pieds, elle se mit à danser. Et elle fut chère à toute la maison d’Israël. Les parents redescendirent du Temple, et ils étaient remplis d’admiration, et ils louaient Dieu car l’enfant ne s’était pas retournée en arrière. Et Marie demeurait dans le Temple du Seigneur, semblable à une colombe, et la main d’un Ange la nourrissait.

    Ce récit de cette consécration à Dieu de la Vierge Marie est d’ailleurs si conforme à ce que la dévotion chrétienne à toujours ressenti relativement à la vie immaculée de Marie non décrite dans l’Évangile, qu’il a jouit très tôt de la faveur des fidèles. C’est ainsi qu’on voit dans la crypte de Saint-Maximin dans le Var, datant du Vème siècle, une image de la Vierge Marie orante gravée sur une pierre tombale avec l’inscription suivante en mauvais latin : Marie la Vierge servant dans le Temple de Jérusalem.

    L’origine de la fête de la Présentation de la Vierge Marie au Temple serait peut-être palestinienne : la vie de saint Jean le Silentiaire, écrite au milieu du VIème siècle par Cyrille de Scythopolis, nous apprend qu’en novembre 543, à Jérusalem, eut lieu la dédicace de la basilique Sainte-Marie-la-Neuve, construite sur ordre de Justinien dans la partie méridionale de la plate-forme qui avait porté le Temple et ses annexes. Il est probable que la date du 21 novembre rappelle le souvenir de cette dédicace. En tous cas, à Constantinople, la fête de la Présentation de Marie est attestée dès le VIIIème siècle, et des homélies de saint André de Crête (mort en 740) lui sont consacrées. En 1166, Michel Comnène la mît au nombre des fêtes où étaient défendues les séances judiciaires. La fête de l’Entrée au Temple de la Mère de Dieu est l’une des 12 grandes fêtes de l’année liturgique byzantine. Le très beau tropaire de la fête (Ce jour est le prélude de la bienveillance de Dieu) fait une référence à l’Eudoxia du Gloria chanté par les Anges à Noël.

    En Occident, l’Angleterre célèbre cette fête un peu avant l’occupation normande, un calendrier hongrois la note au début du XIIIème siècle. Pour le rit romain, l’introduction de cette fête est due aux soins de Philippe de Maizières, envoyé de Pierre II de Lusignan, roi de Chypre et de Jérusalem, à la cour papale d’Avignon. En effet, l’ambassadeur décrivit sous des couleurs si brillantes cette solennité orientale à Grégoire XI, que celui-ci se décida à l’introduire dans le calendrier de la Curie en 1372. Dès 1373, le roi Charles V l’introduit en la chapelle royale de France et, l’année suivante, convie tout le royaume à l’imiter, ce que fit aussi la Navarre. Comme Grégoire XI rentra à Rome après avoir fait célébrer la Présentation, cette fête devint plus importante et, peu à peu, elle fut adoptée un peu partout en Occident. Elle figure au missel romain de 1505 et à rang de fête double dans le bréviaire romain de 1550. Elle fut supprimée par saint Pie V dans le bréviaire de 1568 (la fête n’avait pas de fondement scripturaire ; or l’un des buts de la réforme tridentine était d’enlever des arguments aux Protestants dans ce domaine) mais fut rétablie par Sixte-Quint en 1585 comme fête double puis élevée par Clément VIII en 1602 comme double majeur avec un nouvel office.

    *

    Saint hiéromartyr Clément, Pape de Rome - icône du Vieux-LadogaNous fêtons aussi en ce jour le hiéromartyr saint Clément, pape de Rome.

    La plus ancienne liste des évêques de Rome – que nous tenons de saint Irénée de Lyon au IInd siècle dans son Adversus haereses – donne saint Clément de Rome comme le troisième successeur de saint Pierre :

    Ayant donc fondé et édifié l’Eglise, les bienheureux apôtres remirent à Lin la charge de l’épiscopat ; c’est de lui que Paul parle dans ses lettres à Timothée ; il eut Anaclet pour successeur. Après Anaclet, le troisième après les apôtres, Clément obtint l’épiscopat.

    Le canon romain garde le même ordre au memento des vivants : Lin, Clet, Clément.

    Saint Irénée de Lyon rapporte aussi que saint Clément avait connu les bienheureux Apôtres et avait conversé avec eux ; il avait encore dans l’oreille la prédication apostolique et leur souvenir devant les yeux.

    Dans la première moitié du troisième siècle, Origène, décrit Clément comme disciple des apôtres et l’identifie avec ce collaborateur que saint Paul cite dans la lettre aux Philippiens (IV, 2-3) : Clément et mes autres collaborateurs dont les noms se trouvent au Livre de vie.

