Vous êtes chanteurs ou instrumentistes et vous souhaitez vous engager au service de la liturgie traditionnelle, n’hésitez pas à nous rejoindre !

La Schola Sainte Cécile chante dans la basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican

Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : travail du souffle, pose de voix, vocalises, découverte du chant grégorien et du chant polyphonique.

Les Petits Chantres de Sainte Cécile - maîtrise d'enfants

Votre enfant a entre 8 et 15 ans et souhaite chanter ? Inscrivez-le aux Petits Chantres de Sainte Cécile (filles et garçons). Répétitions le mercredi à 18h30 et le dimanche à 10h30.

Retrouvez les partitions que nous éditons, classées par temps liturgique ou par compositeur. Elles sont téléchargeables gracieusement.

Fête de la dédicace et vénération des reliques de saint Charles Acutis

Saint Charles AcutisSaint-Eugène, le mercredi 1er octobre 2025, grand’messe de 19h, suivie de la vénération des reliques de saint Charles Acutis.

Saint Charles Acutis (Carlo Acutis) – né au ciel le 12 octobre 2006 à l’âge de 15 ans – a été canonisé par Sa Sainteté le Pape Léon XIV le dimanche 7 septembre 2025.

A la sainte messe

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Programme de la fête de la Dédicace de saint Michel Archange, patron secondaire de la France

Saint Michel Archange terrassant le dragonSaint-Eugène, le dimanche 28 septembre 2025, vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45. Le lundi 29 septembre à 19h, messe solennelle en rit romain traditionnel de 19h.

En 1424, l’Archange saint Michel se présente ainsi à sainte Jeanne d’Arc : « Je suis Michel, le protecteur de la France ».

Saint-Michel archange est le chef des armées angéliques ; son nom signifie Qui est comme Dieu ?. Il est cité à quatre reprises dans l’Écriture :

  1. Daniel X, 13 & 21 : Gabriel déclare à Daniel, lorsque celui-ci demande à Dieu de permettre la Juifs de retourner à Jérusalem : « Le prince du royaume des Perses m’a résisté vingt et un jours ; mais Michel, le premier d’entre les premiers princes, est venu à mon secours (…) Mais je t’annoncerai présentement ce qui est marqué dans l’écriture de la vérité ; et nul ne m’assiste dans toutes ces choses, sinon Michel, qui est ton prince.
  2. Daniel XII, 1 : l’ange parlant de la fin du monde et l’Antéchrist déclare : « En ce temps-là Michel, le grand prince, s’élèvera, lui qui est le protecteur des enfants de votre peuple ; et il viendra un temps tel qu’on n’en aura jamais vu un semblable, depuis que les peuples ont été établis jusqu’alors. En ce temps-là tous ceux de votre peuple qui seront trouvés écrits dans le livre, seront sauvés. »
  3. Epître de saint Jude 9 : « Cependant l’archange Michel dans la contestation qu’il eut avec le diable touchant le corps de Moïse, n’osa le condamner avec exécration ; mais il se contenta de dire : Que le Seigneur te réprime ». Saint Jude fait ici allusion à une ancienne tradition orale juive d’un différend entre Michel et Satan sur le corps de Moïse (Origène en parle dans son De Principiis III.2.2).
  4. Apocalypse XII, 7-9 : saint Jean évoque le grand combat eschatologique de Michel contre le diable : « Il y eut un grand combat dans le ciel : Michel et ses anges combattaient contre le dragon, et le dragon avec ses anges combattait contre lui. Mais ceux-ci furent les plus faibles ; et depuis ce temps-là ils ne parurent plus dans le ciel. Et ce grand dragon, cet ancien serpent qui est appelé le Diable et Satan, qui séduit tout le monde, fut précipité ; il fut précipité en terre, et ses anges avec lui. »

Suite à ces passages scripturaires, la tradition chrétienne attribue quatre offices à saint Michel : celui de lutter contre Satan, celui d’arracher les âmes des fidèles à la puissance de l’Ennemi, en particulier à l’heure de la mort, celui d’être le champion de l’Eglise militante, et en particulier des chevaliers chrétiens, enfin celui de conduire les âmes au jugement dernier (cf. l’offertoire de la messe des morts).