    Telle était aussi l’opinion de l’historien Eusèbe de Césarée, qui date le pontificat de saint Clément de 92 à 101. Eusèbe note :

    La douzième année du règne de Domitien, Anaclet, ayant été évêque des Romains douze ans, a pour successeur Clément que l’Apôtre, dans sa lettre aux Philippiens, désigne comme le compagnon de ses labeurs par ces mots : “avec Clément et mes autres collaborateurs dont les noms sont au livre de vie.” Il existe de celui-ci, acceptée comme authentique, une épître longue et admirable. Elle a été écrite au nom de l’église de Rome à celle de Corinthe à propos d’une dissension qui s’était alors élevée à Corinthe. En beaucoup d’Eglises, depuis longtemps et encore de nos jours, on la lit publiquement dans les réunions communes.

    Sous le règne de Trajan (98-117), le pape Clément fut déporté avec 2000 chrétiens au delà du Pont-Euxin, dans les mines proches de Chersonèse de Tauride (dans l’actuelle Crimée, non loin de l’actuelle ville de Sébastopol) et, pour le punir de continuer son apostolat auprès des prisonniers, on lui attacha une ancre au cou avant de le précipiter dans la Mer Noire. La tradition du martyre de saint Clément est rapportée par Rufin, les papes Télesphore (+ 136) Zosime (+ 418) et le sixième concile de Vaison (442), de plus, il n’a jamais été fait mention de son tombeau à Rome. Saint Cyrille et saint Méthode, en mission à Chersonèse, ramenèrent ensuite le corps de saint Clément à Rome.

    On possède donc de saint Clément de Rome une admirable lettre qu’il adresse aux Corinthiens divisés. Comme l’indique à bon droit le pape Benoît XVI dans la catéchèse qu’il consacra à ce saint, Nous pourrions donc dire que cette lettre constitue un premier exercice du Primat romain après la mort de saint Pierre.

    Cette intervention du Pape de Rome dans les affaires de l’église de Corinthe est d’autant plus notable qu’était encore en vie le dernier Apôtre (et Evangéliste), Jean, celui que Jésus aimait, qui gouvernait alors les Eglises d’Asie, après être revenu, à la mort de Domitien, de l’île où il avait été exilé, ce que confirme saint Clément d’Alexandrie. On notera ici que l’Eglise de Corinthe, si proche de l’Apôtre Jean qui, aux dires de saint Clément d’Alexandrie, allait sur invitation dans les pays voisins, s’adresse au successeur de Pierre, l’évêque de Rome, ou, du moins, si celui-ci, de son propre chef, intervient dans ses affaires, c’est qu’il représente bien plus que l’évêque d’une église locale. Il suffit d’ailleurs de considérer le texte de la lettre clémentine pour voir que le pape est d’autant plus sûr de son autorité que le ton y est tranquille et serein et que, loin d’expliquer pourquoi il intervient, il se contente de s’excuser de n’avoir pu faire plus tôt son devoir… On notera aussi que les Corinthiens reçurent si bien cette épître romaine que bien des communautés antiques la mettront presque au rang des Ecritures comme le souligne Eusèbe de Césarée : en beaucoup d’Eglises, depuis longtemps et encore de nos jours, on la lit publiquement dans les réunions communes.

    Le pape Clément, en bon disciple des apôtres, s’appuie solidement sur les Ecritures qu’il connaît et manie parfaitement dans de longues citations ; ceci étant, en bon lettré helléniste autant que latin, il ajoute des exemples et des maximes qui relèvent de l’univers antique où affleurent Platon, Sophocle et Cicéron ; enfin, en bon romain, il admire la bonne administration romaine et l’ordre des légions qui la fonde. Clément de Rome est en admiration devant l’harmonie et la beauté de la création, sa prière est lyrique et son verbe délicat et sensible. Certes, il commande sans hésitations mais aussi sans brusquerie, modérant son énergie par une douceur soutenue et, graduellement, par de longs développements il enveloppe ses lecteurs pour les mener patiemment jusqu’à l’acceptation de la correction dont personne ne doit s’irriter.

    Invention des reliques de saint Clément un an après son martyre - les fidèles récupèrent son corps dans la Mer NoireAlors que saint Clément est fêté le 24 novembre par le rit byzantin (et le 23 novembre par le rit romain), les Russes (ainsi que l’Eglise copte d’Egypte) le fêtent le 25 novembre. La dévotion envers saint Clément est importante en Russie, en raison même du lieu de son martyre en Crimée. Le tropaire et le kondakion employés par les Russes diffèrent aussi de ceux employés dans les livres grecs actuels. Le tropaire russe fait référence aux circonstances de la découverte du corps de saint Clément par ses disciples au fond de la Mer Noire, à 300 mètres du rivage, selon une passion écrite au Vème siècle.