Dans le rit romain, la fête du 29 septembre est à l’origine la fête de la dédicace au Vème siècle d’une basilique située sur la via Salaria à 6 miles au Nord de Rome, dédiée à saint Michel & à tous les Anges, basilique qui disparut au cours du Xème siècle. Le Sacramentaire léonin place cette fête au 30 septembre sous le titre de Natale basilicae Angeli via Salaria et possède pas moins de cinq formulaires de messe pour ce jour, dont trois mentionnent explicitement saint Michel (les deux autres fêtant plus généralement tous les Anges). Le Sacramentaire gélasien donne la date du 29 septembre et appelle la fête S. Michaelis Archangeli tandis que le Sacramentaire grégorien l’appelle à la même date Dedicatio Basilionis S. Angeli Michaelis. Bien que conservant dans le missel romain l’antique titre de Dédicace de saint Michel Archange, la fête ne possède plus aucun caractère, ni au niveau des textes ni des rubriques, de fête de dédicace.

Les hymnes de l’office romain de ce jour ont été composée par saint Rhaban Maur de Fulda (c. 780 † 856), archevêque de Mayence. L’hymne des laudes mentionne en particulier les 3 archanges Michel, Gabriel & Raphaël.

Nous disons qu’il y a neuf ordres d’Anges. En effet, nous savons positivement par le témoignage de la sainte Écriture, qu’il y a : des Anges, des Archanges, des Vertus, des Puissances, des Principautés, des Dominations, des Trônes, des Chérubins et des Séraphins. Qu’il y ait des Anges et des Archanges, presque toutes les pages sacrées l’attestent ; quant aux Chérubins et aux Séraphins, il en est souvent question, comme on le sait, au livre des Prophètes. De plus, l’Apôtre saint Paul énumère les noms de quatre ordres dans ce passage de son Épître aux Éphésiens : « Au-dessus de toute Principauté, de toute Puissance, de toute Vertu, de toute Domination. » Il dit encore en écrivant aux Colossiens : « Soit les Trônes, soit les Puissances, soit les Principautés, soit les Dominations. » En joignant donc les Trônes aux quatre ordres dont il a parlé aux Éphésiens, on a cinq ordres ; et si l’on y ajoute les Anges et les Archanges, les Chérubins et les Séraphins, on trouve qu’il existe réellement neuf ordres d’Anges.
Sermon de saint Léon le Grand, pape, IVème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au second nocturne.

Ières vêpres de la fête de saint Michel Archange avec mémoire du XVIème dimanche après la Pentecôte. Au salut du Très-Saint Sacrement :

A la sainte messe :

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Programme de la solennité de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, patronne secondaire de la France

Saint-Eugène, le dimanche 28 septembre 2025, grand’messe en rit romain traditionnel de 11h. Premières vêpres de la fête de saint Michel & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.

Mémoire du XVIème dimanche après la Pentecôte

Ayant lu dans la Sainte Écriture cette invitation : « Si quelqu’un est tout petit, qu’il vienne à moi », elle voulut, dans son désir de plaire davantage au Très-Haut, devenir petite selon l’esprit, et, avec une confiance toute filiale, elle se livra pour toujours à Dieu, comme au plus aimant des Pères. Cette « voie de l’enfance spirituelle » selon la doctrine de l’Évangile, elle l’enseigna aux autres, spécialement aux novices qu’elle était chargée, par obéissance, de former aux vertus religieuses ; et ainsi, toute remplie d’un zèle apostolique, elle montra le chemin de la simplicité évangélique à un monde enflé d’orgueil et attaché aux vanités. Jésus, son Époux, l’enflamma profondément du désir de souffrir et dans son âme et dans son corps. Bien plus, considérant avec une extrême douleur, combien l’amour de Dieu est universellement rejeté, deux ans avant sa mort, elle s’offrit en victime à l’Amour très miséricordieux de Dieu. Alors, comme elle le rapporte elle-même, elle fut blessée d’une flamme du céleste feu. Enfin, consumée d’amour, ravie en extase, et murmurant avec une ferveur extrême : « Mon Dieu, je vous aime ! » elle s’envola vers son Époux, le trente septembre de l’année mil huit cent quatre-vingt-dix-sept, étant âgée de vingt-quatre ans. La promesse qu’elle avait faite en mourant, de faire tomber sur la terre une perpétuelle pluie de roses, dès son entrée au Ciel elle l’a réalisée, et la réalise encore de nos jours, par d’innombrables miracles. C’est pourquoi le Souverain Pontife Pie XI l’a inscrite parmi les Vierges Bienheureuses et deux ans après, au cours du grand jubilé il l’a solennellement placée au nombre des Saintes, puis constituée et déclarée Patronne spéciale de tous les Missionnaires. Pie XII, accédant aux vœux de tous les évêques de France a établi et déclaré que sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus serait auprès de Dieu patronne secondaire de toute la France.
Vie de sainte Thérèse, VIème leçon des vigiles nocturnes de sa fête, au second nocturne.

A la messe :

Ières vêpres de la fête de saint Michel Archange avec mémoire du XVIème dimanche après la Pentecôte. Au salut du Très-Saint Sacrement :

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Sainte Thérèse secoure les soldats durant la Grande Guerre - Fusain de Pierre Léon Adolphe Annould de 1915.
Sainte Thérèse secoure les soldats durant la Grande Guerre – Fusain de Pierre Léon Adolphe Annould de 1915.

Programme du Samedi des Quatre-Temps de septembre

Samedi des Quatre-Temps de SeptembreSaint-Eugène, le samedi 26 septembre 2025, grand’messe en rit romain traditionnel de 9h30.

> Catéchisme sur les Quatre-Temps

Que signifie le figuier, sinon la nature humaine ? Que signifie, que montre la femme courbée, si ce n’est la même nature ? Cette nature a été, et bien plantée comme le figuier, et bien créée comme la femme : mais tombée de son plein gré dans la faute, elle ne conserve pas le fruit des soins de son maître ni l’état de rectitude. Se jetant en effet vers le péché de sa volonté, elle a perdu la droiture parce qu’elle n’a pas voulu porter les fruits de l’obéissance. Elle, créée à l’image de Dieu, en ne persistant pas dans sa dignité, a dédaigné de conserver l’état dans lequel elle avait été plantée ou créée. C’est pour la troisième fois que le maître de la vigne vient au figuier, parce qu’il a recherché le genre humain avant la loi, sous la loi, sous le règne de la grâce : en l’attendant, en l’avertissant, en le visitant.
Homélie de saint Grégoire, pape, IInde leçon des vigiles nocturnes de ce samedi.

A la sainte messe :

  • Propre grégorien du jour
  • Kyrie : des féries de pénitence au propre de Paris
  • Offertoire Dómine, Deus salútis meæ, chanté avec ses antiques versets
  • Sanctus XVIII
  • A l’élévation : O salutaris sur le ton de l’hymne de la Croix : Vexilla Regis prodeunt
  • Agnus Dei XVIII
  • Antienne de communion, chantée avec des versets du psaume LXXX
  • Benedicamus Domino XVIII
  • Après le dernier Evangile : Salve Regina
  • Procession de sortie : Bénédictions des Trois Enfants dans la fournaise – Vème ton

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Programme du Mercredi des Quatre-Temps de septembre

Mercredi des Quatre-Temps de septembreSaint-Eugène, le mercredi 18 septembre 2024, grand’messe en rit romain traditionnel de 19h. Mémoire de Notre Dame de la Merci

> Catéchisme sur les Quatre-Temps

La semaine qui suit l’Exaltation de la Sainte Croix, l’Eglise romaine célèbre le jeûne des Quatre-Temps, lequel s’étend sur le mercredi, le vendredi et le samedi de la semaine, quatre fois dans l’année au commencement des saisons. Cette pratique, qui remonte à la plus haute antiquité, s’inspire directement de l’Ecriture : le prophète Zacharie parle ainsi du Jeûne du quatrième, du cinquième, du septième (= « septembre ») et du dixième (« décembre ») mois. Il est de règle que la station du mercredi des Quatre-Temps soit toujours à Rome dans la basilique de Sainte-Marie-Majeure. La messe des Mercredis des Quatre-Temps comporte deux prophéties de l’Ancien Testament avant l’Evangile. Une première oraison est dite avant la première prophétie, et le chant de la collecte de la messe n’arrive qu’après le chant d’un premier graduel.

Voici comment le Sacramentaire gélasien annonçait l’arrivée des jeûnes des Quatre-Temps :

Frères très aimés, la purification annuelle du jeûne qui sanctifie le corps et l’âme nous est annoncée par le retour de ce mois salutaire. Donc, aux féries quatrième et sixième, unissons-nous d’un commun zèle pour offrir à Dieu le jeûne spirituel ; et samedi, célébrons les saintes vigiles de la piété chrétienne en l’Église du bienheureux Pierre, sur l’intercession duquel notre foi fonde son espérance. Ainsi en ces jours saints, les souillures du péché dues à la fragilité de la chair seront effacées par le jeûne et l’aumône, avec l’aide de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, étant Dieu, vit et règne avec le Père et l’Esprit-Saint dans les siècles des siècles.

A la sainte messe :

  • Propre grégorien du jour – mémoire de saint Joseph de Cupertino, confesseur
  • Kyrie : des féries de pénitence au propre de Paris
  • Offertoire Meditabitur, chanté avec ses antiques versets
  • Sanctus XVIII
  • A l’élévation : O salutaris sur le ton de l’hymne de la Croix : Vexilla Regis prodeunt
  • Agnus Dei XVIII
  • Antienne de communion, chantée avec des versets du psaume LXXX
  • Benedicamus Domino XVIII
  • Après le dernier Evangile : Salve Regina
  • Procession de sortie : Antienne Gaudium Domini (II Esdras 10) et Psaume XCVI – IVème ton

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Programme du XVème dimanche après la Pentecôte

Résurrection du fils de la veuve de NaïmSaint-Eugène, le dimanche 21 septembre 2025, grand’messe en rit romain traditionnel de 11h. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.