    Ordinairement, saint Pierre d’Alexandrie est également fêté par l’Eglise russe au 25 novembre, mais lorsque ce jour tombe un dimanche, la combinaison de l’office du dimanche avec celui de l’après-fête de l’Entrée au Temple et de celui de saint Clément de Rome fait que la mémoire de saint Pierre d’Alexandrie est omise.

    A matines

    Versets du matin, ton 7
    1. Tropaire du dimanche, ton 7 : Tu as détruit la mort par ta croix, * ouvert au Larron le Paradis ; * changé en joie les pleurs des myrrophores * et ordonné aux apôtres de prêcher. * Tu es ressuscité, ô Christ Dieu, ** donnant au monde ta grande miséricorde ! (deux fois)
    2. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
    3. Tropaire du hiéromartyr Clément, ton 4 : Avec les miracles de Dieu tu as glorieusement étonné les extrémités de la terre, * ô saint athlète ; * au-delà des lois de la nature, * tu as fait se retirer les eaux de la mer * au jour honoré de ta mémoire, * pour ceux qui étaient venus avec ferveur à l’église divinement construite, * portant tes précieuses reliques. * Après leur départ, tu as merveilleusement fait reprendre sa place à la mer. * très admirable Clément, ** prie le Christ Dieu afin qu’il sauve nos âmes.
    4. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
    5. Tropaire de la fête, ton 4 : Ce jour est le prélude de la bienveillance de Dieu * et le salut des hommes est proclamé. * Dans le Temple de Dieu la Vierge est présentée * pour annoncer à tous les hommes la venue du Christ. * En son honneur, nous aussi, à pleine voix chantons-lui : * Réjouis-toi, ** accomplissement du dessein du Créateur.

    Polyeleos puis tropaires eulogétaires de la Résurrection, ton 5

    Hypakoï du dimanche, ton 6
    Par ta mort volontaire et vivifiante, ô Christ, * Tu as brisé les portes des enfers, car Tu es Dieu ; * Tu nous as ouvert l’antique paradis ** et, ressuscité des morts, Tu as délivré notre vie de la corruption.

    Prokimen
    Du dimanche, ton 6 :
    ℟. Seigneur, réveille ta puissance, * et viens nous sauver (Psaume LXXIX, 3).
    ℣. Pasteur d’Israël, sois attentif, toi qui mènes Joseph comme une brebis (Psaume LXXIX, 2).

    IInd évangile de la Résurrection : Marc (§ 70) XVI, 1-8.
    Mais il leur dit : Ne craignez point : vous cherchez Jésus de Nazareth, qui a été crucifié ; il est ressuscité ; il n’est point ici : voici le lieu où on l’avait mis.

    Chant de la Résurrection. Psaume 50. Stichères du Psaume 50, ton 6.

    Canon

    Canon du dimanche (4 tropaires), œuvre de saint Jean Damascène (676 † 749), de la Mère de Dieu alphabétique (2 tropaires), du second canon de la fête, œuvre du seigneur Basile (4 tropaires) & du hiéromartyr Clément, œuvre de saint Théophane le Marqué, l’Hymnographe, métropolite de Nicée (c. 778 † 845) avec l’acrostiche : “Gloire au Sarment témoin de la vigne de vie. Joseph” (4 tropaires). Catavasies de Noël, ton 1.

    Après la 3ème ode : Kondakion de la fête, ton 4 : Le temple très pur du Sauveur, * la très précieuse chambre nuptiale, la Vierge, * le trésor sacré de la gloire de Dieu * est conduite en ce jour dans la maison du Seigneur * elle y introduit avec elle la grâce de l’Esprit Divin ; * les anges de Dieu lui chantent : ** “Elle est un tabernacle céleste”.
    Kondakion du hiéromartyr Clément, ton 2 : Comme un cep de la vigne divine vêtue de sainteté, tu as été manifesté, * exsudant la douceur de la sagesse * par tes supplications, ô très Honorable ; * afin que nous puissions t’offrir telle une robe tissée de pourpre * une hymne noétique ; saint Clément, sauve tes serviteurs !

    Après la 6ème ode : Kondakion du dimanche, ton 7 : La puissance de la mort ne peut plus retenir les hommes, * car le Christ est descendu pour briser et détruire sa force. * Les enfers sont enchaînés, * les prophètes en chœur se réjouissent et disent : * Le Sauveur est apparu aux croyants. ** Venez, fidèles, prendre part à la Résurrection.

    A la 9ème ode : chant du Magnificat.

    Les Laudes, ton 7

    Grande doxologie
    Tropaire du dimanche (impair), ton 7

    Conclusion des matines

    Télécharger le livret des matines de la résurrection du 7ème ton au format PDF
    Télécharger le livret de la fête de la Clôture de l’Entrée au Temple de la Mère de Dieu et du hiéromartyr Clément.