La résurrection du fils de la veuve de Naïm.

Une mère, veuve, fut dans la joie lors de la résurrection de ce jeune homme. Une mère, l’Église, est dans la joie chaque jour lors de la résurrection spirituelle des hommes. Celui-là était mort dans son corps mais ceux-ci, dans leur âme. La mort visible était pleurée par des larmes visibles. Quant à la mort invisible, nul n’en prenait souci, nul ne l’apercevait, Celui-là qui connaissait les morts prit souci d’eux. Celui-là seul connaissait les morts qui pouvait les rendre à la vie. S’il n’était pas venu pour ressusciter les morts, l’Apôtre ne dirait pas : « Éveille-toi, toi qui dors, lève-toi d’entre les morts, et sur toi luira le Christ ».
Homélie de saint Augustin, évêque, VIIème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au troisième nocturne.

A la sainte messe :

IIndes vêpres du XVème dimanche après la Pentecôte. Mémoires de saint Etienne, roi de Hongrie, et des Bienheureux Martyrs de Septembre. Au salut du Très-Saint Sacrement :

  • Motet d’exposition : Adoro te supplex, Vème ton
  • A la Bienheureuse Vierge Marie : Sicut Myrrha, du IVème ton (antienne de l’Antiphonaire de Notre-Dame de Paris du XIIIème s. pour le premier nocturne l’Assomption & antique psalmodie ornée du psaume XLIV)
  • Prière pour Notre Saint Père le Pape : Tu es Petrus du VIIème ton
  • A la bénédiction du Très-Saint Sacrement : Tantum ergo du IIIème ton
  • Chant d’action de grâces : In voce exultationis, VIème ton (antienne de Antiphonaire de Notre-Dame de Paris du XIIIème s. pour le second nocturne de la Fête-Dieu & psaume CXVI)

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Iconographie & les 3 leçons des nocturnes de ce dimanche, sur notre page Facebook.

Programme de la fête de Notre-Dame des 7 Douleurs

Notre Dame des 7 Douleurs - Anonyme du XVIème s.Saint-Eugène, le dimanche 14 septembre 2025, premières vêpres de la fête de Notre Dame des 7 Douleurs & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45, mémoire des secondes vêpres de de l’Exaltation de la Sainte Croix et du XIVème dimanche après la Pentecôtele lundi 15 septembre 2025, grand’messe en rit romain traditionnel de 19h.

La dévotion aux Douleurs de la Vierge est attestée au Monastère de Schönau, en Allemagne dès l’année 1221 et fut reprise et largement propagée par l’Ordre des Servites, fondé à Florence en Toscane en 1223. L’éclosion de cette dévotion est préparée par les auteurs spirituels des XIème et XIIème siècle, en particulier saint Pierre Damien († 1072), saint Anselme († 1109), Eadmer de Cantorbéry († 1124), saint Bernard († 1153) qui tous méditent sur la souffrance de la Vierge au pied de la Croix. Voici par exemple ce qu’écrit saint Anselme :

Ta peine, Vierge sacrée, a été la plus grande qu’une pure créature ait jamais endurée ; car toutes les cruautés que nous lisons que l’on a fait subir aux martyrs, ont été légères et comme rien en comparaison de ta douleur. Elle a été si grande et si immense, qu’elle a crucifié toutes tes entrailles et a pénétré jusque dans les plus secrets replis de ton cœur. Pour moi, ma très pieuse Maîtresse, je suis persuadé que tu n’aurais jamais pu en souffrir la violence sans mourir, si l’esprit de vie de ton aimable Fils, pour lequel tu souffrais de si grands tourments, ne t’avait soutenue et fortifiée par sa puissance infinie.
Saint Anselme, De l’exercice de la Vierge, I 5.

Ce courant spirituel qui médite sur les douleurs de la Vierge est illustré par l’admirable séquence Stabat Mater dolorosa, qui fut écrite par un ardent franciscain, le Frère Jacques de Benedetti de Todi (1236 † 1306), o.f.m. (Jacopone de Todi).

La méditation sur les douleurs de la Vierge s’épanouit ensuite principalement dans les Flandres et en Rhénanie au cours des XIVème et XVème siècles. La liste des sept douleurs est alors fixée vers cette époque :

  1. la prophétie du vieillard Siméon, (Luc II, 34-35)
  2. le massacre des Innocents et la fuite en Egypte, (Matthieu II, 13-21)
  3. la perte de Jésus au Temple de Jérusalem, (Luc II, 41-51)
  4. La rencontre de Marie et de Jésus lors du portement de la croix, (Luc XXIII, 27-31)
  5. la mise en croix et la mort du Christ, (Jean XIX, 25-27)
  6. la déposition de la croix du corps du Christ, (Matthieu XXVII, 57-59)
  7. la mise au tombeau de Jésus. (Jean XIX, 40-42)

Jean de Coudenberghe, curé de Saint-Sauveur de Bruges, fit placer dans son église une représentation de la Vierge avec les scènes de ces sept Douleurs, pour demander à la Mère de Dieu la cessation de la guerre civile qui ravageait les états bourguignons après la mort de Marie de Bourgogne en 1482. Une confrérie de Notre Dame des 7 Douleurs fut fondée à Bruges en 1492. Elle célébrait sa fête le dimanche dans l’octave de l’Ascension. Cette image de Bruges devait être assez semblable à celle-ci, peinte par Bernard van Orley (1491 – 1542) :

Notre Dame des 7 Douleurs par Bernard van Orley (1491 † 1542)
Notre Dame des 7 Douleurs par Bernard van Orley (1491 † 1542)

Une première fête de Notre Dame de Compassion, dite aussi Notre-Dame des Douleurs ou Notre-Dame de Pitié, ou encore de la Transfixion de Notre-Dame, fut instituée par le Concile de Cologne en 1423 contre les Hussites qui désolaient alors les églises et détruisaient les images saintes. Cette fête est fixée au vendredi après le dimanche de la Passion : afin – dit le Concile – d’honorer l’angoisse et la douleur qu’éprouva Marie lorsque, les bras étendus sur l’autel de la Croix, notre Rédempteur Jésus-Christ s’immola pour nous et recommanda cette Mère bénie à saint Jean (…) surtout afin que soit réprimée la perfidie des impies hérétiques Hussites. Cette fête, qui existe toujours, a été inscrite au Martyrologe Romain par le pape Sixte IV (1471-1484) et étendue à toute l’Eglise latine par le pape Benoît XIII en 1727.

Cependant les règles liturgiques austères du Carême ne permettent pas un plein épanouissement de cette célébration en tant que fête. Aussi l’Ordre des Servites commença en 1668 à célébrer une seconde fête de Notre Dame des 7 Douleurs fixée de façon mobile au IIIème dimanche de septembre, ce qui lui fut confirmé comme un privilège propre par le pape Innocent XI. Rendu à la liberté, le pape Pie VII étendit cette fête à toute l’Eglise latine le 18 septembre 1814. Conséquence du changement du Bréviaire en 1908, on décida en 1914 de libérer un dimanche en fixant cette fête désormais au 15 septembre, à la place de l’octave de la fête de la Nativité de la sainte Vierge et lendemain de celle de l’Exaltation de la sainte Croix.

A noter que les textes liturgiques latins des deux messes de ces deux fêtes sont substantiellement les mêmes (le Trait du Carême est simplement remplacé par l’Alleluia en septembre), la liturgie ne parlant que d’une fête de la Transfixion de la Vierge : ce terme (qui vient du latin transfigere, transpercer) rappelle la prophétie du vieillard Siméon lors de la Présentation au Temple de Jérusalem : Vois, cet enfant est fait pour la chute et le relèvement d’un grand nombre en Israël ; il doit être un signe en but à la contradiction, et toi-même, un glaive te transpercera l’âme, afin que se révèlent les pensées de bien des cœurs.

Ières vêpres de la fête de Notre Dame des 7 Douleurs avec mémoire de l’Exaltation de la Croix et du XIVème dimanche après la Pentecôte. Au salut du Très-Saint Sacrement :

  • Motet d’exposition : O salutaris hostia, sur le ton de l’hymne de la croix Vexilla Regis prodeunt
  • A la Bienheureuse Vierge Marie : Stabat Mater dolorosa – complainte de la Très Sainte Vierge au pied de la Croix du Sauveur – texte de Jacques de Todi († 1306), plain-chant (versets impairs) et alternances de Marc-Antoine Charpentier (1643 † 1704), maître de la Sainte Chapelle : « Stabat Mater pour des religieuses » (H. 15) (versets pairs)
  • Prière pour Notre Saint Père le Pape : Exaudi Christe – extrait des Laudes regiæ – ton de Reims
  • A la bénédiction du Très-Saint Sacrement : Tantum ergo, sur le ton de l’hymne de la croix Pange lingua
  • Supplication finale : Antique litanie qui concluait autrefois l’office des Ténèbres

A la sainte messe :

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Programme de la fête de l’Exaltation de la Sainte Croix

Jean Restout - L'Exaltation de la Sainte CroixSaint-Eugène, le dimanche 14 septembre 2025, grand’messe en rit rit romain traditionnel de 11h, mémoire du XIVème dimanche après la Pentecôte. Premières vêpres de la fête de Notre Dame des 7 Douleurs & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45, mémoire des secondes vêpres de de l’Exaltation de la Sainte Croix et du XIVème dimanche après la Pentecôte.

Fête de l’Exaltation de la Sainte Croix

Découverte par l’impératrice sainte Hélène en 326 après des fouilles, la sainte relique de la Vraie Croix du Christ avait été partagée en trois parts par celle-ci, entre Jérusalem, Constantinople et Rome.

La part de Jérusalem avait été emporté par l’impie Chosroès II, empereur des Perses Sassanides au cours de la terrible guerre de 614 contre l’Empire, pendant laquelle ses troupes s’emparèrent de la ville sainte après un siège de 21 jours, emporté avec la complicité de la population juive. Dans un bain de sang, la ville fut pillée de ses trésors, la basilique de la Résurrection (Saint-Sépulchre) fut détruite, et de nombreuses reliques firent parties du butin perse, parmi lesquelles la relique de la Vraie Croix qui fut emportée à Séleucie-Ctésiphon (non loin de l’actuelle Bagdad), la capitale de l’Empire sassanide, avec d’autres reliques de la Passion du Christ, comme la sainte Eponge ou la sainte Lance. Les survivants du massacre de Jérusalem, dont le patriarche Zacharie, furent déportés en Mésopotamie. La prise de Jérusalem par ces païens mazdéens, soutenus par les Juifs qui préféraient les Perses aux Byzantins, causa un choc intense parmi les chrétiens.

La fête de l’Exaltation de la Sainte Croix fut instituée dans l’Eglise universelle afin de commémorer le retour de la précieuse relique de la Vraie Croix chez les chrétiens, après la victorieuse croisade que mena l’empereur Héraclius de 624 à 631 contre les Perses.

L’éclatante victoire de Ninive que remporta l’empereur Héraclius Ier sur les troupes perses de Chosroès II le 12 décembre 627 entraîna la chute de ce souverain & la restitution de la précieuse relique par le nouveau pouvoir perse. La Vraie Croix restituée fut apportée à Constantinople, ainsi que la relique de la sainte Eponge. Les deux précieuses reliques furent exaltées devant le peuple de Constantinople le 14 septembre 629.

L'empereur Héraclius, chargé de la Vraie Croix, la ramène à JérusalemLes Perses occupaient toujours la Palestine, et ne se retirèrent qu’au cours de l’hiver 629-630. C’est alors qu’Héraclius, accompagné de son épouse l’impératrice Martine, partit pour Jérusalem au début de l’année 630 pour y rapporter la relique de la Vraie Croix reprise aux Perses. Il y fut accueilli le 21 mars par Modeste de Jérusalem, locum tenens du patriarcat, depuis l’exil du patriarche Zacharie. L’empereur entra dans la ville à pied, sans aucun insigne impérial, en portant lui-même la vénérable relique tout au long de la Via Dolorosa. Il fut le seul empereur qui se soit rendu à Jérusalem.

La fête de l’Exaltation de la Sainte Croix fut fixée au 14 septembre pour commémorer cet exploit. Notons que cette fête suit immédiatement la fête de la dédicace de la basilique de la Résurrection (actuel Saint-Sépulcre) – édifiée sur le Golgotha et sur le tombeau du Christ, là même où fut redécouverte la Vraie Croix par sainte Hélène. La dédicace de cette basilique constantinienne fut en effet célébrée le 13 septembre 335.

Par la suite, la portion de la Vraie Croix reste conservée à Jérusalem dans la basilique de l’Anastasis en dépit de la conquète arabe de la ville sainte en 637, qui profite de l’épuisement de l’Empire romain d’Orient et de l’Empire perse sassanide par suite de leurs longues guerres. En 1009, face aux persécutions du calife fatimide al-Hâkim, les chrétiens de Jérusalem toutefois doivent cacher le fragment de la sainte Croix conservée jusque-là au Saint-Sépulcre. Elle reste dissimulée pendant quatre-vingt dix ans jusqu’à la prise de Jérusalem par les Croisés en 1099. Réinstallé avec honneur dans la basilique du Saint-Sépulcre restaurée par les Croisés, les pèlerins viennent en nombre se prosterner devant elle. Cette portion de la Vraie Croix devient alors le symbole du royaume croisé de Jérusalem : les croisés l’emmènent en effet au-devant de l’ennemi à chaque bataille. Guy de Lusignan, roi de Jérusalem, la pert hélas au cours de la terrible bataille d’Hattin de 1187 au cours de laquelle Saladin anéantit les troupes franques, ce qui lui permit de prendre Jérusalem. A la nouvelle de ce double désastre, le pape Urbain III mourut sur le coup.

Cette relique de la vraie Croix fut rachetée aux Mamelouks musulmans par l’empereur d’Ethiopie David Ier (c. 1350 † 1413), dont les troupes avaient poussé jusqu’à Assouan. Son fils, le pieux empereur Zara Yacob (1399 † 1468) – qui règna sous le nom de Constantin Ier d’Ethiopie – plaça cette précieuse relique sous l’église principale du monastère de Debre Gishen, dans le Nord-Est de la province du Wollo, où de grandes foules viennent toujours en pèlerinage de toute l’Ethiopie pour la vénérer.

L'Empereur Héraclius restitue la Vraie Croix à Jérusalem - école flamande

« A la vue du Christ élevé en croix, il ne faut pas, mes bien-aimés, que votre pensée s’arrête à ce seul aspect extérieur qui frappa les yeux des impies, auxquels il a été dit par Moïse : « Ta vie sera comme en suspens devant tes yeux, et tu craindras jour et nuit, et tu ne croiras pas à ta vie. » En effet, à la vue du Seigneur en Croix, les impies ne pouvaient apercevoir en lui autre chose que leur crime ; ils tremblèrent de crainte, non pas de la crainte qui justifie dans la vraie foi, mais de celle qui torture une conscience coupable. Pour nous, ayant l’intelligence éclairée par l’esprit de vérité, embrassons d’un cœur pur et libre la Croix dont la gloire resplendit au ciel et sur la terre, et appliquons toute l’attention de notre âme à pénétrer le mystère que le Seigneur, parlant de sa passion prochaine, annonçait ainsi : « C’est maintenant le jugement du monde, maintenant le prince de ce monde sera jeté dehors. Et moi, quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai tout à moi. »
Homélie de saint Léon, pape, VIIème leçon des vigiles nocturnes de cette fête, au troisième nocturne.

A la sainte messe :

Cette messe sera diffusée sur le compte TikTok de la Schola Sainte Cécile.

Ières vêpres de la fête de Notre Dame des 7 Douleurs avec mémoire de l’Exaltation de la Croix et du XIVème dimanche après la Pentecôte. Au salut du Très-Saint Sacrement :

  • Motet d’exposition : O salutaris hostia, sur le ton de l’hymne de la croix Vexilla Regis prodeunt
  • A la Bienheureuse Vierge Marie : Stabat Mater dolorosa – complainte de la Très Sainte Vierge au pied de la Croix du Sauveur – texte de Jacques de Todi († 1306), plain-chant (versets impairs) et alternances de Marc-Antoine Charpentier (1643 † 1704), maître de la Sainte Chapelle : « Stabat Mater pour des religieuses » (H. 15) (versets pairs)
  • Prière pour Notre Saint Père le Pape : Exaudi Christe – extrait des Laudes regiæ – ton de Reims
  • A la bénédiction du Très-Saint Sacrement : Tantum ergo, sur le ton de l’hymne de la croix Pange lingua
  • Supplication finale : Antique litanie qui concluait autrefois l’office des Ténèbres

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Programme de la fête de la Nativité de la Sainte Vierge

La Nativité de la Sainte Vierge par Philippe de Champaigne - Huile sur toile c. 1638-1639 pour servir de carton de tapisserie pour la Tenture de la vie de la Vierge - May de Notre-Dame de Paris conservé au musée d'Arras. Crédit photographique : Henri de Villiers ©Saint-Eugène, le dimanche 7 septembre 2025, premières vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45 – le lundi 8 septembre 2025, grand’messe en rit romain traditionnel de 19h. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.

Cette fête, probablement d’origine hiérosolomytaine, semble avoir été introduite dans le synaxaire de Constantinople par l’empereur Maurice (582 † 602). Saint Jean Damascène (c. 676 † 749) ainsi que son frère de lait saint Côme de Maïouma, en font également mention dans leurs homélies, de que même saint André de Crète (660 † 740) :

Aujourd’hui comme pour des noces, l’Eglise se pare de la perle inviolée, de la vraie pureté. Aujourd’hui, dans tout l’éclat de sa noblesse immaculée, l’humanité retrouve, grâce aux mains divines, son premier état et son ancienne beauté. Les hontes du péché avaient obscurci la splendeur et les charmes de la nature humaine ; mais, lorsque naît la Mère de celui qui est la Beauté par excellence, cette nature recouvre en elle ses anciens privilèges, elle est façonnée suivant un modèle parfait et entièrement digne de Dieu. Et cette formation est une parfaite restauration et cette restauration est une divinisation et cette divinisation, une assimilation à l’état primitif. Aujourd’hui, contre toute espérance, la femme stérile devient mère et cette mère, donnant naissance à une descendance qui n’a pas de mère, née elle-même de l’infécondité, a consacré tous les enfantements de la nature. Aujourd’hui est apparu l’éclat de la pourpre divine, aujourd’hui la misérable nature humaine a revêtu la dignité royale. Aujourd’hui, selon la prophétie, le sceptre de David a fleuri en même temps que le rameau toujours vert d’Aaron, qui, pour nous, a produit le Christ rameau de la force. Aujourd’hui, une jeune vierge est sortie de Juda et de David, portant la marque du règne et du sacerdoce de celui qui a reçu, suivant l’ordre de Melchisédech, le sacerdoce d’Aaron. Pour tout dire en un mot, aujourd’hui commence la régénération de notre nature, et le monde vieilli, soumis à une transformation divine, reçoit les prémices de la seconde création.

Le Pape d’origine syrienne saint Serge Ier (c. 650 † 701) introduisit cette fête à Rome, faisant précéder la messe d’une procession, à l’instar de celles qu’il avait instituées aux trois autres grandes fêtes de la Vierge : la Purification le 2 février, l’Annonciation le 25 mars, l’Assomption le 15 août. Fait curieux (qui n’est pas isolé), le tropaire de l’office byzantin de la fête a été traduit en latin et sert d’antienne de Magnificat des secondes vêpres romaines. Saint Serge Ier mourut du reste le 8 septembre 701.

On ne fait la mémoire de la fête de saint Adrien, martyr à Nicomédie au début du IVème siècle qu’aux messes basses.

Ières vêpres de la fête de la Nativité de la Sainte Vierge avec mémoire du XIIIème dimanche après la Pentecôte. Au salut du Très-Saint Sacrement :

  • Motet d’exposition : O sacrum convivium du VIIème ton, tiré du processional de Bayeux & Lisieux de 1830.
  • A la Bienheureuse Vierge Marie : Gaudii primordium – prose de la Nativité de la Sainte Vierge, au propre de Paris, du Vème ton.
  • Prière pour Notre Saint Père le Pape : Tu es Pastor ovium du Ier ton.
  • A la bénédiction du Très-Saint Sacrement : Tantum ergo « moderne » du Vème ton.
  • Chant d’action de grâces : Laudate Dominum – Psaume CXVI du IInd ton, tiré du processional de Bayeux & Lisieux de 1861.

A la sainte messe :

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Programme du XIIIème dimanche après la Pentecôte

Saint-Eugène, le dimanche 7 septembre 2025, grand’messe en rit romain traditionnel de 11h. Premières vêpres de la fête de la Nativité de la Sainte Vierge & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.

La guérison des 10 lépreux.

On peut donc, sans absurdité, penser que les lépreux représentent ceux qui, sans avoir la science de la vraie foi, professent en conséquence les doctrines variées de l’erreur. Loin de cacher leur ignorance, ils la produisent au grand jour comme la science suprême et dans des discours pleins de jactance, ils en font étalage. Or, il n’est si fausse doctrine qui ne soit mêlée de quelque vérité. Dans une seule et même discussion ou récit d’un homme, les vérités s’entremêlent sans ordre aux erreurs comme si elles apparaissaient dans la coloration d’un seul corps. Ainsi en va-t-il de la lèpre, elle altère et flétrit les corps humains, mêlant aux teintes vraies des fausses couleurs. »
Homélie de saint Augustin, évêque, VIIIème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au troisième nocturne.

A la sainte messe :

Ières vêpres de la fête de la Nativité de la Sainte Vierge avec mémoire du XIIIème dimanche après la Pentecôte. Au salut du Très-Saint Sacrement :

  • Motet d’exposition : O sacrum convivium du VIIème ton, tiré du processional de Bayeux & Lisieux de 1830.
  • A la Bienheureuse Vierge Marie : Gaudii primordium – prose de la Nativité de la Sainte Vierge, au propre de Paris, du Vème ton.
  • Prière pour Notre Saint Père le Pape : Tu es Pastor ovium du Ier ton.
  • A la bénédiction du Très-Saint Sacrement : Tantum ergo « moderne » du Vème ton.
  • Chant d’action de grâces : Laudate Dominum – Psaume CXVI du IInd ton, tiré du processional de Bayeux & Lisieux de 1861.

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Iconographie & les 3 leçons des nocturnes de ce dimanche, sur notre page Facebook.